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Poutine : « Aujourd’hui, les “rebelles” se sont montrés en Tchétchénie »

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  • Poutine : « Aujourd’hui, les “rebelles” se sont montrés en Tchétchénie »

    La Maison de la presse en feu, à Grozny, jeudi.
    Les événements meurtriers qui se sont déroulés dans la nuit jeudi 4 décembre à Grozny, cible d’une attaque de combattants islamistes, n’ont pas empêché le président tchétchène Ramdan Kadyrov d’assister à midi, le même jour, au discours prononcé par Vladimir Poutine devant le Conseil de la Fédération russe, à Moscou. Au détour d’une phrase, le chef du Kremlin, qui évoquait alors la responsabilité des Occidentaux dans la crise en Ukraine, a de lui-même évoqué les affrontements alors encore en cours à 1 500 km de distance : « Nous nous rappelons très bien ceux qui soutenaient chez nous le séparatisme, et même la terreur directe, et nommaient “rebelles” ceux qui avaient du sang jusqu’au coude en les recevant au plus haut niveau. Aujourd’hui ces rebelles se sont montrés en Tchétchénie. »
    A l’aube, malgré les multiples messages de Ramzan Kadyrov promettant sur son compte Instagram que « tout serait terminé dans vingt minutes », des tirs de mitrailleuses et à l'arme lourde se poursuivaient dans les rues de Grozny, où des blindés ont pris position après que des affrontements ont éclaté dans la nuit entre les forces de sécurité et un groupe de combattants. Dans une vidéo diffusée par un site caucasien, un homme armé, filmé de nuit sur place, a revendiqué l'attaque au nom de « l'Emirat du Caucase » et de son dirigeant cité sous le nom d'Ali Abou Mohamed. « Nous, Moudjahidine du Caucase, nous sommes rentrés partout dans la ville (...) annonçait-il. Et nous nous battrons jusqu'à la mort ».
    Le combattant a invoqué la « défense des femmes musulmanes » pour justifier l'assaut, semblant ainsi faire référence à une polémique récente sur le port du hijab (voile) dans cette petite république musulmane membre de la fédération de Russie. En septembre, le dirigeant tchétchène proche du Kremlin, avait démenti cette interdiction tout en affirmant qu'il ne serait pas possible de cacher son visage. « C'est comme ça qu'ont commencé les attaques suicides », affirmait-il le 17 septembre sur son compte Instagram. Début octobre, cinq policiers étaient morts alors qu'ils tentaient d'empêcher un jeune kamikaze de se faire exploser à l'entrée d'une salle de concert de Grozny.
    Des assaillants « lourdement armés »
    « Restez chez vous, ne vous approchez pas des fenêtres », conseillait aux habitants, dans la nuit de jeudi, Ramzan Kadyrov. En milieu de matinée, la ville était toujours interdite d'accès selon le témoignage d'un fonctionnaire qui tentait d'y pénétrer. Aucune indication n'a été fournie sur le nombre des assaillants, mais selon plusieurs témoins locaux ils seraient nombreux, « lourdement armés », comme l'a reconnu le dirigeant tchétchène, et les échanges de tirs, visibles sur des vidéos amateurs, ont détruit plusieurs bâtiments. La maison de la presse dans laquelle des insurgés s'étaient retranchés a été entièrement ravagée par les flammes, ainsi qu'une partie du marché mitoyen, tandis qu'un autre groupe réfugié dans une école serait encore encerclé.
    Ces affrontements d'une extrême violence ont fait au moins une dizaine de morts, dont sept du côté des assaillants, selon un premier bilan diffusé par les autorités jeudi matin. « Il y a des pertes parmi les forces de l'ordre », a admis le Comité national anti-terrorisme sans citer le nombre de victimes – cinq policiers selon l'agence russe Ria Novosti, et plus d'une vingtaine d'autres blessés selon Tass. Trois policiers ont été tués aux premières heures des affrontements qui ont commencé par un contrôle d'un véhicule « suspect » à un carrefour.
    Ces événements ont eu lieu le jour où le président russe Vladimir Poutine devait prononcer un discours attendu devant le Conseil de la Fédération de Russie. La Tchétchénie, théâtre de deux guerres sanglantes avec l'armée russe au milieu des années 1990, puis au début des années 2000, s’attendait à « quelques chose » de la part des rebelles, a affirmé Ramzan Kadyrov, mais plutôt, ajoutait-il, le 12 décembre, jour de la Constitution russe.

    Isabelle Mandraud (Moscou, correspondante)
    Correspondante à Moscou

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/...0j0k4Ixe34u.99
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    ils on martyrisé les tchétchènes pendent bientot plus d'un siècle , et quand ils aspire a mieux , ça deviens des terroristes.......
    tu tombe je tombe car mane e mane
    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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    • #3
      Bonjour à Tous

      ils on martyrisé les tchétchènes pendent bientot plus d'un siècle , et quand ils aspire a mieux , ça deviens des terroristes.......
      Absolument d'accord avec toi Tracks@
      Poutine fait comme les autres
      La même tactique
      Dès que l'économie va mal
      Sur la chute de la valeur du Rouble
      Ils faut détourner les Russes
      Alors voici que tombe à pic
      Ses méchant Tchétchènes
      Méchants terroristes
      On nous l'a fait pas
      On a compris ton jeu
      Quand je pense certains ici en sont fan
      Alors il a du sang dans les mains
      C'est une chose je comprendrais jamais
      Dernière modification par fadwasoussya, 05 décembre 2014, 12h08.

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      • #4
        les russes sont les plus grands impérialistes du monde, toute la Russie n'est composée que de peuples conquis par les armes et qu'ils tentent d'acculturer
        "Win yeččan tayazit' n Iflissen, iheggi-d tin-is"

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        • #5
          Les Russes tiennent à leur unité dans la liberté d'opinion. Leurs dirigeants n'ont pas structuré linguistiquement ou religieusement l'État pour initier le progrès. Ils ont adopté une attitude de bienveillance pour la différenciation dans l'unité du peuple. De ce point de vue, ils ne peuvent pas reconnaitre des frontières politiques avec la Chine. La fraternité comme catalyseur du progrès le leur interdit. C'est comme cela que fonctionne la Grande Russie dans une époque où des grandes nations de jadis se divisent et où fort heureusement des nations aspirent à l'union des forces dans la fraternité comme c'est le cas des USA, pays en voie de recomposition, le Brésil la Bolivie et l'Afrique du Sud aussi.

          l'Arabité aurait dû évoluer dans le même positivisme avant que des intérêts d'argent détournent les Arabes de la justice sociale et dénaturent leur politique dans le capitalisme de division.
          Dernière modification par jour, 05 décembre 2014, 17h24.

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          • #6
            les russes sont les plus grands impérialistes du monde, toute la Russie n'est composée que de peuples conquis par les armes et qu'ils tentent d'acculturer
            Tu voulais dire l'élite Germano-Russe européenne, d'ailleurs c'est eux qui ont créer l'empire russe.
            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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            • #7
              Tu voulais dire l'élite Germano-Russe européenne, d'ailleurs c'est eux qui ont créer l'empire russe.
              C'est plutôt un mélange de suédois et de danois .
              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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