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La nouvelle est mauvaise pour les céréaliers français qui voient, cette année, leurs parts du marché algérien se rétrécir comme peau de chagrin. L’Algérie a réorienté, cette année, ses commandes vers d’autres pays européens, dont l’Allemagne et la Pologne, au détriment de la France, dont la production a été de très mauvaise qualité.
Selon l’établissement français, FranceAgriMer, le blé français fait face à de nouveaux concurrents sur le marché algérien, traditionnellement acquis aux céréaliers français. Pénalisés, cette année, par une météo capricieuse, les céréaliers français se sont heurtés à un accident de parcours dans cette brutale chute de la qualité du blé produit en Hexagone. Les récoltes de cette année étaient destinées essentiellement à l’alimentation animale, pour près de 46% des quantités produites. Depuis de longues années déjà, l’Algérie est le plus grand importateur du blé tendre français. De juillet 2014 à octobre de la même année, les exportations de blé tendre de la France vers l’Algérie ont baissé de 47%.
Elles se sont établies à seulement 950 356 tonnes, selon des données douanières. Au 8 décembre dernier, la France avait expédié pour environ 1,3 million de tonnes de blé tendre à destination de l’Algérie, un volume « nettement en dessous » des 2,2 millions de tonnes expédiés vers l’Algérie à la même date de l’année dernière, commente Olivia Le Lamer, chef des cultures de base à l’établissement FranceAgriMer, dont les propos ont été repris par l’agence américaine Bloomberg.
Allemands et Polonais en profitent
Au cours des trois premiers mois de la campagne de commercialisation qui a débuté le 1er juillet dernier, les exportations de blé tendre français ont chuté de 51%. Les volumes exportés se sont établis à 657 767 tonnes seulement, à en croire les données d’Eurostat, établissement européen en charge de l’information statistique. Les contre-performances françaises ont profité plutôt à d’autres pays du Vieux continent, dont la Pologne qui a presque doublé ses exportations à 165 906 tonnes, tandis que les livraisons du voisin allemand ont progressé de 44% pour s’établir à 89 715 tonnes durant la même période de référence. Les céréaliers français espèrent que cette contre-performance n’est que de courte durée. Ils espèrent redresser la barre dès l’année prochaine, étant donné que l’Algérie est le plus gros marché de la France. Le recul de la France sur son traditionnel marché face à ses concurrents européens représente un risque de taille. Les exportations françaises devraient reprendre du poil de la bête dès l’année prochaine bien que les prévisions d’exportation pour l’année commerciale 2014-2015 connaissent un recul de 14% comparativement aux prévisions pour l’année 2013-2014. L’amélioration du score français est tributaire de la bonne qualité du grain produit qui, lui, est conditionné par la météo.
Depuis le début de l’année de commercialisation, la France a expédié, outre quelques cargaisons vers l’Algérie, environ 95 000 tonnes de blé tendre à destination de la Corée du Sud et 40 000 tonnes à la Thaïlande. Une cargaison de 46 322 tonnes de blé a été envoyée aussi aux États-Unis.
Auteur: Yani. T
reporters.dz
Selon l’établissement français, FranceAgriMer, le blé français fait face à de nouveaux concurrents sur le marché algérien, traditionnellement acquis aux céréaliers français. Pénalisés, cette année, par une météo capricieuse, les céréaliers français se sont heurtés à un accident de parcours dans cette brutale chute de la qualité du blé produit en Hexagone. Les récoltes de cette année étaient destinées essentiellement à l’alimentation animale, pour près de 46% des quantités produites. Depuis de longues années déjà, l’Algérie est le plus grand importateur du blé tendre français. De juillet 2014 à octobre de la même année, les exportations de blé tendre de la France vers l’Algérie ont baissé de 47%.
Elles se sont établies à seulement 950 356 tonnes, selon des données douanières. Au 8 décembre dernier, la France avait expédié pour environ 1,3 million de tonnes de blé tendre à destination de l’Algérie, un volume « nettement en dessous » des 2,2 millions de tonnes expédiés vers l’Algérie à la même date de l’année dernière, commente Olivia Le Lamer, chef des cultures de base à l’établissement FranceAgriMer, dont les propos ont été repris par l’agence américaine Bloomberg.
Allemands et Polonais en profitent
Au cours des trois premiers mois de la campagne de commercialisation qui a débuté le 1er juillet dernier, les exportations de blé tendre français ont chuté de 51%. Les volumes exportés se sont établis à 657 767 tonnes seulement, à en croire les données d’Eurostat, établissement européen en charge de l’information statistique. Les contre-performances françaises ont profité plutôt à d’autres pays du Vieux continent, dont la Pologne qui a presque doublé ses exportations à 165 906 tonnes, tandis que les livraisons du voisin allemand ont progressé de 44% pour s’établir à 89 715 tonnes durant la même période de référence. Les céréaliers français espèrent que cette contre-performance n’est que de courte durée. Ils espèrent redresser la barre dès l’année prochaine, étant donné que l’Algérie est le plus gros marché de la France. Le recul de la France sur son traditionnel marché face à ses concurrents européens représente un risque de taille. Les exportations françaises devraient reprendre du poil de la bête dès l’année prochaine bien que les prévisions d’exportation pour l’année commerciale 2014-2015 connaissent un recul de 14% comparativement aux prévisions pour l’année 2013-2014. L’amélioration du score français est tributaire de la bonne qualité du grain produit qui, lui, est conditionné par la météo.
Depuis le début de l’année de commercialisation, la France a expédié, outre quelques cargaisons vers l’Algérie, environ 95 000 tonnes de blé tendre à destination de la Corée du Sud et 40 000 tonnes à la Thaïlande. Une cargaison de 46 322 tonnes de blé a été envoyée aussi aux États-Unis.
Auteur: Yani. T
reporters.dz