"La demande d'une présidentielle anticipée n'est pas sérieuse"
L'expression
Par Interview réalisée par Nadia BENAKLI et Karim AIMEUR - Jeudi 04 Decembre 2014
Abdelaziz Ziari est ancien ministre, ancien président de l'APN et cadre du FLN. C'est une figure connue dans le monde politique. Ses analyses font réference et constituent une véritable expertise pour tous ceux qui s'intéressent à la vie politique nationale et à ses méandres. L'homme est réputé pour son intégrité intellectuelle et son engagement aux côtés du Président Abdelaziz Bouteflika. Dans cette interview, il livre, sans ambages, son analyse sur les questions d'actualité politique nationale. Il estime que la demande de la Cnltd concernant une élection présidentielle anticipée n'est pas sérieuse, tout en saluant la démarche du FFS. Il invite le chef de l'Etat à opérer de vraies réformes pour passer à ce qu'il appelle une phase qualitative. En même temps, il plaide pour l'assainissement de la vie politique en stoppant notamment, l'intrusion de l'argent sale.
L'Expression: Quel diagnostic faites-vous sur l'Algérie de 2014 et qu'avez-vous à proposer comme thérapie?
Abdelaziz Ziari: Je crois qu'il n'y a pas de réponse linéaire à cette question. Le plus important est de préparer l'avenir du pays. L'Algérie de 2014 n'est pas celle des années soixante ou soixante-dix. Nous avons passé 50 ans, un demi-siècle d'organisation et de création d'un Etat moderne et de gestion des affaires publiques du pays avec une expérience cumulée. Je crois que le plus important est de savoir quand il faut opérer le changement qualitatif qui permet de passer à de nouvelles étapes de notre histoire. C'est cela que j'appelle réformes.
Passer d'une phase post- révolutionnaire avec tout ce qu'elle a comporté ou d'erreurs faites, d'expériences réussies ou non et d'un mode de gouvernance que nous avions choisi, avec ses particularités, et qui, je crois, correspondait à ce qu'il fallait pour un Etat naissant dans les dures conditions que vous connaissez. Aujourd'hui, toute la génération qui a présidé aux destinées du pays, qui était issue de la guerre de Libération nationale et avait toute légitimité de gérer les affaires de l'Etat est en train de disparaître. Une nouvelle génération est arrivée et une nouvelle Algérie est née. Aussi, il faut adapter le pays à toutes ces mutations, et cela, le chef de l'Etat est habilité à le faire.
Concrètement, comment traduire ce changement sur le terrain?
Tout d'abord, commencer à faire l'évaluation de ce qui a été fait jusque-là. Je parle de la façon dont ont été gérées les affaires du pays et comment préparer l'ave nir. Dans cette phase, je dis que le chef de l'Etat peut effectivement initier les réformes qui s'impo sent pour l'Algérie de demain et non pas celle d'hier ou même pas celle d'aujourd'hui. C'est-à-dire éclaircir les rapports entre les différentes institutions du pays, redéfinir la mission des différents intervenants politiques. En plus clair, revoir les équilibres entre les pouvoirs constitutionnels pour éviter l'empiètement des uns sur les autres. Les rapports institutionnels doivent se faire dans la clarté et le respect des responsabilités dévolues par la Constitution. Permettre aux partis de jouer leur rôle d'institution politique. Le multipartisme ne doit plus rester un simple décor électoral. Car c'est au sein des partis que s'élabore la politique d'un pays, qu'elle se débat et qu'elle se réfléchit. Nous n'allons pas inventer quelque chose qui n'existe pas.
C'est ainsi que fonctionnent les démocraties. Avec cette transition générationnelle, (je ne parle pas de transition politique), on doit rentrer dans un processus d'amélioration et de respect des règles du jeu démocratique. Il faut passer à une phase qualitative nouvelle qui permet en fonction de ce que prévoit la Constitution, qui sera, je l'espère, révisée prochainement, de redéfinir missions et responsabilités de chacun car on ne peut continuer sur un mode de gouvernance arrivé à bout de souffle.
