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La baisse du prix du pétrole, Daesh et le gazoduc qatari
La baisse des cours des hydrocarbures est une bataille majeure dans la néo guerre froide.
Elle est liée à la guerre de Syrie et l'opération Daesh dont l'apogée est à prévoir au printemps ou, à l'été 2015. Bashar El Assad obstrue le tracé du gazoduc qatari, il doit tomber. Il faut, donc, réduire les capacités de manœuvre de la Russie, amadouer la puissance chiite et lui faire miroiter la levée des sanctions, l'appâter avec une hypothétique réhabilitation. Mais cette bataille a une fragilité. Elle ne peut perdurer au-delà de l'automne 2015 sans mettre à mal le secteur névralgique des hydrocarbures non conventionnels d'Amérique du Nord.
Tout est dans son dimensionnement temporel et territorial. Elle a déjà entamé les capacités des soutiens au régime de Damas, affaibli les positions chiites en Irak, préparé les conditions d'une guerre contre le Hizbollah au Liban et probablement contre le Hamas à Gaza. Reste si à savoir si Bashar El Assad ne garde pas la capacité à faire de Damas un nouveau Stalingrad.
Mohand Bakir - 29.11.2014
Le Matin
La baisse des cours des hydrocarbures est une bataille majeure dans la néo guerre froide.
Elle est liée à la guerre de Syrie et l'opération Daesh dont l'apogée est à prévoir au printemps ou, à l'été 2015. Bashar El Assad obstrue le tracé du gazoduc qatari, il doit tomber. Il faut, donc, réduire les capacités de manœuvre de la Russie, amadouer la puissance chiite et lui faire miroiter la levée des sanctions, l'appâter avec une hypothétique réhabilitation. Mais cette bataille a une fragilité. Elle ne peut perdurer au-delà de l'automne 2015 sans mettre à mal le secteur névralgique des hydrocarbures non conventionnels d'Amérique du Nord.
Tout est dans son dimensionnement temporel et territorial. Elle a déjà entamé les capacités des soutiens au régime de Damas, affaibli les positions chiites en Irak, préparé les conditions d'une guerre contre le Hizbollah au Liban et probablement contre le Hamas à Gaza. Reste si à savoir si Bashar El Assad ne garde pas la capacité à faire de Damas un nouveau Stalingrad.
Mohand Bakir - 29.11.2014
Le Matin