Le parlement sud-africain a voté une loi controversée autorisant le mariage homosexuel. L'Afrique du Sud devient ainsi le premier pays du continent à légaliser l'union entre deux personnes du même sexe.
Au total, 230 membres du Parlement basé au Cap ont voté pour, 41 contre et trois se sont abstenus après un débat agité sur cette loi sur l'union civile.
La loi, qui autorise l'officialisation d'unions de personnes du même sexe par mariage ou par partenariat civil, a été largement contestée par des organisations religieuses et les conservateurs. Le gouvernement soutenait en revanche cette nouvelle législation.
"En rompant avec notre passé (...) nous avons besoin de lutter et de résister à toutes les formes de discriminations et préjugés, y compris l'homophobie", a déclaré la ministre de l'Intérieur, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, lors du débat ayant précédé le vote.
L'adoption de ce texte est considérée comme une étape historique par les associations de défense des droits des homosexuels telles que Joint Working Group, coalition nationale de dix-sept associations de lesbiennes, homosexuels, bi-sexuels et transexuels.
"La loi symbolise le rejet de tentatives préalables de classer les lesbiennes et les homosexuels comme des citoyens de seconde zone", a déclaré Kikile Vilakazi, porte-parole de la coalition. "C'est une démonstration forte de l'engagement de nos parlementaires à garantir que tous les êtres humains sont traités avec dignité."
Le gouvernement avait été contraint d'élaborer ce projet de loi à la suite d'une décision de la Cour constitutionnelle. Celle-ci avait estimé en décembre que la législation existante sur le mariage, qui le qualifiait d'"union entre un homme et une femme", était contraire à la loi fondamentale garantissant les mêmes droits pour tous.
- SWINFO
Au total, 230 membres du Parlement basé au Cap ont voté pour, 41 contre et trois se sont abstenus après un débat agité sur cette loi sur l'union civile.
La loi, qui autorise l'officialisation d'unions de personnes du même sexe par mariage ou par partenariat civil, a été largement contestée par des organisations religieuses et les conservateurs. Le gouvernement soutenait en revanche cette nouvelle législation.
"En rompant avec notre passé (...) nous avons besoin de lutter et de résister à toutes les formes de discriminations et préjugés, y compris l'homophobie", a déclaré la ministre de l'Intérieur, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, lors du débat ayant précédé le vote.
L'adoption de ce texte est considérée comme une étape historique par les associations de défense des droits des homosexuels telles que Joint Working Group, coalition nationale de dix-sept associations de lesbiennes, homosexuels, bi-sexuels et transexuels.
"La loi symbolise le rejet de tentatives préalables de classer les lesbiennes et les homosexuels comme des citoyens de seconde zone", a déclaré Kikile Vilakazi, porte-parole de la coalition. "C'est une démonstration forte de l'engagement de nos parlementaires à garantir que tous les êtres humains sont traités avec dignité."
Le gouvernement avait été contraint d'élaborer ce projet de loi à la suite d'une décision de la Cour constitutionnelle. Celle-ci avait estimé en décembre que la législation existante sur le mariage, qui le qualifiait d'"union entre un homme et une femme", était contraire à la loi fondamentale garantissant les mêmes droits pour tous.
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