Il y a aujourd'hui une demande nouvelle d'un pluralisme assumé à qui il faut donner corps et âme. L'inquiétude porte plus sur l'avenir que sur le présent. Toute la confiance a été renouvelée au chef de l'Etat mais tout le monde sait qu'une période de l'Histoire est en train de s'achever. Comment sera la nouvelle période? Comment les décisions concernant l'avenir du pays se prendront et par qui?
En fait, c'est cette angoisse qui est actuellement exprimée par ceux qui font la politique et nos concitoyens. Les réformes dont je parle ne doivent pas être de simples retouches ou un slogan du moment mais répondre aux nécessités, aux urgences et aux réalités du moment. C'est sur ces réformes qu'un consensus peut s'établir au sein de la classe politique. Le débat doit porter sur la nature des réformes du système politique et non pas sur les considérations à caractère personnel. Je suis sûr que le président de la République a toute l'autorité et toute la capacité pour laisser demain un système solide tourner vers la concrétisation de la démocratie. C'est presque un appel pathétique que je fais au chef de l'Etat afin d'engager ces transformations.
De véritables changements
Vous faites allusion au processus des réformes entamé en 2011?
Non, je ne parle pas de lois qui existent déjà et que l'on met sous forme d'articles dans une Constitution et qui ne changeront rien. Je parle de vraies réformes car il est important d'aller vers la révision de la Constitution. Le rapport des pouvoirs doit être clarifié. Donner aux pouvoirs constitutionnels leurs contenus réels afin qu'il y ait des pouvoirs et des contre-pouvoirs dans le sens positif du terme. Il est vrai que nous avons fonctionné sous une forme de césarisme depuis l'indépendance. Ce césarisme s'expliquait et était consenti car il était le fait de la génération de Novembre.
Dans l'avenir, il ne sera ni acceptable ni accepté. Le fonctionnement politique du pays doit être revu pour mettre en place de nouvelles normes de gouvernance. Les évolutions, c'est maintenant qu'il faut les faire et non pas sous la contrainte comme ce fut le cas après octobre 1988, car ce qui se fait sous la contrainte se fait mal. De grands pays comme la Chine ou la Russie ont réussi à changer leur système avec les dirigeants qui étaient en place.
Plusieurs initiatives politiques sont lancées ces derniers temps. Pensez-vous que cela reflète une bonne santé politique du pays ou au contraire c'est l'expression d'une crise qui nécessite une solution urgente?
A mon avis, il n'y a pas de crise. Il y a une préoccupation sérieuse concernant l'avenir, qui est tout à fait naturelle. Pourquoi? Pour la simple raison qu'il n'y a pas de visibilité de cet avenir. Qu'il y ait des préoccupations qui soient affichées, c'est normal. Mais ces préoccupations ne doivent pas s'attacher à des détails ou des considérations subjectives ou des ambitions personnelles, mais à préparer l'avenir sur comment organiser les affaires de l'Etat.
Bien sûr, c'est un bon signe que les Algériens en général et la classe politique en particulier se préoccupent de l'avenir et s'interrogent. Mais je crois que le pouvoir a la possibilité de répondre par de véritables changements et évolution qualitative. Beaucoup de décisions doivent être prises sur le mode de gouvernance. C'est encore plus vrai en matière de gouvernance économique.
L'étatisme économique doit être revu et corrigé par un vrai débat pour situer le rôle de l'Etat en tant que régulateur de l'économie et non pas de gestionnaire, la mise en place d'une économie mixte et la place du secteur privé producteur de biens et de services. On se demande pourquoi l'Algérie reste hyper-dépendante des hydrocarbures? C'est parce qu'au niveau des décisions économiques beaucoup reste à faire. L'économie surdétermine l'action politique. En cas de chute des prix du baril de pétrole, les décisions seront prises sous la contrainte malgré les bons sentiments politiques ou les choix idéologiques. Aussi, c'est le moment idoine, loin de tout calcul électoraliste ou de toute tactique de pouvoir, de procéder à ces réformes.
