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L’effondrement des cours pétroliers mondiaux risque de compromettre, dans le cas où cette tendance perdure, pas moins de 150 milliards de dollars de projets d’investissements pétroliers dans le monde, selon des estimations publiées hier par un cabinet d’études norvégien.
«Tout dépendra de ce que les compagnies pétrolières décideront de faire, mais si elles ne développent pas les gisements rentables à partir d’un baril de plus de 80 dollars, 150 milliards de dollars passeront à la trappe», a ainsi déclaré, à l’AFP, Per Magnus Nysveen, chef de l’analyse chez Rystad Energy.
Alors que les coûts du secteur pétrolier sont déjà élevés, la chute actuelle des prix du pétrole, expliquent des analystes, oblige les compagnies pétrolières soucieuses de préserver leurs liquidités, à différer, voire à annuler, la mise en exploitation de certains gisements. «Tout ce qui a un coût élevé sera vulnérable: l’Arctique, les sables bitumineux et les petits projets en eaux profondes», a encore soutenu M. Nysveen, ajoutant que «tous les pays vont souffrir. La Russie va souffrir à cause de l’Arctique.
Le Canada et l’Alaska vont souffrir (...) tandis que l’huile de schiste aux Etats-Unis est devenue moins chère à produire et ne devrait donc pas souffrir autant». A titre d’exemple, le géant norvégien Statoil a décidé de temporiser quant au projet de développement de Johan Castberg, un énorme gisement pétrolier dans l’Arctique, dont les réserves sont estimées entre 400 et 600 millions de barils, mais dont la mise en exploitation s’annonce très coûteuse. Depuis juin dernier, faut-il rappeler, les cours pétroliers ont chuté de plus de 40%.
Hier, le brent, coté à Londres, s’échangeait autour de 69 dollars le baril. Sans aller jusqu’à dévoiler ses prévisions sur les évolutions attendues du marché pétrolier, Rystad Energy écarte néanmoins l’hypothèse d’une remontée des cours dans l’immédiat. «L’offre est vraiment surabondante aujourd’hui et nous pensons qu’elle sera encore plus surabondante au début de l’année prochaine», a estimé en ce sens M. Nysveen.
A. R.
El Watan
«Tout dépendra de ce que les compagnies pétrolières décideront de faire, mais si elles ne développent pas les gisements rentables à partir d’un baril de plus de 80 dollars, 150 milliards de dollars passeront à la trappe», a ainsi déclaré, à l’AFP, Per Magnus Nysveen, chef de l’analyse chez Rystad Energy.
Alors que les coûts du secteur pétrolier sont déjà élevés, la chute actuelle des prix du pétrole, expliquent des analystes, oblige les compagnies pétrolières soucieuses de préserver leurs liquidités, à différer, voire à annuler, la mise en exploitation de certains gisements. «Tout ce qui a un coût élevé sera vulnérable: l’Arctique, les sables bitumineux et les petits projets en eaux profondes», a encore soutenu M. Nysveen, ajoutant que «tous les pays vont souffrir. La Russie va souffrir à cause de l’Arctique.
Le Canada et l’Alaska vont souffrir (...) tandis que l’huile de schiste aux Etats-Unis est devenue moins chère à produire et ne devrait donc pas souffrir autant». A titre d’exemple, le géant norvégien Statoil a décidé de temporiser quant au projet de développement de Johan Castberg, un énorme gisement pétrolier dans l’Arctique, dont les réserves sont estimées entre 400 et 600 millions de barils, mais dont la mise en exploitation s’annonce très coûteuse. Depuis juin dernier, faut-il rappeler, les cours pétroliers ont chuté de plus de 40%.
Hier, le brent, coté à Londres, s’échangeait autour de 69 dollars le baril. Sans aller jusqu’à dévoiler ses prévisions sur les évolutions attendues du marché pétrolier, Rystad Energy écarte néanmoins l’hypothèse d’une remontée des cours dans l’immédiat. «L’offre est vraiment surabondante aujourd’hui et nous pensons qu’elle sera encore plus surabondante au début de l’année prochaine», a estimé en ce sens M. Nysveen.
A. R.
El Watan