Le Monde.fr | 08.12.2014 à 13h11 | Par Claire Guélaud
La croissance continue de ralentir en Europe, en particulier dans la zone euro, alors qu’elle reste stable dans la plupart des autres grandes économies et, globalement, dans l’ensemble des 34 pays membres de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), révèlent les indicateurs composites avancés que l’institution a présentés, lundi 8 décembre.
Ces indicateurs ont été conçus dans les années 1980 pour signaler à l’avance les points de retournement entre les phases d’expansion et de ralentissement économique.
Aujourd’hui, ils montrent que l’activité ralentit au Royaume-Uni, mais à partir d’un point haut, et que la croissance dans la zone euro continue de perdre de la vitesse. Cela vaut notamment pour l’Allemagne et l’Italie.
Croissance : l’Europe décroche des Etats-Unis
En Allemagne, la Bundesbank, la banque centrale, a d’ailleurs taillé dans ses prévisions de croissance pour la première économie européenne : vendredi 5 janvier, elle a annoncé avoir divisé par deux son pronostic pour l’année 2015, pour laquelle elle espère dorénavant une hausse du PIB de 1 %, alors qu’elle attendait 2 % en juin.
Pour 2014, la prévision a été ramenée à 1,4 %, contre une précédente estimation en juin de 1,9 %. Pour 2016, la banque centrale attend une croissance de 1,6 %, et non plus de 1,8 %. Ses prévisions s’alignent ainsi peu ou prou sur celles des instituts de conjoncture allemands et des organisations internationales.
Premiers signes de redressement au Japon
A contrario, la stabilisation de l’économie française se confirme, relève l’OCDE. Lundi, la Banque de France (BdF) a, de son côté, confirmé sa prévision d’une croissance du PIB limitée à 0,1 % au quatrième trimestre, après + 0,3 % au troisième trimestre.
Le gouvernement français vise une croissance de 0,4 % sur l’ensemble de l’année 2014, puis de 1 % en 2015.
Dans les autres grandes économies, l’activité est stable aux États-Unis, au Canada, en Chine et au Brésil, selon l’OCDE, tandis qu’elle donne de premiers signes de redressement au Japon.
En Russie, le ralentissement économique est toujours à l’œuvre. L’Inde est le seul pays émergent parmi les BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) où l’on signale un rebond marqué de la croissance.
La croissance continue de ralentir en Europe, en particulier dans la zone euro, alors qu’elle reste stable dans la plupart des autres grandes économies et, globalement, dans l’ensemble des 34 pays membres de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), révèlent les indicateurs composites avancés que l’institution a présentés, lundi 8 décembre.
Ces indicateurs ont été conçus dans les années 1980 pour signaler à l’avance les points de retournement entre les phases d’expansion et de ralentissement économique.
Aujourd’hui, ils montrent que l’activité ralentit au Royaume-Uni, mais à partir d’un point haut, et que la croissance dans la zone euro continue de perdre de la vitesse. Cela vaut notamment pour l’Allemagne et l’Italie.
Croissance : l’Europe décroche des Etats-Unis
En Allemagne, la Bundesbank, la banque centrale, a d’ailleurs taillé dans ses prévisions de croissance pour la première économie européenne : vendredi 5 janvier, elle a annoncé avoir divisé par deux son pronostic pour l’année 2015, pour laquelle elle espère dorénavant une hausse du PIB de 1 %, alors qu’elle attendait 2 % en juin.
Pour 2014, la prévision a été ramenée à 1,4 %, contre une précédente estimation en juin de 1,9 %. Pour 2016, la banque centrale attend une croissance de 1,6 %, et non plus de 1,8 %. Ses prévisions s’alignent ainsi peu ou prou sur celles des instituts de conjoncture allemands et des organisations internationales.
Premiers signes de redressement au Japon
A contrario, la stabilisation de l’économie française se confirme, relève l’OCDE. Lundi, la Banque de France (BdF) a, de son côté, confirmé sa prévision d’une croissance du PIB limitée à 0,1 % au quatrième trimestre, après + 0,3 % au troisième trimestre.
Le gouvernement français vise une croissance de 0,4 % sur l’ensemble de l’année 2014, puis de 1 % en 2015.
Dans les autres grandes économies, l’activité est stable aux États-Unis, au Canada, en Chine et au Brésil, selon l’OCDE, tandis qu’elle donne de premiers signes de redressement au Japon.
En Russie, le ralentissement économique est toujours à l’œuvre. L’Inde est le seul pays émergent parmi les BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) où l’on signale un rebond marqué de la croissance.