La Cnltd appelle à une période de transition, vu la situation actuelle quelle lecture faites-vous de cette revendication?
Je n'adhère pas à cette vision des choses. Nous sommes dans un Etat qui fonctionne et qui a ses difficultés comme tous les Etats. Nous n'avons besoin d'aucune transition. Le pouvoir en place est en mesure d'opérer les réformes nécessaires pour aller de l'avant. C'est là où j'insiste pour des réformes sérieuses et profondes. Par exemple, nous ne pouvons pas continuer à ignorer le pouvoir local. Le pouvoir local doit revenir aux élus par le biais d'une décentralisation réelle et effective des décisions dans un grand nombre de domaines et ramener les walis à leur mission de veiller à l'ordre public et au respect des lois et réglementations et non pas de chef de chantier comme si nous étions toujours en 1970. L'Algérie est un pays trop vaste pour être gérée seulement à partir de la capitale. C'est cette insuffisante décentralisation dans la prise de décisions qui est à l'origine des émeutes répétées. Le pouvoir central est bien obligé de lâcher des morceaux de son autorité aux pouvoirs locaux.
A votre avis le problème se pose dans les lois ou dans l'application?
Evidemment, il y a des détournements de lois ou des non-applications. C'est parce que les contre-pouvoirs ne fonctionnent pas. Pour un bon fonctionnement de ces contre-pouvoirs, il faut un parti majoritaire fort et une opposition forte qui peuvent, les deux, dénoncer la non-application de ce qui a été voté et décidé. Au lieu de fragiliser les partis, y compris et surtout ceux du courant nationaliste, comme cela se passe depuis quelque temps, il faut les renforcer et les valoriser et les crédibiliser pour contribuer à améliorer la gouvernance: c'est en cela que je dis que le mode de gouvernance doit changer en vue de renforcer l'Etat de droit.
L'expression
Par Interview réalisée par Nadia BENAKLI et Karim AIMEUR - Jeudi 04 Decembre 2014
Abdelaziz Ziari est ancien ministre, ancien président de l'APN et cadre du FLN. C'est une figure connue dans le monde politique. Ses analyses font réference et constituent une véritable expertise pour tous ceux qui s'intéressent à la vie politique nationale et à ses méandres. L'homme est réputé pour son intégrité intellectuelle et son engagement aux côtés du Président Abdelaziz Bouteflika. Dans cette interview, il livre, sans ambages, son analyse sur les questions d'actualité politique nationale. Il estime que la demande de la Cnltd concernant une élection présidentielle anticipée n'est pas sérieuse, tout en saluant la démarche du FFS. Il invite le chef de l'Etat à opérer de vraies réformes pour passer à ce qu'il appelle une phase qualitative. En même temps, il plaide pour l'assainissement de la vie politique en stoppant notamment, l'intrusion de l'argent sale.
L'Expression: Quel diagnostic faites-vous sur l'Algérie de 2014 et qu'avez-vous à proposer comme thérapie?
Abdelaziz Ziari: Je crois qu'il n'y a pas de réponse linéaire à cette question. Le plus important est de préparer l'avenir du pays. L'Algérie de 2014 n'est pas celle des années soixante ou soixante-dix. Nous avons passé 50 ans, un demi-siècle d'organisation et de création d'un Etat moderne et de gestion des affaires publiques du pays avec une expérience cumulée. Je crois que le plus important est de savoir quand il faut opérer le changement qualitatif qui permet de passer à de nouvelles étapes de notre histoire. C'est cela que j'appelle réformes.
