Traduit de l’anglais par Alexandre Freiszmuth
Préface de Cédric Biagini et Guillaume Carnino
Le(s) auteur(s) : Clifford D. Conner
Nous connaissons tous l’histoire des sciences telle que nous l’avons apprise dans les manuels scolaires : comment, grâce à son télescope, Galilée démontra que la Terre n’est pas au centre de l’univers ; comment Newton découvrit l’existence de la gravité en voyant tomber une pomme… Le récit traditionnel de cette épopée attribue à une poignée de grands hommes l’intégralité de ces découvertes.
Pourtant les sciences sont depuis toujours une œuvre collective. Ce livre raconte l’histoire des savoirs établis par les chasseurs-cueilleurs, les petits paysans, les marins, les mineurs, les forgerons et tant d’autres gens qui devaient assurer leur subsistance au contact quotidien de la nature. La médecine trouve son origine dans la découverte par les peuples préhistoriques des propriétés thérapeutiques des plantes. Les mathématiques doivent leur existence aux topographes, aux marchands, aux comptables et aux mécaniciens.
Au XIXe siècle, l’union du Capital et de la Science rompt cette évolution lente et équilibrée. Elle marque le coup d’envoi de la civilisation de la technoscience, dominée par les experts et obsédée par la puissance, l’efficacité, la rationalisation, l’accumulation et le profit. Comprendre ce basculement nous permet de saisir la nature de la société technologique dans laquelle nous vivons aujourd’hui.
Préface de Cédric Biagini et Guillaume Carnino
Le(s) auteur(s) : Clifford D. Conner
Nous connaissons tous l’histoire des sciences telle que nous l’avons apprise dans les manuels scolaires : comment, grâce à son télescope, Galilée démontra que la Terre n’est pas au centre de l’univers ; comment Newton découvrit l’existence de la gravité en voyant tomber une pomme… Le récit traditionnel de cette épopée attribue à une poignée de grands hommes l’intégralité de ces découvertes.
Pourtant les sciences sont depuis toujours une œuvre collective. Ce livre raconte l’histoire des savoirs établis par les chasseurs-cueilleurs, les petits paysans, les marins, les mineurs, les forgerons et tant d’autres gens qui devaient assurer leur subsistance au contact quotidien de la nature. La médecine trouve son origine dans la découverte par les peuples préhistoriques des propriétés thérapeutiques des plantes. Les mathématiques doivent leur existence aux topographes, aux marchands, aux comptables et aux mécaniciens.
Au XIXe siècle, l’union du Capital et de la Science rompt cette évolution lente et équilibrée. Elle marque le coup d’envoi de la civilisation de la technoscience, dominée par les experts et obsédée par la puissance, l’efficacité, la rationalisation, l’accumulation et le profit. Comprendre ce basculement nous permet de saisir la nature de la société technologique dans laquelle nous vivons aujourd’hui.
« L’Histoire populaire des sciences, de Cliff Conner, porte un regard neuf et délicieusement rafraîchissant sur l’histoire des sciences. Il est unique en son genre car il aborde cette histoire sans verser dans les présupposés élitistes habituels, et met en lumière de façon enthousiasmante le rôle des gens ordinaires, des travailleurs et travailleuses, dans le développement des sciences. Il présente de nouvelles données historiques étonnantes qui devraient provoquer un certain émoi dans les bastions de l’orthodoxie. » Howard Zinn, auteur d’Une histoire populaire des États-Unis
"Au travers de sa convaincante histoire, Conner traque les preuves qui montrent comment, dès les premières civilisations, l’élite savante a exclu et combattu les innovateurs des classes populaires tout en s’inspirant de leurs découvertes. [...] Conner écrit clairement et démontre brillamment sa thèse sur la longue durée, tout en s’appuyant sur des savoirs aussi divers que la médecine, l’art ou l’astronomie. » Publishers Weekly, 14 novembre 2005
“C’est en balayant l’ensemble des cultures du globe et des domaines savants – non des seules sciences théoriques, comme les mathématiques ou la chimie, mais aussi pratiques, telles la céramique, les télescopes ou l’architecture – que Conner nous convainc. [...] Son livre élégamment écrit est aussi accessible aux curieux que profitable aux savants. Chaudement recommandé.” Library Journal, 1er octobre 2005
lechappee.org
"Au travers de sa convaincante histoire, Conner traque les preuves qui montrent comment, dès les premières civilisations, l’élite savante a exclu et combattu les innovateurs des classes populaires tout en s’inspirant de leurs découvertes. [...] Conner écrit clairement et démontre brillamment sa thèse sur la longue durée, tout en s’appuyant sur des savoirs aussi divers que la médecine, l’art ou l’astronomie. » Publishers Weekly, 14 novembre 2005
“C’est en balayant l’ensemble des cultures du globe et des domaines savants – non des seules sciences théoriques, comme les mathématiques ou la chimie, mais aussi pratiques, telles la céramique, les télescopes ou l’architecture – que Conner nous convainc. [...] Son livre élégamment écrit est aussi accessible aux curieux que profitable aux savants. Chaudement recommandé.” Library Journal, 1er octobre 2005
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