Maghreb : L’Algérie annule la carte de séjour à durée illimitée pour les Marocains
Désormais, les Marocains n’ont plus droit à une carte de séjour à durée illimitée en Algérie. Le pouvoir en place l’a remplacée par une temporaire de trois mois. Les Tunisiens sont logés à la même enseigne que les Marocains. Ce changement est justifié par l’implication présumée de ressortissants des deux Etats dans des affaires de terrorisme et de trafic de drogue.
L’Algérie opère un tour de vis sur sa politique migratoire à l’égard des Marocains souhaitant s’installer, légalement, dans ce pays. Ils ne pourront plus prétendre à un titre de résidence à durée illimitée comme c’était le cas auparavant. La décision aurait d'ores et déjà été prise lundi 8 décembre par le ministère de l’Intérieur et des collectivités. En remplacement, ils auront désormais une carte de séjour renouvelable, d’une durée de validité de trois mois seulement, indique le site en ligne du quotidien tunisien Echourouk.
Toutefois, une exception est faite pour les Marocains étant mariés à des Algériennes ou ayant des enfants portant la nationalité algérienne. Ils n’auront pas à subir, chaque trimestre, de telles tracasseries administratives, mais devrons tout de même renouveler leur titre de séjour tous les deux ans.
« Des considérations sécuritaires »
La publication tunisienne attribue ces mesures visant principalement les Marocains et les Tunisiens à des considérations sécuritaires. Et de justifier cette « fermeté » des autorités algériennes par l’implication de ressortissants des deux pays dans des affaires de terrorisme, de trafic de drogue, crime organisé et dans des réseaux de contrebande qui auraient nui à l’économie algérienne.
En septembre dernier, l’exécutif de Mehdi Jomaa, à la quête de ressources financières, avait imposé une taxe de sortie de 30 dinars tunisiens pour tous les touristes. Une mesure qui avait notamment déplu aux Algériens, nombreux à visiter le pays voisin pour leurs vacances, mais également aux Libyens qui avaient répliqué, le 1er octobre, par l'instauration d'une taxe de 100 dinars pour les Tunisiens résidant plus de 3 mois en Libye.
Autant de violations de part et d’autre de l’un des principes de base de l’Union du Maghreb arabe qui est la libre circulation des biens et des personnes.
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Désormais, les Marocains n’ont plus droit à une carte de séjour à durée illimitée en Algérie. Le pouvoir en place l’a remplacée par une temporaire de trois mois. Les Tunisiens sont logés à la même enseigne que les Marocains. Ce changement est justifié par l’implication présumée de ressortissants des deux Etats dans des affaires de terrorisme et de trafic de drogue.
L’Algérie opère un tour de vis sur sa politique migratoire à l’égard des Marocains souhaitant s’installer, légalement, dans ce pays. Ils ne pourront plus prétendre à un titre de résidence à durée illimitée comme c’était le cas auparavant. La décision aurait d'ores et déjà été prise lundi 8 décembre par le ministère de l’Intérieur et des collectivités. En remplacement, ils auront désormais une carte de séjour renouvelable, d’une durée de validité de trois mois seulement, indique le site en ligne du quotidien tunisien Echourouk.
Toutefois, une exception est faite pour les Marocains étant mariés à des Algériennes ou ayant des enfants portant la nationalité algérienne. Ils n’auront pas à subir, chaque trimestre, de telles tracasseries administratives, mais devrons tout de même renouveler leur titre de séjour tous les deux ans.
« Des considérations sécuritaires »
La publication tunisienne attribue ces mesures visant principalement les Marocains et les Tunisiens à des considérations sécuritaires. Et de justifier cette « fermeté » des autorités algériennes par l’implication de ressortissants des deux pays dans des affaires de terrorisme, de trafic de drogue, crime organisé et dans des réseaux de contrebande qui auraient nui à l’économie algérienne.
En septembre dernier, l’exécutif de Mehdi Jomaa, à la quête de ressources financières, avait imposé une taxe de sortie de 30 dinars tunisiens pour tous les touristes. Une mesure qui avait notamment déplu aux Algériens, nombreux à visiter le pays voisin pour leurs vacances, mais également aux Libyens qui avaient répliqué, le 1er octobre, par l'instauration d'une taxe de 100 dinars pour les Tunisiens résidant plus de 3 mois en Libye.
Autant de violations de part et d’autre de l’un des principes de base de l’Union du Maghreb arabe qui est la libre circulation des biens et des personnes.
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