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Une enquête, réalisée récemment par l’OMS, l’Organisation mondiale de la santé, et CDC-Atlanta, Association canadienne pour la santé publique, sur le tabagisme des jeunes, a révélé qu’un grand nombre de garçons et de filles, âgés de 13 à 15 fument.
L’Afrique se situe en troisième position, derrière l’Amérique et l’Europe, avec un taux de fumeurs estimé à 20% de la population visée. Cela signifie, que 20 jeunes sur vingt fument ou utilisent des dérivés du tabac.
On a constaté aussi qu’au moment où de plus en plus de voix s’élèvent, dans le monde, pour lutter contre le tabagisme, l’industrie du tabac, en Afrique, se développe à une vitesse effrénée.
On ne connaît pas, pour l’Algérie, faute d’une enquête nationale, la proportion des jeunes qui fument mais on la devine importante : un grand nombre de collégiens et de lycéens fument, en cachette, ou ostensiblement.
Le phénomène atteint même les écoles primaires. Si autrefois, la cigarette était l’apanage des garçons, de plus en plus de filles fument aujourd’hui.
Il faut dire que les campagnes de sensibilisations à la lutte contre le tabac sont insuffisantes et que celles qui ont été menées jusqu’ici ne s’adressent que rarement aux jeunes. Elles sont souvent trop ‘’intellectuelles’’ ou alors pédantes, elle ne parlent pas le langage des jeunes.
Il y a aussi le moyen ambiant : comment voulez-vous persuader un jeune qui fume que le tabac est nocif quand son père, son frère, sa mère, son médecin, voire son enseignant, ont la cigarette rivée aux lèvres ?
- La depeche de Kabylie
L’Afrique se situe en troisième position, derrière l’Amérique et l’Europe, avec un taux de fumeurs estimé à 20% de la population visée. Cela signifie, que 20 jeunes sur vingt fument ou utilisent des dérivés du tabac.
On a constaté aussi qu’au moment où de plus en plus de voix s’élèvent, dans le monde, pour lutter contre le tabagisme, l’industrie du tabac, en Afrique, se développe à une vitesse effrénée.
On ne connaît pas, pour l’Algérie, faute d’une enquête nationale, la proportion des jeunes qui fument mais on la devine importante : un grand nombre de collégiens et de lycéens fument, en cachette, ou ostensiblement.
Le phénomène atteint même les écoles primaires. Si autrefois, la cigarette était l’apanage des garçons, de plus en plus de filles fument aujourd’hui.
Il faut dire que les campagnes de sensibilisations à la lutte contre le tabac sont insuffisantes et que celles qui ont été menées jusqu’ici ne s’adressent que rarement aux jeunes. Elles sont souvent trop ‘’intellectuelles’’ ou alors pédantes, elle ne parlent pas le langage des jeunes.
Il y a aussi le moyen ambiant : comment voulez-vous persuader un jeune qui fume que le tabac est nocif quand son père, son frère, sa mère, son médecin, voire son enseignant, ont la cigarette rivée aux lèvres ?
- La depeche de Kabylie