Une récente étude réalisée par des enseignants chercheurs ,à l’occasion d’un colloque international sur l’évaluation des politiques de lutte contre la pauvreté dans les pays arabes à l’heure de la mondialisation, a révélé qu’un Algérien sur deux vit sous le seuil de pauvreté et dans des conditions sociales déplorables.
Selon les chercheurs, près de vingt millions d’Algériens vivent sous le seuil de pauvreté et que les efforts déployés par l’Etat ne *reflètent pas la réalité. La lutte efficiente contre la pauvreté nécessite, d’après eux, la conjugaison des efforts de tout un chacun et de ne pas se contenter des milliards que dépense le gouvernement dans des projets de développement qui n’ont pas d’impact sur le phénomène.Les participants à ce colloque, organisé par l’université d’Alger 3, ont souligné l’inexistence de critères définissant la pauvreté en Algérie et que les critères reconnus mondialement ne sont pas appliqués. Pour étayer leur thèse, les chercheurs soutiennent qu’une personne pauvre à l’étranger est celle qui perçoit moins de deux dollars par jour, tandis que l’on retrouve en Algérie des chômeurs qui se permettent de meilleures conditions sociales qu’un salarié.A cet égard, Dr.Keddi Abdelmadjid, directeur de bureau de la mondialisation et des politiques économiques a appelé à la création d’un observatoire national pour définir la pauvreté en Algérie ,à l’heure des évolutions que connaît le monde et d’accélération des indices de développement qui nécessitent des critères bien définis.Pour Dr.Keddi l’observatoire servira à présenter des rapports annuels sur le taux de la pauvreté et définir les personnes pauvres en Algérie.Les différents intervenants se demandent sur le sort des projets de développement ayant pour objectif de réduire le taux de pauvreté, notamment dans le contexte actuel marqué par la baisse du pétrole.Le directeur de l’université d’Alger 3, Rabah Cherit a rappelé que l’objectif de ce colloque était de diagnostiquer le phénomène de la pauvreté dans le monde arabe et de proposer des recommandations permettant d’élaborer des politiques à même de réduire le phénomène. En outre, il a affirmé que le taux de pauvreté dans les pays avancés et riches est de 40%.*
Asma Bahlouli.
Selon les chercheurs, près de vingt millions d’Algériens vivent sous le seuil de pauvreté et que les efforts déployés par l’Etat ne *reflètent pas la réalité. La lutte efficiente contre la pauvreté nécessite, d’après eux, la conjugaison des efforts de tout un chacun et de ne pas se contenter des milliards que dépense le gouvernement dans des projets de développement qui n’ont pas d’impact sur le phénomène.Les participants à ce colloque, organisé par l’université d’Alger 3, ont souligné l’inexistence de critères définissant la pauvreté en Algérie et que les critères reconnus mondialement ne sont pas appliqués. Pour étayer leur thèse, les chercheurs soutiennent qu’une personne pauvre à l’étranger est celle qui perçoit moins de deux dollars par jour, tandis que l’on retrouve en Algérie des chômeurs qui se permettent de meilleures conditions sociales qu’un salarié.A cet égard, Dr.Keddi Abdelmadjid, directeur de bureau de la mondialisation et des politiques économiques a appelé à la création d’un observatoire national pour définir la pauvreté en Algérie ,à l’heure des évolutions que connaît le monde et d’accélération des indices de développement qui nécessitent des critères bien définis.Pour Dr.Keddi l’observatoire servira à présenter des rapports annuels sur le taux de la pauvreté et définir les personnes pauvres en Algérie.Les différents intervenants se demandent sur le sort des projets de développement ayant pour objectif de réduire le taux de pauvreté, notamment dans le contexte actuel marqué par la baisse du pétrole.Le directeur de l’université d’Alger 3, Rabah Cherit a rappelé que l’objectif de ce colloque était de diagnostiquer le phénomène de la pauvreté dans le monde arabe et de proposer des recommandations permettant d’élaborer des politiques à même de réduire le phénomène. En outre, il a affirmé que le taux de pauvreté dans les pays avancés et riches est de 40%.*
Asma Bahlouli.
Commentaire