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La section Moyen-Orient du magazine Forbes a publié récemment une étonnante liste des 200 femmes les plus puissantes et les plus influentes du monde arabe pour l’année 2014.
Ce recensement est un regroupement de trois listes desquelles ont émergé 59 responsables gouvernementaux, 85 hauts gestionnaires d’entreprises familiales et 56 gestionnaires dans des entreprises privées, publiques ou cotées en bourses.
Des 59 femmes influentes au sein des différents gouvernements arabes, on dénombre 41 ministres, 8 parlementaires et 2 ambassadrices. Étonnamment, l’Arabie Saoudite wahhabite vient en tête du palmarès avec 9 femmes influentes, suivie par l’Algérie (7), Oman (6), les Émirats Arabes Unis (5), la Jordanie (6), le Maroc (6), l’Égypte (5), le Bahreïn (4), la Tunisie (3), le Yémen (3), le Kuwait (2), le Qatar (1), le Liban (1) et la Libye (1).
Dans la liste des 85 gestionnaires influentes au sein d’entreprises familiales issues du monde arabe, c’est encore une monarchie du Golfe qui tient le haut du pavé. Avec 15 représentantes, les Émirats Arabes unis sont en tête du palmarès et suivis de l’Arabie Saoudite (12) l’Égypte (10), le Bahreïn (9), le Liban (9), le Qatar (7), la Jordanie (6), le Kuwait (5), Oman (3), le Maroc (3), l’Irak (2), la Palestine (2), la Syrie (1) et l’Algérie (1).
Quant à la liste des 56 femmes arabes influentes au sein des directions des entreprises privées, publiques ou cotées en bourses, l’Égypte vient en tête du palmarès, avec 14 dirigeantes, devant le Kuwait (10), les Émirats arabes unis (6), l’Arabie Saoudite (6), le Liban (6), la Jordanie (5), Oman (3), le Maroc (2), l’Irak (1), la Palestine (1), le Bahreïn (1) et le Qatar (1).
Quand on rassemble les données des trois listes, ce qui est frappant du classement des 200 femmes les plus influentes dans le monde arabe, c’est que les monarchies du Golfe, reconnues comme les plus conservatrices de la région, sont les plus représentatives. Ainsi, même si l’Égypte trône sur le palmarès avec 29 femmes puissantes, à elles seules, les six monarchies arabes du Golfe totalisent 105 femmes influentes dans le monde arabe.
Concernant les méthodologies adoptées par les rédacteurs de cette liste de Forbes Moyen-Orient, pour la liste des gouvernements, ils ont appliqué quatre critères de sélection: l’influence de la dirigeante sur les recettes et le budget; son degré de pouvoir par rapport au poste gouvernemental; les indicateurs économiques de son pays, comme le PNB et le PIB par habitant ainsi que l’ancienneté au sein du gouvernement.
Pour les entreprises familiales, ils ont appliqué sept critères: le degré d’influence associée à la fonction; les années d’expérience; la génération à laquelle appartient la dirigeante; le poids médiatique; l’ancienneté; le nombre de pays où l’entreprise est présente et le nombre d’employés.
Enfin, concernant la liste des compagnies privées, publiques ou celles cotées en bourse, six critiques ont été fixés: le degré de pouvoir associé à la fonction; les années d’expérience; le poids médiatique; l’ancienneté; le nombre de pays où l’entreprise est présente et le nombre d’employés.
Pour avoir accès aux données des entreprises, les rédacteurs de Forbes ont colligé les informations requises directement dans les états financiers déclarés, les sites officiels ou via le contact direct des entreprises concernées.
Par Hassan Serraji
Metro Montreal
Ce recensement est un regroupement de trois listes desquelles ont émergé 59 responsables gouvernementaux, 85 hauts gestionnaires d’entreprises familiales et 56 gestionnaires dans des entreprises privées, publiques ou cotées en bourses.
Des 59 femmes influentes au sein des différents gouvernements arabes, on dénombre 41 ministres, 8 parlementaires et 2 ambassadrices. Étonnamment, l’Arabie Saoudite wahhabite vient en tête du palmarès avec 9 femmes influentes, suivie par l’Algérie (7), Oman (6), les Émirats Arabes Unis (5), la Jordanie (6), le Maroc (6), l’Égypte (5), le Bahreïn (4), la Tunisie (3), le Yémen (3), le Kuwait (2), le Qatar (1), le Liban (1) et la Libye (1).
Dans la liste des 85 gestionnaires influentes au sein d’entreprises familiales issues du monde arabe, c’est encore une monarchie du Golfe qui tient le haut du pavé. Avec 15 représentantes, les Émirats Arabes unis sont en tête du palmarès et suivis de l’Arabie Saoudite (12) l’Égypte (10), le Bahreïn (9), le Liban (9), le Qatar (7), la Jordanie (6), le Kuwait (5), Oman (3), le Maroc (3), l’Irak (2), la Palestine (2), la Syrie (1) et l’Algérie (1).
Quant à la liste des 56 femmes arabes influentes au sein des directions des entreprises privées, publiques ou cotées en bourses, l’Égypte vient en tête du palmarès, avec 14 dirigeantes, devant le Kuwait (10), les Émirats arabes unis (6), l’Arabie Saoudite (6), le Liban (6), la Jordanie (5), Oman (3), le Maroc (2), l’Irak (1), la Palestine (1), le Bahreïn (1) et le Qatar (1).
Quand on rassemble les données des trois listes, ce qui est frappant du classement des 200 femmes les plus influentes dans le monde arabe, c’est que les monarchies du Golfe, reconnues comme les plus conservatrices de la région, sont les plus représentatives. Ainsi, même si l’Égypte trône sur le palmarès avec 29 femmes puissantes, à elles seules, les six monarchies arabes du Golfe totalisent 105 femmes influentes dans le monde arabe.
Concernant les méthodologies adoptées par les rédacteurs de cette liste de Forbes Moyen-Orient, pour la liste des gouvernements, ils ont appliqué quatre critères de sélection: l’influence de la dirigeante sur les recettes et le budget; son degré de pouvoir par rapport au poste gouvernemental; les indicateurs économiques de son pays, comme le PNB et le PIB par habitant ainsi que l’ancienneté au sein du gouvernement.
Pour les entreprises familiales, ils ont appliqué sept critères: le degré d’influence associée à la fonction; les années d’expérience; la génération à laquelle appartient la dirigeante; le poids médiatique; l’ancienneté; le nombre de pays où l’entreprise est présente et le nombre d’employés.
Enfin, concernant la liste des compagnies privées, publiques ou celles cotées en bourse, six critiques ont été fixés: le degré de pouvoir associé à la fonction; les années d’expérience; le poids médiatique; l’ancienneté; le nombre de pays où l’entreprise est présente et le nombre d’employés.
Pour avoir accès aux données des entreprises, les rédacteurs de Forbes ont colligé les informations requises directement dans les états financiers déclarés, les sites officiels ou via le contact direct des entreprises concernées.
Par Hassan Serraji
Metro Montreal
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