C’est ce que pourrait dire le Tsar russe à l’oncle Sam US.
Voyons voir histoire de bien ... voir oeilfermé
Au Pentagone, quatre généraux US rigolent, dansent et chantent en tirant des bulles de bande dessinées d’une boite étiquetée naphtaline. Les bulles disent : « Russie, accumulation nucléaire ! Course aux armements de guerre froide ! Menace nucléaire russe ! » La légende en bas, entourée de notes de musique, dit : « Les jours heureux reviennent… » Caricature de Mike Thompson.
On en parle souvent de la menace (bidon ou non) d’une guerre nucléaire en Europe. S’il est vain de comparer la capacité nucléaire stratégique des USA et de la Russie en terme de nombre, on peut toujours le faire du point de vue qualitatif.
Prenons le PIB combiné des USA, de la France et de l’Angleterre et comparons-le à celui de la Russie. C’est évidemment la victoire à plate couture des premiers. Sauf que l’examen de l’arsenal nucléaire stratégique révèle une toute autre histoire. Le PIB à lui seul ne permet de gagner absolument rien.
Les élites de Washington et de Wall Street sont aujourd’hui en plein délire paranoïaque à propos d’une guerre nucléaire. Quelques études font toutefois allusion à l’évidence même, soit l’éclatante faiblesse stratégique des USA.
Énumérons quelques éléments de base :
• Les missiles balistiques intercontinentaux russes dotés de la technique de mirvage[*], qui atteignent une vitesse d’environ Mach 18. Ces missiles sont plus rapides que tout ce qui se trouve dans l’arsenal des USA. Ils sont en fait imbattables.
• La double calamité que sont les systèmes de défense antiaérienne S 400 et S 500. Moscou a convenu de vendre le S 400 à la Chine, ce qui rendra celle-ci imperméable à la puissance aérienne, aux missiles balistiques intercontinentaux et aux missiles de croisière des USA. De son côté, la Russie se polarise sur son tout nouveau S 500, qui donne au système de défense antimissile Patriot l’allure de missiles V2 remontant à la Seconde Guerre mondiale.
• Le missile Iskander russe, qui atteint une vitesse de Mach 7, qui a une portée de 400 km, dont la charge de 700 kg peut varier et dont la précision est d’environ cinq mètres. Bref, il s’agit d’une arme meurtrière contre des installations aériennes ou l’infrastructure logistique. L’Iskander peut frapper des cibles profondément à l’intérieur de l’Europe.
• À tout cela s’ajoute le Soukhoï T-50 PAK-FA.
Il faudrait que les guignols à l’Otan, qui rêvent d’une guerre contre la Russie, se munissent d’un système de défense à toute épreuve pour venir à bout des Iskanders. Sauf qu’ils n’en ont pas. De plus, ils auraient affaire aux S 400 que les Russes peuvent déployer sur la totalité du spectre.
Imaginons un instant le déploiement d’un nombre imposant de S-400 dans l’enclave de Kaliningrad. Ce serait assez pour rendre cauchemardesque toute opération aérienne de l’Otan à l’intérieur de l’Europe. D’autant plus que les bons vieux avions de combat de l’Otan coûtent une fortune. Imaginons maintenant les répercussions de centaines d’avions de combat détruits dans une Union européenne déjà dévastée financièrement et blessée à mort sous les coups de l’austérité.
Comme si ce n’était pas assez, personne ne connaît l’étendue exacte des capacités stratégiques de l’Otan. C’est motus et bouche cousue du côté de Bruxelles. Officieusement, ces capacités n’ont pas de quoi émerveiller et les services du renseignement russes le savent très bien.
En supposant que les guignols à l’Otan aient toujours l’intention de jouer à la guerre, Moscou a déjà dit très clairement que la Russie aurait recours à son immense arsenal, comptant plus de 5 000 armes nucléaires tactiques (et à toute autre mesure qui s’impose) pour défendre le pays contre une attaque conventionnelle de l’Otan. Qui plus est, quelques milliers de systèmes S 400 et S 500 suffisent pour bloquer une attaque nucléaire des USA.
Ce scénario apocalyptique ne fait même pas mention de l’alliance russo-chinoise, l’événement majeur des années 2010 qui change toute la donne en Eurasie.
Juste au cas où le groupe préconisant le pivot vers l’Asie commencerait aussi à nourrir de drôles d’idées à propos de l’Empire du Milieu, la Chine investit massivement une technologie permettant de faire rebondir des lasers contre des satellites, des missiles antisatellite, des sous-marins silencieux pouvant faire surface juste à côté de porte avions américains sans être détectés, ainsi qu’un missile antimissile Made in China, plus rapide que n’importe quel missile balistique intercontinental et capable de frapper un satellite réintégrant l’atmosphère.
Pour résumer, Pékin sait que la flotte de surface des USA est obsolète et indéfendable. Il va de soi aussi que la cadence de la modernisation chinoise dépasse largement celle des USA.
Une modeste proposition
Le baratin répété en boucle aux USA, c’est que la Russie cherche à devenir un empire du XXIesiècle.
Dans ses discours, Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères russe, a souvent expliqué en détail en quoi ces allégations sont de la pure foutaise. Ce qui s’est réellement produit, c’est que Moscou a adroitement dénoncé le bluff inspiré par Zbigniew Brzezinski en Ukraine, avec tous ses tenants et aboutissants.
L’Empire du Chaos est furieux et il n’y a rien d’étonnant à cela.
[*] La technique du mirvage permet d’équiper un missile de plusieurs têtes suivant chacune leur trajectoire en entrant dans l’atmosphère. Wikipédia
Source: extraits d'un article sur TLAXCALA.
