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Hier à Oran, à l’occasion du regroupement des cadres du Parti des travailleurs, la secrétaire générale, Mme Louisa Hanoune, a formulé de vives critiques à l’adresse de membres du gouvernement, qui dévient selon elle de l’orientation politique décidée par le président de la République.
«Est-ce que le président de la République a changé ses orientations politiques ? A ma connaissance lui (le Président) n’a pas annoncé l’abandon de la règle 49/51 et n’a pas annoncé non plus qu’il va ouvrir la voie à la dilapidation au profit des étrangers et, donc il est de notre droit de lui demander des comptes.»
Et de dire plus loin, «si le président de la République a changé sa politique il est du droit du peuple d’en être informé et d’avoir un avis à donner. Et s’il n’a pas changé sa politique, il n’est du droit d’aucun responsable, aucun ministre de réformer l’orientation économique pour réaliser des intérêts personnels ou familiaux».
La SG du PT a passé par la suite en revue certains ministres du gouvernement en les critiquant avec virulence les uns après les autres. A commencer par le ministre de la Santé concernant le projet de loi sur la santé qui, dit-elle, porte atteinte à la gratuité des soins et doit être retiré et auquel tous doivent s’opposer fermement.
Dans le même contexte, l’intervenante s’interroge : «La semaine passée, le président de la République a donné une instruction au ministre de l’Industrie mais ce dernier semble avoir sa propre politique, celle de satisfaire les partenaires étrangers et m01ême réitéré sa volonté de supprimer les entraves à commencer par la règle 51/49, il a donné des assurances aux Etats-Unis et à la France» et d’ajouter : «Ces agissements doivent s’arrêter, ce ministre qui veut ouvrir la porte à la dilapidation au profit des étranger est en contradiction avec la politique du Président.»
Le ministre de l’Enseignement supérieur a eu sa part de critiques, notamment concernant le système LMD : «Le ministre dit qu’il est encore tôt d’évaluer ce système du LMD, ainsi il pratique la politique de la terre brûlée. Dix ans ne lui ont pas suffi pour dresser un bilan ? Celui qui n’arrive pas à assumer ses responsabilités, qu’il démissionne ou bien qu’on le limoge !»
La situation économique est pour Louisa Hanoune le secteur le plus en danger, où, dit-elle, chaque jour se confirme la déviance, avec l’argent sale qui, selon elle, veut s’infiltrer dans tous les postes du pouvoir. «Il y a collusion entre affaires privées et centres politique de l’Etat et cela veut dire que l’Etat est gangréné de l’intérieur et on risque de se retrouver dans la même situation qu’en Égypte. Il y a conflit d’intérêts lorsqu’un ministre se trouve être à la tête d’une entreprise personnelle exerçant dans le secteur qu’il dirige et ainsi s’accordent des marchés de gré à gré et nous avons des cas flagrants qui agissent en toute impunité.»
Le ministre des Transports en prendra également pour son grade : «Ce ministre qui se fait l’écho des propos d’un privé, un industriel, une pieuvre, qui dit qu’il faut ouvrir l’espace aérien. Cela veut dire perte totale de la souveraineté nationale.»
Et de conclure sur une interrogation : «Pourquoi de telles capitulations aujourd’hui menées par ces ministres ? Ceci revient au fait que notre pays n’est pas immunisé au niveau politique et social.»
Amel Bentolba
«Est-ce que le président de la République a changé ses orientations politiques ? A ma connaissance lui (le Président) n’a pas annoncé l’abandon de la règle 49/51 et n’a pas annoncé non plus qu’il va ouvrir la voie à la dilapidation au profit des étrangers et, donc il est de notre droit de lui demander des comptes.»
Et de dire plus loin, «si le président de la République a changé sa politique il est du droit du peuple d’en être informé et d’avoir un avis à donner. Et s’il n’a pas changé sa politique, il n’est du droit d’aucun responsable, aucun ministre de réformer l’orientation économique pour réaliser des intérêts personnels ou familiaux».
La SG du PT a passé par la suite en revue certains ministres du gouvernement en les critiquant avec virulence les uns après les autres. A commencer par le ministre de la Santé concernant le projet de loi sur la santé qui, dit-elle, porte atteinte à la gratuité des soins et doit être retiré et auquel tous doivent s’opposer fermement.
Dans le même contexte, l’intervenante s’interroge : «La semaine passée, le président de la République a donné une instruction au ministre de l’Industrie mais ce dernier semble avoir sa propre politique, celle de satisfaire les partenaires étrangers et m01ême réitéré sa volonté de supprimer les entraves à commencer par la règle 51/49, il a donné des assurances aux Etats-Unis et à la France» et d’ajouter : «Ces agissements doivent s’arrêter, ce ministre qui veut ouvrir la porte à la dilapidation au profit des étranger est en contradiction avec la politique du Président.»
Le ministre de l’Enseignement supérieur a eu sa part de critiques, notamment concernant le système LMD : «Le ministre dit qu’il est encore tôt d’évaluer ce système du LMD, ainsi il pratique la politique de la terre brûlée. Dix ans ne lui ont pas suffi pour dresser un bilan ? Celui qui n’arrive pas à assumer ses responsabilités, qu’il démissionne ou bien qu’on le limoge !»
La situation économique est pour Louisa Hanoune le secteur le plus en danger, où, dit-elle, chaque jour se confirme la déviance, avec l’argent sale qui, selon elle, veut s’infiltrer dans tous les postes du pouvoir. «Il y a collusion entre affaires privées et centres politique de l’Etat et cela veut dire que l’Etat est gangréné de l’intérieur et on risque de se retrouver dans la même situation qu’en Égypte. Il y a conflit d’intérêts lorsqu’un ministre se trouve être à la tête d’une entreprise personnelle exerçant dans le secteur qu’il dirige et ainsi s’accordent des marchés de gré à gré et nous avons des cas flagrants qui agissent en toute impunité.»
Le ministre des Transports en prendra également pour son grade : «Ce ministre qui se fait l’écho des propos d’un privé, un industriel, une pieuvre, qui dit qu’il faut ouvrir l’espace aérien. Cela veut dire perte totale de la souveraineté nationale.»
Et de conclure sur une interrogation : «Pourquoi de telles capitulations aujourd’hui menées par ces ministres ? Ceci revient au fait que notre pays n’est pas immunisé au niveau politique et social.»
Amel Bentolba
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