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MADANI MEZRAG LE SOUTIENT- Le retour de l’ex-FIS est une «question de temps»

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  • MADANI MEZRAG LE SOUTIENT- Le retour de l’ex-FIS est une «question de temps»

    La nouvelle constitution annoncée pour l’année prochaine dans le sillage du projet présidentiel portant révision de la loi fondamentale du pays, consacrera-t-elle le retour sur la scène du tristement célèbre ex-FIS sous une forme ou une autre ?
    M. Kebci - Alger (Le Soir) L’AIS a tenu, à la mi-août dernier, une université en bonne et due forme dans les montagnes de Jijel, avec l’autorisation tacite de toutes les institutions du pays dont celle de l’ANP.
    Un aspect réglementaire lié à l’activité publique d’une organisation censée être interdite et ce, conformément au décret présidentiel portant dissolution de cet appendice militaire de l’ex-FIS, au sujet duquel au niveau du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, on n’a pas jugé utile d’émettre un quelconque commentaire. Le chargé à la communication du département que dirige Tayeb Belaïz n’a pas voulu se prononcer, affirmant avoir eu vent de l’information comme «tout lecteur». Ceci avant de soutenir que «seul le DG des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère était «habilité» à se prononcer sur ce sujet. Mais ce dernier était injoignable malgré maints appels et notre interlocuteur a fini par nous apprendre que le concerné «était» en congé.
    Mais au-delà de cette facette réglementaire, c’est le contenu de l’intervention de Madani Mezrag lors de cette université d’été pourtant dédiée à la Palestine et ses aveux faits à notre confrère El Khabar, hier dimanche, qui doivent interpeller. «Ce n’est pas la première fois que nous organisons une activité et cette université d’été a été tenue certes sans autorisation mais toutes les institutions du pays dont l’armée étaient au courant. Notre activité est officielle avec l’Etat et quand nous activons, nous informons toutes les institutions concernées», affirmera Mezrag. Et de poursuivre : «Nos relations avec les institutions de l’Etat n’ont jamais cessé et nous n’avons pas coupé les contacts et nos relations avec les services chargés de finaliser le dossier des membres de notre organisation.» Celui qui a été reçu, l’été dernier, à la présidence de la République en tant que personnalité nationale dans le cadre des concertations autour du projet de révision constitutionnelle, ira plus loin dans ses «confidences». «Nous n’avons certes pas déposé notre dossier d’agrément, mais cela ne veut pas dire que nous ne disposons pas de tous nos droits. Car nous sommes conscients de la lutte au plus haut sommet du système, d’où notre stratégie empreinte de sagesse pour nous imposer et consolider notre position. Nous ne voulions pas nous précipiter pour que l’on ne complote pas contre nous.»
    Et à Mezrag de considérer que «le problème de l’agrément est une question de temps et qu’il sera réglé prochainement dans le cadre du projet de révision constitutionnelle. Les gens soucieux de sauver le pays, qu’ils soient du système ou des nôtres, ont demandé de nous plus de compréhension». Il poursuivra : «nous nous apprêtions à déposer le dossier d’agrément pour que nos activités soient en règle avec la Constitution, la loi et la légitimité».
    M. K.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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