Voyons voir histoire de bien ... voir oeilfermé
Au Pentagone, quatre généraux US rigolent, dansent et chantent en tirant des bulles de bande dessinées d’une boite étiquetée naphtaline. Les bulles disent : « Russie, accumulation nucléaire ! Course aux armements de guerre froide ! Menace nucléaire russe ! » La légende en bas, entourée de notes de musique, dit : « Les jours heureux reviennent… » Caricature de Mike Thompson.
On en parle souvent de la menace (bidon ou non) d’une guerre nucléaire en Europe. S’il est vain de comparer la capacité nucléaire stratégique des USA et de la Russie en terme de nombre, on peut toujours le faire du point de vue qualitatif.
Prenons le PIB combiné des USA, de la France et de l’Angleterre et comparons-le à celui de la Russie. C’est évidemment la victoire à plate couture des premiers. Sauf que l’examen de l’arsenal nucléaire stratégique révèle une toute autre histoire. Le PIB à lui seul ne permet de gagner absolument rien.
Les élites de Washington et de Wall Street sont aujourd’hui en plein délire paranoïaque à propos d’une guerre nucléaire. Quelques études font toutefois allusion à l’évidence même, soit l’éclatante faiblesse stratégique des USA.
Énumérons quelques éléments de base :
• Les missiles balistiques intercontinentaux russes dotés de la technique de mirvage[*], qui atteignent une vitesse d’environ Mach 18. Ces missiles sont plus rapides que tout ce qui se trouve dans l’arsenal des USA. Ils sont en fait imbattables.
• La double calamité que sont les systèmes de défense antiaérienne S 400 et S 500. Moscou a convenu de vendre le S 400 à la Chine, ce qui rendra celle-ci imperméable à la puissance aérienne, aux missiles balistiques intercontinentaux et aux missiles de croisière des USA. De son côté, la Russie se polarise sur son tout nouveau S 500, qui donne au système de défense antimissile Patriot l’allure de missiles V2 remontant à la Seconde Guerre mondiale.
• Le missile Iskander russe, qui atteint une vitesse de Mach 7, qui a une portée de 400 km, dont la charge de 700 kg peut varier et dont la précision est d’environ cinq mètres. Bref, il s’agit d’une arme meurtrière contre des installations aériennes ou l’infrastructure logistique. L’Iskander peut frapper des cibles profondément à l’intérieur de l’Europe.
• À tout cela s’ajoute le Soukhoï T-50 PAK-FA.
Il faudrait que les guignols à l’Otan, qui rêvent d’une guerre contre la Russie, se munissent d’un système de défense à toute épreuve pour venir à bout des Iskanders. Sauf qu’ils n’en ont pas. De plus, ils auraient affaire aux S 400 que les Russes peuvent déployer sur la totalité du spectre.
Imaginons un instant le déploiement d’un nombre imposant de S-400 dans l’enclave de Kaliningrad. Ce serait assez pour rendre cauchemardesque toute opération aérienne de l’Otan à l’intérieur de l’Europe. D’autant plus que les bons vieux avions de combat de l’Otan coûtent une fortune. Imaginons maintenant les répercussions de centaines d’avions de combat détruits dans une Union européenne déjà dévastée financièrement et blessée à mort sous les coups de l’austérité.
Comme si ce n’était pas assez, personne ne connaît l’étendue exacte des capacités stratégiques de l’Otan. C’est motus et bouche cousue du côté de Bruxelles. Officieusement, ces capacités n’ont pas de quoi émerveiller et les services du renseignement russes le savent très bien.
En supposant que les guignols à l’Otan aient toujours l’intention de jouer à la guerre, Moscou a déjà dit très clairement que la Russie aurait recours à son immense arsenal, comptant plus de 5 000 armes nucléaires tactiques (et à toute autre mesure qui s’impose) pour défendre le pays contre une attaque conventionnelle de l’Otan. Qui plus est, quelques milliers de systèmes S 400 et S 500 suffisent pour bloquer une attaque nucléaire des USA.
Ce scénario apocalyptique ne fait même pas mention de l’alliance russo-chinoise, l’événement majeur des années 2010 qui change toute la donne en Eurasie.
Juste au cas où le groupe préconisant le pivot vers l’Asie commencerait aussi à nourrir de drôles d’idées à propos de l’Empire du Milieu, la Chine investit massivement une technologie permettant de faire rebondir des lasers contre des satellites, des missiles antisatellite, des sous-marins silencieux pouvant faire surface juste à côté de porte avions américains sans être détectés, ainsi qu’un missile antimissile Made in China, plus rapide que n’importe quel missile balistique intercontinental et capable de frapper un satellite réintégrant l’atmosphère.
Pour résumer, Pékin sait que la flotte de surface des USA est obsolète et indéfendable. Il va de soi aussi que la cadence de la modernisation chinoise dépasse largement celle des USA.
Une modeste proposition
Le baratin répété en boucle aux USA, c’est que la Russie cherche à devenir un empire du XXIesiècle.
Dans ses discours, Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères russe, a souvent expliqué en détail en quoi ces allégations sont de la pure foutaise. Ce qui s’est réellement produit, c’est que Moscou a adroitement dénoncé le bluff inspiré par Zbigniew Brzezinski en Ukraine, avec tous ses tenants et aboutissants.
L’Empire du Chaos est furieux et il n’y a rien d’étonnant à cela.
[*] La technique du mirvage permet d’équiper un missile de plusieurs têtes suivant chacune leur trajectoire en entrant dans l’atmosphère. Wikipédia
Source: extraits d'un article sur TLAXCALA.
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