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Hollande - Poutine : les dessous d'un coup de théâtre diplomatique

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  • Hollande - Poutine : les dessous d'un coup de théâtre diplomatique

    Le Figaro Par François-Xavier Bourmaud Mis à jour le 06/12/2014 à 16:52

    François Hollande et Vladimir Poutine, ce samedi à Moscou.


    L'opération a été montée dans le plus grand secret : François Hollande a profité de son déplacement au Kazakhstan pour organiser une rencontre avec Vladimir Poutine sur le chemin du retour. Il a notamment plaidé pour la fin du conflit en Ukraine. «Il faut éviter qu'il y ait d'autres murs qui viennent nous séparer», lui a-t-il dit.

    De notre envoyé spécial à Astana et Moscou

    Coup de théâtre diplomatique dans la crise ukrainienne. En déplacement au Kazakhstan pour une visite officielle de deux jours, François Hollande a profité du vol retour samedi pour s'arrêter à Moscou et rencontrer Vladimir Poutine. L'avion présidentiel a atterri à 14 heures (heure française) à l'aéroport de la capitale russe. Accueilli à la sortie de l'avion par l'ambassadeur français, François Hollande a immédiatement filé vers le pavillon d'honneur où l'attendait Vladimir Poutine pour une entrevue de plus d'une heure.

    Avant de s'entretenir en privé, Francois Hollande et Vladimir Poutine ont échangé quelques mots devant le presse. «Votre visite d'aujourd'hui, bien qu'elle soit assez courte, est une vraie visite de travail», a assuré Poutine. «J'ai entendu votre discours. Il faut éviter qu'il y ait d'autres murs qui viennent nous séparer», lui a repondu Hollande dans une allusion directe au mur de Berlin, symbole de la guerre froide et de l'opposition des blocs de l'est et de l'ouest.

    La visite de Hollande est la première d'un dirigeant occidental en Russie depuis le début de la grave crise ukrainienne.

    À l'issue de cet échange, Vladimir Poutine a déclaré que la Russie soutenait l'intégrité territoriale de l'Ukraine et qu'il espérait qu'un cessez-le-feu serait rapidement en place dans l'est du pays. Il a ajouté que la question de la livraison des Mistral n'avait pas été abordée lors de cette discussion mais a dit espérer que la France respecterait le contrat.
    Geste fort

    Dans la matinée, l'annonce de la rencontre entre les deux hommes avait créé la surprise, sur fond d'accroissement des tensions entre la France et la Russie. Mais l'Elysée avait soigneusement maintenu le secret autour de ce tête-à-tête, envisagée en réalité de longue date. La route aérienne vers le Kazakhstan survole la Russie et, bien avant son départ, François Hollande avait demandé à ses services d'étudier la possibilité de s'arrêter à Moscou, sur le chemin du retour d'Astana. Le discours martial de Vladimir Poutine contre l'Occident a achevé de convaincre le président de la République d'effectuer un geste fort, lui offrant un timing parfait pour réaliser l'opération.

    Encore fallait-il réussir à convaincre Vladimir Poutine d'accepter la rencontre.

    Pour cela, François Hollande s'est efforcé d'abord de ménager le président russe, en dépit de l'agressivité de son discours à l'encontre de l'Occident. Lorsqu'il est interrogé vendredi à Astana sur la crise ukrainienne, lors de sa conférence de presse avec son homologue kazakhstanais Noursoultan Nazarbaïev, il mesure son propos et appelle à «la désescalade verbale» mais aussi sur le terrain. «Il y avait pourtant de quoi réagir de façon beaucoup plus négative», explique-t-on dans l'entourage du chef de l'Etat. Mais ce dernier ne veut pas braquer Vladimir Poutine. Le risque est trop important, les enjeux trop cruciaux pour prendre le risque de rompre le contact avec le chef du Kremlin. «Je suis dans une position de dialogue», assure François Hollande qui a relevé que le président russe pouvait certes se montrer très dur dans ses propos mais que dans le même temps, il laissait toujours des ouvertures, ne fermait jamais la porte. «Poutine est à la fois miel et acide. Il peut commencer doux et finir dur, mais il n'est jamais tiède», observe un proche du président de la République.

    Quitte à paraître trop mesuré dans sa réaction, François Hollande choisit donc d'essayer de maintenir le fil de plus en plus ténu du dialogue. Il est aidé en cela par Noursoultan Nazarbaïev. Le président kazakhstanais connaît bien son homologue russe. Les deux dirigeants partagent 3000 kilomètres de frontière, ils sont en dialogue constant. Noursoultan Nazarbaïev facilite l'organisation de la rencontre entre François Hollande et Vladimir Poutine. Et c'est finalement vendredi soir à Almaty que la décision d'organiser la rencontre est actée. François Hollande appelle immédiatement Angela Merkel au téléphone pour l'informer de son initiative. Le temps de caler les derniers détails, l'entrevue entre les deux hommes est officiellement annoncée à 8 heures par les services de l'Elysée, alors que la délégation française s'apprête à embarquer pour regagner Paris. Quelques instants avant de décoller pour Moscou, François Hollande confie dans son avion: «C'est un moment important. C'est pour cela qu'il ne fallait pas le rater».
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    pure agitation d'un Français qui tient à sauvegarder ses marchés en Russie et trouver une solution honorable à la rétention du BPC que les russes lui ont acheté et payé mais qu'il n'a pas livré contrairement aux relations commerciales internationales...

    une démarche qui pour le massacreur de Tchétchènes est perçue comme une faiblesse d'un Président qui n'a plus la côte auprès de ses citoyens .

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    • #3
      pure agitation d'un Français qui tient à sauvegarder ses marchés en Russie
      aah ici ca devient juste une agitation envers un pays souverain, contrairement aux ex colonie

      http://www.algerie-dz.com/forums/sho...12&postcount=2
      بارد وسخون
      M.Alhayani

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      • #4
        aah ici ca devient juste une agitation envers un pays souverain, contrairement aux ex colonie
        aucune comparaison des rapports de la France avec ses colonies où elle a toujours était très présente et ceux qu'elle a avec la Russie à qui elle doit sa libération de l'occupation allemande. HOLLANDE se sent géant face à BOUTEFLIKA mais est un nain devant POUTINE. Le Français en cherchant le dialogue très médiatisé avec le Russe porte un costume trop grand pour lui .

        au fait qui peut nous montrer le HOLLANDE en chapka ?

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        • #5
          @khore

          http://cdn-new-europe1.ladmedia.fr/v...an-DR-1280.jpg
          Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
          Mahomet

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          • #6
            @gdesmon

            merci

            selon certains commentaires du net les services de communication de l'Elysée essaient de retirer cette photo trouvée peu flatteuse.

            elle est plutôt pas mal...

            Commentaire

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