Passer d'une phase post- révolutionnaire avec tout ce qu'elle a comporté ou d'erreurs faites, d'expériences réussies ou non et d'un mode de gouvernance que nous avions choisi, avec ses particularités, et qui, je crois, correspondait à ce qu'il fallait pour un Etat naissant dans les dures conditions que vous connaissez. Aujourd'hui, toute la génération qui a présidé aux destinées du pays, qui était issue de la guerre de Libération nationale et avait toute légitimité de gérer les affaires de l'Etat est en train de disparaître. Une nouvelle génération est arrivée et une nouvelle Algérie est née. Aussi, il faut adapter le pays à toutes ces mutations, et cela, le chef de l'Etat est habilité à le faire.
Concrètement, comment traduire ce changement sur le terrain?
Tout d'abord, commencer à faire l'évaluation de ce qui a été fait jusque-là. Je parle de la façon dont ont été gérées les affaires du pays et comment préparer l'ave nir. Dans cette phase, je dis que le chef de l'Etat peut effectivement initier les réformes qui s'impo sent pour l'Algérie de demain et non pas celle d'hier ou même pas celle d'aujourd'hui. C'est-à-dire éclaircir les rapports entre les différentes institutions du pays, redéfinir la mission des différents intervenants politiques. En plus clair, revoir les équilibres entre les pouvoirs constitutionnels pour éviter l'empiètement des uns sur les autres. Les rapports institutionnels doivent se faire dans la clarté et le respect des responsabilités dévolues par la Constitution. Permettre aux partis de jouer leur rôle d'institution politique. Le multipartisme ne doit plus rester un simple décor électoral. Car c'est au sein des partis que s'élabore la politique d'un pays, qu'elle se débat et qu'elle se réfléchit. Nous n'allons pas inventer quelque chose qui n'existe pas.
C'est ainsi que fonctionnent les démocraties. Avec cette transition générationnelle, (je ne parle pas de transition politique), on doit rentrer dans un processus d'amélioration et de respect des règles du jeu démocratique. Il faut passer à une phase qualitative nouvelle qui permet en fonction de ce que prévoit la Constitution, qui sera, je l'espère, révisée prochainement, de redéfinir missions et responsabilités de chacun car on ne peut continuer sur un mode de gouvernance arrivé à bout de souffle.
Il y a aujourd'hui une demande nouvelle d'un pluralisme assumé à qui il faut donner corps et âme. L'inquiétude porte plus sur l'avenir que sur le présent. Toute la confiance a été renouvelée au chef de l'Etat mais tout le monde sait qu'une période de l'Histoire est en train de s'achever. Comment sera la nouvelle période? Comment les décisions concernant l'avenir du pays se prendront et par qui?
En fait, c'est cette angoisse qui est actuellement exprimée par ceux qui font la politique et nos concitoyens. Les réformes dont je parle ne doivent pas être de simples retouches ou un slogan du moment mais répondre aux nécessités, aux urgences et aux réalités du moment. C'est sur ces réformes qu'un consensus peut s'établir au sein de la classe politique. Le débat doit porter sur la nature des réformes du système politique et non pas sur les considérations à caractère personnel. Je suis sûr que le président de la République a toute l'autorité et toute la capacité pour laisser demain un système solide tourner vers la concrétisation de la démocratie. C'est presque un appel pathétique que je fais au chef de l'Etat afin d'engager ces transformations.
De véritables changements
Vous faites allusion au processus des réformes entamé en 2011?
Non, je ne parle pas de lois qui existent déjà et que l'on met sous forme d'articles dans une Constitution et qui ne changeront rien. Je parle de vraies réformes car il est important d'aller vers la révision de la Constitution. Le rapport des pouvoirs doit être clarifié. Donner aux pouvoirs constitutionnels leurs contenus réels afin qu'il y ait des pouvoirs et des contre-pouvoirs dans le sens positif du terme. Il est vrai que nous avons fonctionné sous une forme de césarisme depuis l'indépendance. Ce césarisme s'expliquait et était consenti car il était le fait de la génération de Novembre.
