Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Situation politique en Algérie. Messages et inquiétudes de Bruxelles Europe

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Situation politique en Algérie. Messages et inquiétudes de Bruxelles Europe

    Situation politique en Algérie. Messages et inquiétudes de Bruxelles
    Europe



    TSA, Politique - le 7 décembre 2014 à 18 h 58 min - Achira Mammeri.


    La situation politique en Algérie inquiète l’Union européenne. Si officiellement aucune réserve n’a été exprimée par Bruxelles au lendemain de la réélection de Bouteflika pour un quatrième mandat, dans les coulisses le ton est tout autre. « La situation politique en Algérie est difficile. Malheureusement la transition démocratique souhaitée et espérée aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, avec la tenue des dernières élections présidentielles, n’a pas été menée à terme », déplore une source diplomatique européenne lors d’une rencontre avec des médias algériens à Bruxelles, dont TSA.

    Selon la même source, les autorités à Alger confondent stabilité et démocratie. « Une thèse battue en brèche » par les révolutions arabes notamment en Tunisie, selon le diplomate. « Un régime autoritaire ne peut prétendre garantir la stabilité. L’ex-président tunisien Zine Abbidine Ben Ali a régné pendant des années dans un pays qu’il considérait comme stable, on connait la suite », soutient notre source. Un autre diplomate européen est plus explicite, en estimant qu’en Algérie « beaucoup de choses restent à faire ».

    Parmi lesquelles, il cite l’urgence « de rajeunir » la classe politique. «La classe politique en Algérie a vieilli. Je ne fais pas seulement allusion à l’âge mais j’insiste sur l’esprit et les idées », explique-t-il. Pour l’Europe, l’Algérie ne peut plus se permettre « de tourner le dos aux contextes régionaux ».

    Parmi les indices de cette « transition inachevée » évoquée par notre source, il y a « la réélection pour un quatrième mandat d’un président malade ». Et la présence en force du « FLN dans les instances élues ». « On a beaucoup de respect pour le FLN et pour son combat pour l’indépendance de l’Algérie mais évoluer, entamer un processus démocratique et un renouvellement de la classe politique, constituent des impératifs pour ce beau pays », pense notre source, avant de reconnaître que c’est à l’Algérie de choisir « le chemin qui lui convient ».

    L’Union européenne craint pour ses relations avec l’Algérie. «Nous défendons les transitions pacifiques », tente de rassurer le diplomate. Un changement « brusque » peut créer des relations « tendues et instables » entre les deux rives de la Méditerranée ». Un scénario non souhaité à Bruxelles. L’autre crainte clairement affichée par l’UE, c’est celle de voir « le vide causé par le vieillissement de la classe politique et par l’absence de repères politiques, comblé par les islamistes radicaux ». Et le « désastre libyen » est cité en exemple.

    L’Union européenne tient-elle ce même discours avec les autorités algériennes ? « Oui », assure notre interlocuteur. Mais les réponses apportées par les autorités algériennes s’avèrent à chaque fois non convaincantes. « Vous avez un pays orgueilleux. Lorsque j’évoque ces aspects avec les autorités algériennes, elles sont sur la défensive », confie le diplomate européen. Alger évoque souvent l’expérience douloureuse de la décennie noire comme « prétexte » pour justifier le statu quo, selon le même diplomate. Un argument loin de convaincre l’UE : « il faut dépasser cette période et amorcer un vrai changement démocratique », plaide-t-il. Acheter la paix sociale, « en distribuant l’argent du pétrole ne peut constituer une alternative au changement politique », avertit-il.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Il faut aussi que certains diplomates fassent leur mea culpa concernant certaines interventions désastreuses, au nom de "principes" selectifs. L'Algérie suit son propres processus historique et refuse que certains s'y immiscent, de la meme manière que l'Europe refuse que d'autres puissances s'immiscent dans certains choix stratégiques en Europe. A moins que la diplomatie européenne balbutiante n'est qu'un outil au mains de diplomaties agicantes sans vouloir le paraitre, et que la renégociation de certains accords dérange...

    La visite puis les déclarations européennes présagent d'une offensive politique certaine.... A force d'amateurisme, méconnaissance des réalités, et d'aventurisme politique, ils obtiendront l'inverse de ce qui est affiché, l'Egypte devrait mieux les renseigner sur les mecanismes...
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      Alger dénonce une ingérence de Bruxelles dans ses affaires intérieures
      TSA - le 8 décembre 2014 à 12 h 17 min - Ali Idir.


