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Le PDG de K’Air Hamid Kerboua, à propos du litige l’opposant à Air Algérie : « Je n’ai eu pour réponse que mépris e

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    Le PDG de K’Air Hamid Kerboua, à propos du litige l’opposant à Air Algérie : « Je n’ai eu pour réponse que mépris et arrogance »



    Au moment où les hauts représentants consulaires étaient consultés depuis hier à Alger pour démêler l’écheveau autour de l’affaire, finalement algéro-algérienne, « Air Algérie – K’Air », le fondateur et président de cette dernière, crie à la « hogra » et se dit « prêt à descendre à Alger » pour se défendre, confie-t-il à Reporters.

    Le litige commercial qui oppose Air Algérie à l’entreprise de droit néerlandais K’Air prend un tournant diplomatique à travers la convocation, samedi dernier, des ambassadeurs d’Algérie auprès des royaumes de Belgique et de Hollande, officiellement à titre de consultations. Un rappel, aux dires du ministère des Affaires étrangères, qui intervient suite à la mesure prise, le 12 décembre dernier, de retenir et d’interdire de vol, à l’aéroport de Bruxelles, un avion de la compagnie nationale Air Algérie devant relier Alger à Bruxelles par le vol AH2063. Il a été empêché de quitter le territoire belge car sous le coup d’une procédure de saisie, intentée auprès de la Cour internationale d’arbitrage en mars 2011 contre Air Algérie par K’Air pour non respect de clauses contractuelles. Air Algérie s’en défend et parle, de son côté, de l’incapacité de K’Air à exécuter le contrat en question et de se voir mise en demeure « pour faute d’exécution », suivie de la résiliation du contrat « le 29 décembre 2009 ». A son tour, K’Air, à travers son président-directeur général, Hamid Kerboua, conteste les faits et parle du « mépris des responsables d’Air Algérie à son égard ». Dans une déclaration faite hier au téléphone à la rédaction, M. Kerboua met en cause la gestion de ce contrat par Air Algérie qui n’aurait pas répondu favorablement et dans les temps à toutes les exigences qu’impose ce genre d’opérations. Explications : « A travers un contrat conclu le 6 juillet 2008, Air Algérie a confié à K’Air sa vieille flotte qu’elle a mandatée pour les vendre. Je devais acheter des Boeing 737-200, 727-200 et 2 Airbus 310. Il s’agissait au total de 27 avions, dont 23 pour la casse », affirmait M. Kerboua. A partir de 2005, Air Algérie s’était engagée dans une vaste opération de restructuration qui a commencé par le renouvellement de sa flotte et le retrait de tous ses anciens appareils – des Boeing 727-200, Boeing 737-200, Airbus 310, Fokker 27 – qui ont plus de 30 ans d’âge, et dont la revente devait apporter entre 1,1 million et 700 000 dollars pièces. « Après quelques mois de l’exécution du contrat, Air Algérie n’était plus en mesure de présenter la documentation nécessaire pour les avions en question et les moteurs, indispensables pour leur revente légale. A ce moment, K’Air a refusé de payer le restant du montant total jusqu’à la réception de toutes les documentations valables », explique-t-il. [A paraître dans notre numéro de lundi]


    Auteur: Samir Tazaïrt
    REPORTERS.DZ
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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