Dans l'avenir, il ne sera ni acceptable ni accepté. Le fonctionnement politique du pays doit être revu pour mettre en place de nouvelles normes de gouvernance. Les évolutions, c'est maintenant qu'il faut les faire et non pas sous la contrainte comme ce fut le cas après octobre 1988, car ce qui se fait sous la contrainte se fait mal. De grands pays comme la Chine ou la Russie ont réussi à changer leur système avec les dirigeants qui étaient en place.
Plusieurs initiatives politiques sont lancées ces derniers temps. Pensez-vous que cela reflète une bonne santé politique du pays ou au contraire c'est l'expression d'une crise qui nécessite une solution urgente?
A mon avis, il n'y a pas de crise. Il y a une préoccupation sérieuse concernant l'avenir, qui est tout à fait naturelle. Pourquoi? Pour la simple raison qu'il n'y a pas de visibilité de cet avenir. Qu'il y ait des préoccupations qui soient affichées, c'est normal. Mais ces préoccupations ne doivent pas s'attacher à des détails ou des considérations subjectives ou des ambitions personnelles, mais à préparer l'avenir sur comment organiser les affaires de l'Etat.
Bien sûr, c'est un bon signe que les Algériens en général et la classe politique en particulier se préoccupent de l'avenir et s'interrogent. Mais je crois que le pouvoir a la possibilité de répondre par de véritables changements et évolution qualitative. Beaucoup de décisions doivent être prises sur le mode de gouvernance. C'est encore plus vrai en matière de gouvernance économique.
L'étatisme économique doit être revu et corrigé par un vrai débat pour situer le rôle de l'Etat en tant que régulateur de l'économie et non pas de gestionnaire, la mise en place d'une économie mixte et la place du secteur privé producteur de biens et de services. On se demande pourquoi l'Algérie reste hyper-dépendante des hydrocarbures? C'est parce qu'au niveau des décisions économiques beaucoup reste à faire. L'économie surdétermine l'action politique. En cas de chute des prix du baril de pétrole, les décisions seront prises sous la contrainte malgré les bons sentiments politiques ou les choix idéologiques. Aussi, c'est le moment idoine, loin de tout calcul électoraliste ou de toute tactique de pouvoir, de procéder à ces réformes.
La Cnltd appelle à une période de transition, vu la situation actuelle quelle lecture faites-vous de cette revendication?
Je n'adhère pas à cette vision des choses. Nous sommes dans un Etat qui fonctionne et qui a ses difficultés comme tous les Etats. Nous n'avons besoin d'aucune transition. Le pouvoir en place est en mesure d'opérer les réformes nécessaires pour aller de l'avant. C'est là où j'insiste pour des réformes sérieuses et profondes. Par exemple, nous ne pouvons pas continuer à ignorer le pouvoir local. Le pouvoir local doit revenir aux élus par le biais d'une décentralisation réelle et effective des décisions dans un grand nombre de domaines et ramener les walis à leur mission de veiller à l'ordre public et au respect des lois et réglementations et non pas de chef de chantier comme si nous étions toujours en 1970. L'Algérie est un pays trop vaste pour être gérée seulement à partir de la capitale. C'est cette insuffisante décentralisation dans la prise de décisions qui est à l'origine des émeutes répétées. Le pouvoir central est bien obligé de lâcher des morceaux de son autorité aux pouvoirs locaux.
A votre avis le problème se pose dans les lois ou dans l'application?
Evidemment, il y a des détournements de lois ou des non-applications. C'est parce que les contre-pouvoirs ne fonctionnent pas. Pour un bon fonctionnement de ces contre-pouvoirs, il faut un parti majoritaire fort et une opposition forte qui peuvent, les deux, dénoncer la non-application de ce qui a été voté et décidé. Au lieu de fragiliser les partis, y compris et surtout ceux du courant nationaliste, comme cela se passe depuis quelque temps, il faut les renforcer et les valoriser et les crédibiliser pour contribuer à améliorer la gouvernance: c'est en cela que je dis que le mode de gouvernance doit changer en vue de renforcer l'Etat de droit.
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