La chute des cours du pétrole sur le marché mondial n’inquiète pas le ministre de l’Agriculture, Abdelouahab Nouri. Ce dernier a affirmé, hier, lors d’une réunion avec les cadres de son ministère consacrée à l’évaluation des activités semestrielles de son département, que «la chute des prix du pétrole n’aura aucun effet sur son secteur ».
Selon M. Nouri, le ministère de l’Agriculture a fait un saut qualitatif ces derniers temps en matière de production avec une valeur réelle de la production nationale agricole de 35 milliards de dollars, soit 9% du PIB. « Dans le secteur stratégique de l’agriculture, nous visons à atteindre une croissance annuelle de 11%, un objectif qui nous permettra de créer un équilibre entre l’offre et la demande à la consommation sur le marché national », a-t-il annoncé. D’autre part, le ministre a considéré que les résultats réalisés par son département étaient «positifs », mais « insuffisants ». « Le secteur a réalisé des progrès en ce qui concerne l’amélioration quantitative et qualitative du produit agricole national », a-t-il souligné.
L’Algérie dispose d’un énorme potentiel en matière de terres agricoles et l’exploitation de ce potentiel exige l’implication des agriculteurs et du gouvernement.
« La modernisation du secteur n’est pas seulement l’affaire du département de l’agriculture. » Pour le moment, parmi les décisions prises par le ministère de l’Agriculture figure le renouvellement du crédit agricole pour les éleveurs de vaches laitières et l’acquisition d’équipements, en plus de l’amélioration des capacités de stockage des produits alimentaires. A en croire le ministre de l’Agriculture, le secteur couvre près de 72% des besoins du marché national en matière de produits alimentaires, et ce, grâce aux efforts consentis par son département.
« La sécurité alimentaire est l’un des plus grands défis à relever prochainement par le ministère de l’Agriculture, d’où la nécessité de multiplier les efforts et d’impliquer les autres secteurs pour réaliser cet objectif. » Selon M. Nouri, le potentiel existe et les insuffisances persistent, mais elles seront résolues prochainement grâce à la bonne volonté du gouvernement et à l’implication de tous les acteurs de la « famille » de l’agriculture.
« La superficie irriguée sera de 2 millions d’hectares à partir de l’année prochaine, et ce, grâce au grand travail consenti par le ministère de l’Agriculture en collaboration avec le ministère des Ressources en eau », a-t-il souligné. Le ministre de l’Agriculture n’a pas raté l’occasion pour décocher quelques flèches à l’encontre de certains agriculteurs qu’il a qualifiés d’« irresponsables » et qui refusent de se faire assurer. Il les a invités à se rapprocher des caisses d’assurance agricole. « Les agriculteurs devront changer de mentalité et se rapprocher des caisses d’assurance agricole pour déclarer leurs biens. L’irresponsabilité de certains d’entre eux a coûté de grandes sommes d’argent au Trésor public lors de la propagation du virus de la fièvre aphteuse. »
Pour ce qui est de l’information portant sur l’importation d’oignons d’Espagne, le ministre a affirmé que le secteur dispose d’énormes quantités en stock et s’interroge sur « les raisons du recours par certains importateurs, alors que le pays n’est pas dans le besoin ».
Auteur: Abdellah Bourim
reporters.dz
Selon M. Nouri, le ministère de l’Agriculture a fait un saut qualitatif ces derniers temps en matière de production avec une valeur réelle de la production nationale agricole de 35 milliards de dollars, soit 9% du PIB. « Dans le secteur stratégique de l’agriculture, nous visons à atteindre une croissance annuelle de 11%, un objectif qui nous permettra de créer un équilibre entre l’offre et la demande à la consommation sur le marché national », a-t-il annoncé. D’autre part, le ministre a considéré que les résultats réalisés par son département étaient «positifs », mais « insuffisants ». « Le secteur a réalisé des progrès en ce qui concerne l’amélioration quantitative et qualitative du produit agricole national », a-t-il souligné.
L’Algérie dispose d’un énorme potentiel en matière de terres agricoles et l’exploitation de ce potentiel exige l’implication des agriculteurs et du gouvernement.
« La modernisation du secteur n’est pas seulement l’affaire du département de l’agriculture. » Pour le moment, parmi les décisions prises par le ministère de l’Agriculture figure le renouvellement du crédit agricole pour les éleveurs de vaches laitières et l’acquisition d’équipements, en plus de l’amélioration des capacités de stockage des produits alimentaires. A en croire le ministre de l’Agriculture, le secteur couvre près de 72% des besoins du marché national en matière de produits alimentaires, et ce, grâce aux efforts consentis par son département.
« La sécurité alimentaire est l’un des plus grands défis à relever prochainement par le ministère de l’Agriculture, d’où la nécessité de multiplier les efforts et d’impliquer les autres secteurs pour réaliser cet objectif. » Selon M. Nouri, le potentiel existe et les insuffisances persistent, mais elles seront résolues prochainement grâce à la bonne volonté du gouvernement et à l’implication de tous les acteurs de la « famille » de l’agriculture.
« La superficie irriguée sera de 2 millions d’hectares à partir de l’année prochaine, et ce, grâce au grand travail consenti par le ministère de l’Agriculture en collaboration avec le ministère des Ressources en eau », a-t-il souligné. Le ministre de l’Agriculture n’a pas raté l’occasion pour décocher quelques flèches à l’encontre de certains agriculteurs qu’il a qualifiés d’« irresponsables » et qui refusent de se faire assurer. Il les a invités à se rapprocher des caisses d’assurance agricole. « Les agriculteurs devront changer de mentalité et se rapprocher des caisses d’assurance agricole pour déclarer leurs biens. L’irresponsabilité de certains d’entre eux a coûté de grandes sommes d’argent au Trésor public lors de la propagation du virus de la fièvre aphteuse. »
Pour ce qui est de l’information portant sur l’importation d’oignons d’Espagne, le ministre a affirmé que le secteur dispose d’énormes quantités en stock et s’interroge sur « les raisons du recours par certains importateurs, alors que le pays n’est pas dans le besoin ».
Auteur: Abdellah Bourim
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