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Offshoring : Gros intérêt des Anglo-Saxons

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  • Offshoring : Gros intérêt des Anglo-Saxons

    un article tres interessant sur les anglo saxons qui s'interessent a l'offshoring au maroc, mais le probleme c'est qu'il y a un grand probleme dans la formation des ingenieur et technitien ptetre qu'il faut attirer les jeunes algeriens pour venir travailler au maroc.
    et on peut dire la meme chose pour les chercheurs algerien et maghrebain en general qui travaille dans la nanotechnologie.
    esperons un maghreb uni et ou tous le monde poura ce deplacer sans prendre l'avion.

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    Offshoring : Gros intérêt des Anglo-Saxons

    · Le Maroc gagne le pari de se placer parmis les destinations mondiales

    · Une nouvelle opportunité: celle de damer le pion à l’Inde

    · La quinzaine de filières ciblées nécessitent 25.000 personnes chacune

    Il ne s’y attendait pas en lançant son offre offshoring. Salah Eddine Mezouar, ministre de l’Industrie, se trouve aujourd’hui confronté à une forte demande émanant des opérateurs anglo-saxons, alors qu’il s’était préparé à séduire francophones et hispanophones pour «rester crédible». Qu’à cela ne tienne, si les ressources humaines peuvent, sans problème, être formées à une gestion technique des process dans les métiers de back-office, apprendre l’anglais ne devrait pas être insurmontable. L’objectif, indique le ministre, est de ne pas rater l’occasion de montrer notre détermination et nos capacités afin de figurer dans la configuration mondiale de l’offshoring au même titre que le Bangladesh ou l’Inde», qui aujourd’hui commencent à perdre de leur efficacité. Un pari que Mezouar estime pouvoir gagner, puisqu’aujourd’hui, la demande des opérateurs anglophones s’intensifie, ce qui montre que le Maroc fait désormais partie des destinations offshoring mondiales. Il est beaucoup plus simple pour les opérateurs installés à Berlin ou Londres de venir au Maroc, proximité géographique et commodités obligent, que d’aller en Inde. Cette destination de prédilection s’essouffle à cause de problèmes liés aux salaires, à la croissance…
    De nouveaux efforts devront être en revanche consacrés à la formation de profils anglophones. Optimiste, le ministre de l’Industrie mise, pour cela, principalement sur l’université Al Akhawayn, mais aussi les écoles américaines, les centres culturels britanniques et américains pour ce qui est de l’apprentissage des langues. Le Maroc dispose déjà d’une d’un nombre important d’étudiants qui ont déjà fait de l’anglais en deuxième langue. De plus, ces efforts de formation pourront aussi être accompagnés par le groupe indien Tata, rompu à ce genre d’externalisation. Il dispose en effet de programmes de formation pour le personnel à l’étranger (anglais et français) et semble très intéressé par cette filière.
    Cette offre arrive au moment même où le mouvement de l’offshoring met en place de nouvelles structures et formation, s’intensifie. Le ministre tient à souligner que le cabinet McKinsey a été d’une grande utilité dans cette démarche grâce à sa grande connaissance de l’offshoring. Il a permis au Royaume de découvrir ces métiers plein d’opportunités. «N’ayons pas la mémoire courte il n’y a pas si longtemps, on parlait uniquement de call-centers au Maroc», fait-il observer.
    Toujours est-il que ce volet du Programme Emergence est en plein essor. Les cycles de formation sont en cours de programmation et, en fonction des ressources humaines sélectionnées, varieraient entre 3 et 12 mois. Objectif: la maîtrise technique de la gestion des process.
    A partir de là, le ministère a établi une liste de tous les besoins que le secteur connaîtra sur les 3 ou 4 prochaines années. Il a également identifié filière par filière, profil par profil et ciblé les organismes qui viendraient former ces ressources en collaboration avec l’OFPPT et d’autres organismes locaux. En gros, l’identification des besoins a permis de mettre en exergue 24 à 25.000 personnes par filière. «En initiant un tel programme pour l’offshoring, nous nous sommes rendu compte que de réels besoins existaient pour tout le Programme Emergence et aussi l’économie en général», souligne le ministre de l’Industrie. Constat: le Maroc ne produit pas assez d’ingénieurs pour pouvoir accompagner ses ambitions, assurer le succès des programmes initiés pour accélérer la croissance de l’économie nationale et faire émerger de nouveaux métiers.
    Ainsi, des nouvelles niches d’opportunités de création d’emploi sont apparues d’un côté. Et de l’autre, cela a constitué le moyen d’améliorer le dispositif existant de la formation professionnelle. Un véritable saut qualitatif, selon les propos de Mezouar. Si par le passé, la formation s’effectuait de façon tout à fait empirique, aujourd’hui, elle est orientée en fonction des besoins et attentes du marché et des projets mis en place.
    De fil en aiguille, les besoins se précisant, le ministère a également relevé que les métiers se dirigeaient vers l’ITO, soit tous les métiers en relation avec la gestion des métiers informatiques, le développement des centres de recherche… Une grosse pression de la demande sur ces métiers existe. Ce qui exige une accélération de la formation des compétences techniques.
    Mezouar rappelle à toutes fins utiles que «nous n’avons pourtant ciblé que 12 ou 15 filières sur 145 identifiées, donc nous pouvons monter en puissance encore et encore…»

