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De mon coin préféré, où je m'installe fréquemment pour siroter mon café bien serré, j'observe cheminer les gens, Chacun voguant au gré de l'imminent. Par innocence.
Comme pour rattraper le temps, atteindre un mirage,
Ceux qui trottent en pensant, la tête dans les nuages,
Ceux qui marchent tête baissée, l'esprit dans les nuages,
Ceux qui s'empressent au présent, ne prenant compte de leur âge.
Ceux qui veulent à tous prix dépasser, obligeant foule et barrage,
Par innocence.
Urgent d'arriver à l'heure, par habitude que par devoir.
Coutumes apprises par coeur, sans culture ni savoir,
Moeurs hérités par capteur, furtivement dans le noir,
Ou contraints par la peur, de perdre le dîner du soir !
Je me lève malaisé, de cette scène répétitive, quasiment ivre,
Dégoûté de la manière dont l'être humain s'est inculqué pour vivre. Identiques, tous se ressemblent, pauvres ou riches.
Du jour au lendemain ! Par innocence.
De l'automatisme acquis avec régularité, à un matérialisme non mérité, oubliant la culture, l'élégance, l'humanisme. Suivant une civilisation imposée, mal enseignée, mal apprise, tantôt importée, tantôt captée, tantôt...tantôt... et le mutisme !
Par innocence .
Sur mon chemin de retour, mon regard se fixe sur une petite fille et sur un petit garçon du même âge. Ils avaient à peine quatre ou cinq ans, très sages. Se tenant par la main, la pureté au visage, souriant à la foule au passage, par innocence.
Ils n'évaluaient ni temps, ni la vitesse, ni le prix sur les étalages.
Ils n'avaient pas la notion des coûts de simples images, en images.
Ils ne se font pas la différence entre l'aboiement et le ramage. Ils n'en avaient pas besoin.
Je les observe un instant et constate au moins, que ces visages radieux sont purs, simples et innocents.
Puis j'ai compris que ce n'est pas par innocence qu'ils souriaient aux passants, après avoir analysé ce tableau en connaisseur.
L'innocence, c'est eux-mêmes ! Dans ce monde en pâtures.
Ils sont l'innocence en terre et en nature,
En forme et en gestes, ces douces créatures.
Ce qui me rend triste, atterré, c'est de penser qu'un jour, ils raisonneront comme ceux qui, j'observe chaque matin, de mon coin préféré.
AMEUR Ammar.
Comme pour rattraper le temps, atteindre un mirage,
Ceux qui trottent en pensant, la tête dans les nuages,
Ceux qui marchent tête baissée, l'esprit dans les nuages,
Ceux qui s'empressent au présent, ne prenant compte de leur âge.
Ceux qui veulent à tous prix dépasser, obligeant foule et barrage,
Par innocence.
Urgent d'arriver à l'heure, par habitude que par devoir.
Coutumes apprises par coeur, sans culture ni savoir,
Moeurs hérités par capteur, furtivement dans le noir,
Ou contraints par la peur, de perdre le dîner du soir !
Je me lève malaisé, de cette scène répétitive, quasiment ivre,
Dégoûté de la manière dont l'être humain s'est inculqué pour vivre. Identiques, tous se ressemblent, pauvres ou riches.
Du jour au lendemain ! Par innocence.
De l'automatisme acquis avec régularité, à un matérialisme non mérité, oubliant la culture, l'élégance, l'humanisme. Suivant une civilisation imposée, mal enseignée, mal apprise, tantôt importée, tantôt captée, tantôt...tantôt... et le mutisme !
Par innocence .
Sur mon chemin de retour, mon regard se fixe sur une petite fille et sur un petit garçon du même âge. Ils avaient à peine quatre ou cinq ans, très sages. Se tenant par la main, la pureté au visage, souriant à la foule au passage, par innocence.
Ils n'évaluaient ni temps, ni la vitesse, ni le prix sur les étalages.
Ils n'avaient pas la notion des coûts de simples images, en images.
Ils ne se font pas la différence entre l'aboiement et le ramage. Ils n'en avaient pas besoin.
Je les observe un instant et constate au moins, que ces visages radieux sont purs, simples et innocents.
Puis j'ai compris que ce n'est pas par innocence qu'ils souriaient aux passants, après avoir analysé ce tableau en connaisseur.
L'innocence, c'est eux-mêmes ! Dans ce monde en pâtures.
Ils sont l'innocence en terre et en nature,
En forme et en gestes, ces douces créatures.
Ce qui me rend triste, atterré, c'est de penser qu'un jour, ils raisonneront comme ceux qui, j'observe chaque matin, de mon coin préféré.
AMEUR Ammar.
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