      En réponse aux reproches et aux critiques des diplomates de Bruxelles, Alger crie à l’ingérence dans ses affaires intérieures. « On n’accepte pas que l’Union européenne ou une autre partie s’immisce dans nos affaires internes », tonne une source diplomatique algérienne autorisée qui s’étonne de la méthode choisie par les diplomates européens pour s’exprimer sur la situation politique en Algérie. « Nous ne comprenons pas pourquoi ces diplomates ont préféré contourner les espaces de dialogue réguliers pour s’exprimer d’une façon informelle dans la presse », s’interroge le diplomate algérien.

      La main du Maroc

      Alger conteste la forme de l’intervention de Bruxelles, tout en se disant disponible à discuter sur certains sujets évoqués par les diplomates européens. « Nous sommes ouverts à la discussion. Sur la règle 49/51 par exemple, on peut donner des explications. Mais il y a bien sûr des lignes rouges, des sujets qu’on ne peut pas aborder avec nos partenaires européens », souligne notre source qui soupçonne le Maroc d’être en partie derrière cette « attaque » de l’Union européenne contre l’Algérie. « Il y a un diplomate européen qui est connu pour être un pro-Marocain. Et on se demande d’ailleurs pourquoi l’Union européenne ne dit rien sur la spoliation par le Maroc des richesses du Sahara occidental », souligne la même source.

      Pour Alger, l’Union européenne « ne cherche que ses intérêts économiques » en Algérie. « L’Algérie n’est pas dans le sens du vent sur de nombreux sujets internationaux. Il y a des pressions de l’Union européenne pour qu’on change de position. Il y a bien sûr le Sahara occidental et la Libye où ils (les Européens) veulent qu’on fasse le sale boulot, ce qui est totalement exclu », affirme notre source.
      TSA devient un espace d'échange de message codés diplomatiques. La sortie "diplomatique" bruxelloise est suffisamment maladroite pour être notée. Le moindre petit diplomate, du fin fond d'un bureau sombre sait qu'on ne s'adresse pas de cette manière aux autorités algériennes... Que cherchent réellement les cercles qui agitent cette "diplomatie médiatique"...
      Othmane BENZAGHOU

      Commentaire


      • #4
        Un autre diplomate européen est plus explicite, en estimant qu’en Algérie « beaucoup de choses restent à faire ». Parmi lesquelles, il cite l’urgence « de rajeunir » la classe politique.
        La classe politique rajeunie

        Commentaire


        • #5
          Avec une tête de champion du monde à gauche, le "plus briant d'entre nous". On a eu déjà le moins pire d'entre nous...

          Un très mauvais service que rend l'Europe à ces guignols, et ils ne s'en rendent même pas compte, à droite comme à gauche...
          Othmane BENZAGHOU

          Commentaire


          • #6
            notre source
            le pauvre on lui fait dire tout et n'importe quoi

            Commentaire


            • #7
              Saha Ott

              L'article conforme une chose..
              La récente partouze entre "CNLTD et délégation européenne" a bel et bien eu lieu

              Commentaire


              • #8
                Ce qui fait désormais de la CNLTD aux yeux des algériens, une très très mauvaise compagnie. Ils auront collectionné toutes les conneries, ces bouffons, et ceux qui les agitent. Le désespoir mène certains à des chemins de plus en plus hasardeux...

                Les leçons de Saint Egidio, qui a regroupé une grande majorité de la classe politique algérienne, ne semble pas encore être comprises par certains diplomates en herbe...
                Dernière modification par ott, 08 décembre 2014, 13h55.
                Othmane BENZAGHOU

