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En moins de trois ans, plusieurs groupes marocains ont pris le contrôle de grandes sociétés ivoiriennes, dans la distribution, la banque, l’assurance et les nouvelles technologies, gagnant du terrain sur les entreprises de l'ancienne puissance coloniale française.
Ce n’est pas du goût des Français, mais les groupes marocains arrivent en force en Côte d’Ivoire. Cette semaine, deux grandes acquisitions ont été annoncées. D’une part, Afriquia SMDC, filiale du Groupe Akwa, a acquis une participation de 80% dans le capital du distributeur ivoirien Klenzi Distribution, pour 9 millions de dollars. Le groupe Akwa achète ainsi une quinzaine de station services et devient un acteur de référence aux côtés de 29 distributeurs. D’autre part, le Groupe Retail Holding, maison-mère de Label’Vie, et Amethis, deviennent actionnaires de la Compagnie de Distribution de Côte d’Ivoire (CDCI). Il s’agit d’un acteur majeur de la distribution alimentaire en Côte d’Ivoire avec 127 magasins, et un chiffre d’affaires de 200 M€ en 2013.
Les grands groupes très présents
Ces deux groupes marocains viennent rejoindre d’autres comme Attijariwafa bank, actionnaire de référence de la Société Ivoirienne de Banques, la BMCE Bank qui contrôle Bank Of Africa Côte d’Ivoire, Saham qui détient Colina. Pour sa part, la BCP est devenu la maison mère de la Banque Atlantique. Les groupes Alliances, Addoha et Ciment de l’Afrique ont également de grands projets immobiliers et des cimenteries. Même des entreprises de taille plus modeste sont présentes dans ce pays, dont l’économie est l’une des plus florissantes d’Afrique de l’Ouest, comme IB Maroc dont la filiale ivoirienne est très en vue.
Certains investisseurs, mais également des diplomates de l’ancienne puissance coloniale française, sont irrités par cette arrivée remarquée des entreprises marocaines. Parce que jusqu’ici, outre les groupes à capitaux uniquement ivoirien, les Français étaient les plus gros investisseurs dans le pays. Certaines sources rapportent que "lors d’une rencontre récente dans un hôtel d’Abidjan, un diplomate français a attiré l’attention des entreprises de l’Hexagone sur cette nouvelle tendance". Il les a ainsi appelé à "ne pas passer à côté des nombreuses opportunités qu’offrent ce pays en particulier et le continent africain en général". Rappelant que la France, qui vient d'accorder 1 milliard d'euro à la Côte d'Ivoire, est l’un des plus gros contributeurs dans l’aide au développement". Cette tendance, pourtant, ne devrait pas s’arrêter de sitôt.
360ma
Ce n’est pas du goût des Français, mais les groupes marocains arrivent en force en Côte d’Ivoire. Cette semaine, deux grandes acquisitions ont été annoncées. D’une part, Afriquia SMDC, filiale du Groupe Akwa, a acquis une participation de 80% dans le capital du distributeur ivoirien Klenzi Distribution, pour 9 millions de dollars. Le groupe Akwa achète ainsi une quinzaine de station services et devient un acteur de référence aux côtés de 29 distributeurs. D’autre part, le Groupe Retail Holding, maison-mère de Label’Vie, et Amethis, deviennent actionnaires de la Compagnie de Distribution de Côte d’Ivoire (CDCI). Il s’agit d’un acteur majeur de la distribution alimentaire en Côte d’Ivoire avec 127 magasins, et un chiffre d’affaires de 200 M€ en 2013.
Les grands groupes très présents
Ces deux groupes marocains viennent rejoindre d’autres comme Attijariwafa bank, actionnaire de référence de la Société Ivoirienne de Banques, la BMCE Bank qui contrôle Bank Of Africa Côte d’Ivoire, Saham qui détient Colina. Pour sa part, la BCP est devenu la maison mère de la Banque Atlantique. Les groupes Alliances, Addoha et Ciment de l’Afrique ont également de grands projets immobiliers et des cimenteries. Même des entreprises de taille plus modeste sont présentes dans ce pays, dont l’économie est l’une des plus florissantes d’Afrique de l’Ouest, comme IB Maroc dont la filiale ivoirienne est très en vue.
Certains investisseurs, mais également des diplomates de l’ancienne puissance coloniale française, sont irrités par cette arrivée remarquée des entreprises marocaines. Parce que jusqu’ici, outre les groupes à capitaux uniquement ivoirien, les Français étaient les plus gros investisseurs dans le pays. Certaines sources rapportent que "lors d’une rencontre récente dans un hôtel d’Abidjan, un diplomate français a attiré l’attention des entreprises de l’Hexagone sur cette nouvelle tendance". Il les a ainsi appelé à "ne pas passer à côté des nombreuses opportunités qu’offrent ce pays en particulier et le continent africain en général". Rappelant que la France, qui vient d'accorder 1 milliard d'euro à la Côte d'Ivoire, est l’un des plus gros contributeurs dans l’aide au développement". Cette tendance, pourtant, ne devrait pas s’arrêter de sitôt.
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