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    Spontanéité



    Si les métiers de l’ITO cartonnent, ceux du BPO (Business Process Outsourcing) ne déméritent pas non plus. Ils commencent à bien prendre, avec l’annonce d’Axa, qui délocalise 1.500 personnes, et de tous les grands groupes qui ont manifesté leur intention de s’implanter. Le ministre s’est même dit réconforté et encouragé par le degré d’intérêt manifesté par les opérateurs internationaux. Les premières projections ciblaient pour la première année 3 à 5 transactions de référence, avec des groupes comme BNP, Axa Tata et deux ou trois autres acteurs. Juste avec ces noms, «on aurait réussi notre pari», souligne Mezouar. Aujourd’hui tous les groupes visés sont là, et d’autres sont venus spontanément s’implanter ou sont sur le point de le faire. Et il ne s’agit pas des moindres: Unilog, Accenture, Atos, NIT… Pour le ministre, cela signifie tout simplement que l’offre est compétitive et sérieuse, et que tous ont senti la détermination de l’Etat à réaliser ce programme.



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    L’aventure des nanotechnologies



    Pour Mezouar, Les nano, micro et biotechnologies représentent les métiers de l’avenir. Il y a deux manières d’aborder ces secteurs, selon le ministre: la première est de se dire que le Maroc n’est pas encore prêt et qu’il faut se concentrer uniquement sur les secteurs captifs. L’autre serait de dire que nous sommes un pays qui a une richesse interne mal déployée et des ressources externes (surtout dans la diaspora marocaine), où il y a un gisement extraordinaire pour ces métiers-là. La difficulté dans ces métiers est de pouvoir créer un pont entre la recherche, l’université et l’industrie, indique le ministre. Des rencontres ont été menées avec ces personnes afin de mesurer leur volonté de s’impliquer dans un projet du futur tout en étant dans le présent. La plupart d’entre eux ont déjà transformé leur savoir dans des activités industrielles dans leurs pays de résidence.
    Un travail important de recherche est effectué au Maroc, mais ne trouve pas encore «preneur» (transformation industrielle). Dans une première étape, un cluster sera créé, avec des Marocains du monde (France, Belgique, Japon, Etats-Unis, Canada…) Ils représentent tous une référence dans leur domaine et sont prêts à s’impliquer dans ce projet.Les financements ont été trouvés: des groupes comme Alcatel, ST MicroEletronics s’engagent avec nous dans cette aventure ainsi que la CDG en tant que développeur-aménageur.
    Lorsque ce projet sera visible, porté, médiatisé, on se rendra compte que les gisements sont beaucoup plus importants que ce nous avons imaginé. Il faudra oser, insiste Mezouar, car les métiers du futur représentent l’un des grands enjeux du Maroc dans les 15 prochaines années. La capacité à intégrer l’économie du savoir, comme le préconise le rapport du Cinquantenaire, nous aidera à devenir un pays émergent et à sortir de sa réalité de pays en voie de développement. Avec notre rythme de croissance actuel, je pense que l’on peut y prétendre.

    Radia LAHLOU
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