Maroc : 500 ponts complètement submergés par les eaux, indique Aziz Rebbah
le 02.12.2014 à 18h53 | Par Mohammed Jaabouk
Le coût financier des intempéries devra largement dépasser celui des inondations de 2009 dans la région du Gharb. Aziz Rebbah estime que l’ouverture des routes, juste pour assurer un retour à la normale, celle qui prévalait avant le 18 novembre, devrait nécessiter 1 milliard de dh.
Le passage du ministre du Transport et de l’Equipement, Aziz Rebbah, était très attendu cet après-midi, à la session des questions hebdomadaires à la Chambre des représentants. Le PJDiste, qui vient juste de rentrer d’une visite dans certaines régions sinistrées, a répondu à huit questions sur les inondations.
D’emblée, Rebbah a reconnu que les précipitations des derniers jours sont « sans précédent » et « exceptionnelles » dans des territoires réputés pour leur sécheresse légendaire. Ensuite, il a martelé devant les députés que le gouvernement Benkirane « était mobilisé avant, au moment et après les inondations ».
Le ministre a précisé que 1000 ponts, sur un total de 7500, sont dans une situation alarmante. Le programme de réhabilitation, a-t-il souligné, nécessite non pas deux ou trois ans mais plusieurs années, révélant que la facture finale pourrait dépasser les 6 milliards dh. Le PJDiste a donc reconnu devant les députés que les intempéries des derniers jours devraient coûter bien plus que les 4 milliards de dh dépensés en 2009, suite aux inondations qui avaient frappé la région du Gharb.
505 ponts complétement submergées par les eaux
Rebbah a estimé que le coût financier pour un simple retour à la normale d’avant le jeudi 19 novembre nécessitera 1 milliard de dh. Le PJDiste a précisé que 505 ponts sont complétement submergés par les eaux. Le titulaire du département des Transports et de l’Equipement a refusé, pour le moment, de pointer du doigt les responsabilités, arguant que l’urgence se situe dans l’ouverture des routes coupées et l'acheminement des aides aux sinistrés.
Mais la séance de cette après-midi à la Chambre des représentants n’a pas manqué de moments de tension entre Aziz Rebbah et certains députés de l’opposition notamment sur le cas d’un effondrement d’un nouveau pont à Tiznit. Le PJDiste a refusé d’endosser la responsabilité du drame, renvoyant la balle dans le camp de la société maîtresse d’ouvrage.
Comme lors du passage de Mohamed Hassad, un député du PPS, majorité gouvernementale, a appelé à la constitution d’une commission d’enquête parlementaire sur les ponts et les routes. Une demande à laquelle Aziz Rebbah a adhérée.
le 02.12.2014 à 18h53 | Par Mohammed Jaabouk
Le coût financier des intempéries devra largement dépasser celui des inondations de 2009 dans la région du Gharb. Aziz Rebbah estime que l’ouverture des routes, juste pour assurer un retour à la normale, celle qui prévalait avant le 18 novembre, devrait nécessiter 1 milliard de dh.
Le passage du ministre du Transport et de l’Equipement, Aziz Rebbah, était très attendu cet après-midi, à la session des questions hebdomadaires à la Chambre des représentants. Le PJDiste, qui vient juste de rentrer d’une visite dans certaines régions sinistrées, a répondu à huit questions sur les inondations.
D’emblée, Rebbah a reconnu que les précipitations des derniers jours sont « sans précédent » et « exceptionnelles » dans des territoires réputés pour leur sécheresse légendaire. Ensuite, il a martelé devant les députés que le gouvernement Benkirane « était mobilisé avant, au moment et après les inondations ».
Le ministre a précisé que 1000 ponts, sur un total de 7500, sont dans une situation alarmante. Le programme de réhabilitation, a-t-il souligné, nécessite non pas deux ou trois ans mais plusieurs années, révélant que la facture finale pourrait dépasser les 6 milliards dh. Le PJDiste a donc reconnu devant les députés que les intempéries des derniers jours devraient coûter bien plus que les 4 milliards de dh dépensés en 2009, suite aux inondations qui avaient frappé la région du Gharb.
505 ponts complétement submergées par les eaux
Rebbah a estimé que le coût financier pour un simple retour à la normale d’avant le jeudi 19 novembre nécessitera 1 milliard de dh. Le PJDiste a précisé que 505 ponts sont complétement submergés par les eaux. Le titulaire du département des Transports et de l’Equipement a refusé, pour le moment, de pointer du doigt les responsabilités, arguant que l’urgence se situe dans l’ouverture des routes coupées et l'acheminement des aides aux sinistrés.
Mais la séance de cette après-midi à la Chambre des représentants n’a pas manqué de moments de tension entre Aziz Rebbah et certains députés de l’opposition notamment sur le cas d’un effondrement d’un nouveau pont à Tiznit. Le PJDiste a refusé d’endosser la responsabilité du drame, renvoyant la balle dans le camp de la société maîtresse d’ouvrage.
Comme lors du passage de Mohamed Hassad, un député du PPS, majorité gouvernementale, a appelé à la constitution d’une commission d’enquête parlementaire sur les ponts et les routes. Une demande à laquelle Aziz Rebbah a adhérée.
Commentaire