                Commentaire


                • #9
                  Bruxelles ne peut parler encore au nom de tous les Européens. Ils sont loin de fédérer toute l'Europe à l'austérité. Les coupes budgétaires sont obligatoires mais ne doivent pas aller à l'encontre de la croissance. C'est la dignité des Européens qui est en jeu. Comment peut on reprocher à la Grèce de stimuler son économie pour sauvegarder le modèle démocratique des libertés dont se revendique ce pays ? Il faut trouver du travail pour les Grecs en Europe. Leur parler d'austérité, c'est comme si on leur disait de renoncer à la liberté. C'est cela que les multinationales US provoquent dans le monde ? NON. Il ne faut pas en douter, même si aux USA il y a des tentations anti liberté comme les lois d'ingérence économiques pour les faillites. Je ne parle pas de la Chine et son économie autiste. Autiste car elle a trop voulu diriger privilégiant le contrôle à la liberté. Au lieu d'avoir une croissance démographique harmonieuse dans la liberté, la Chine croît en habitants anarchiquement dans l'austérité et la misère. Ils vous opposeront des arguments comme quoi tous les Chinois travaillent, mais ils oublient de dire que l'économie dirigée nivelle par le bas la croissance car l'objectif de bonheur est perdu dans cette fumisterie au non d'une prétendue justice à vouloir faire vivre le maximum dans le minimum vital, comme si nos ambitions devaient s'en contenter. Parce que la liberté a aussi besoin de la réussite par l'argent, vous ne pouvez enfermer Chinois et Européens dans cette limitation comme quand on ne comprend de la vie que le sort trajique de la mort du corps. L'austérité est un frein à l'Esprit qui donne la vie
                  Dernière modification par jour, 08 décembre 2014, 13h29.

                  Commentaire


                  • #10
                    Les leçons de Saint Egidio, qui a regroupé une grande majorité de la classe politique algérienne, ne semble pas encore être comprises par certains diplomates en herbe...
                    On peu au moin être sure qu'un parti à tirer les bonne leçon.... il faut toujours se vendre au pouvoir , quitte à vendre son âme.n'est pas Da-elho qui le veut.
                    شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

                    Commentaire


                    • #11
                      On peu au moin être sure qu'un parti à tirer les bonne leçon.... il faut toujours se vendre au pouvoir , quitte à vendre son âme.n'est pas Da-elho qui le veut.
                      Bien au contraire, certains singent du Dalho mal compris, et très mal, et partent d'une "analyse" diamétralement fausse. Ils "analysent", que le pouvoir est faible, or il n'a jamais été aussi fort depuis 94, et le Saint Egidio 1 et 2, qui ont accouchés d'une souris. Dalho en a tiré les conséquences et a adapté sa stratégie, des clowns, qui anonent des leçons mal apprises, et récitent, non...

                      Quant à "se vendre", un vocable très surprenant chez certains soutien des militaires, qui ont l'habitude de s'exécutent. En civil, j'utilise d'autres termes que ceux qui te sient, ceux d'une vision pragmatique et réaliste de la réalité politique nationale, en ne perdant pas l'essentiel, c'est à dire, l'intérêt national...
                      Othmane BENZAGHOU

                      Commentaire


                      • #12
                        L'OPEP se dépasse politiquement même en Saudiya pour aller notamment dans le sens des intérêts DZ. Cependant, cette responsabilité n'est pas encore pleinement assumée que ce soit en Algérie ou aux USA pour ne citer que ceux-là. Le cadre des votations dans une intention de justice sociale dépasse de loin les intérêts nationaux. C'est de cela que les Américains ont été entravés par ceux qui cherchaient à faire porter le chapeau d'un développement anarchique de leurs pays aux responsables US, contraints à de timides recommandations sur la croissance et les libertés. M. Obama devrait adopter la même stratégie que l'OPEP, en privilégiant surtout une croissance extraUS. Ce n'est pas une sournoiserie comme le disait Jaurès très justement, puisque le soutien à la justice sociale dans les zones productives est une compensation aux contraintes économiques, dans le sens où la justice sociale dans le socialisme libéralisme ou autre permettra le luxe de faire exister la liberté dans un développement harmonieux. Dans le cas contraire où les incidences sur l'évolution chinoise seraient négligées, on irait vers une mondialisation anarchique car non solidaire d'un point de vue politique. L'implication politique russe en Ukraine et en Chine devrait aller dans le même sens. La richesse donne à M. Poutine des responsabilités lourdes devant les Russes les Européens les Chinois et d'autres encore. Ce n'est pas de l'ingérence comme le pensent les USA, c'est de l'Humanisme de Haute Cause.
                        Dernière modification par jour, 08 décembre 2014, 18h01.

                        Commentaire

                        Chargement...
                        X