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190 milliards de dollars envolés avec la chute du pétrole dans le Golfe

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  • 190 milliards de dollars envolés avec la chute du pétrole dans le Golfe

    A l'exception du Qatar et de Bahreïn, tous les marchés boursiers des monarchies du Golfe sont désormais au dessous de leurs niveaux de clôture de l'an dernier. Depuis septembre, la capitalisation des sept bourses de la région a baissé d'environ 190 milliards de dollars, à 980 milliards de dollars.

    La descente aux enfers se poursuit pour les Bourses des riches monarchies pétrolières du Golfe qui ont dévissé dimanche, premier jour ouvrable de la semaine, plombées par l'effondrement des cours du brut. Les sept Bourses de la région ont été affectées, et plus particulièrement celles de Dubaï et de Doha où les investisseurs se sont rués pour vendre dès l'ouverture des marchés.

    La Bourse de Dubaï a lâché 7,6 %, à 3.321,30 points, terminant la journée à un plus bas cette année. Elle a été tirée vers le bas notamment par le géant immobilier Emaar qui a perdu 8% et par le géant de la construction Arabtec, en baisse de 9,7 %. L'indice Dubai Financial Market (DFM) s'était envolé cette année pour gagner jusqu'à 60 %. Mais il a depuis perdu ces gains, descendant même dimanche à 1,5% sous son niveau de clôture de 2013. Jeudi, l'indice DFM avait déjà reculé de 7,2 %.


    Une ruée sur les ventes

    "La forte baisse des prix du pétrole a provoqué une ruée sur les ventes sur la plupart des marchés du Golfe, bien que ce soit une réaction exagérée", a commenté Jassem al-Saadoun, chef du cabinet koweïtien de consultants Al-Shall Economic. "La chute des cours du brut marque une crise pour la région du Golfe. En outre, les prix des avoirs ont chuté, provoquant la crainte des investisseurs qui ont commencé à vendre sans discernement", a-t-il expliqué à l'AFP.

    La Bourse du Qatar, le deuxième marché du monde arabe, a plongé de 7,2 %, à 11.114,43 points, un plus bas depuis début janvier. L'indice a été entraîné dans sa chute par les secteurs clés des banques et de l'industrie. La Bourse d'Abu Dhabi a perdu elle 3,6 %, à 4.209,8 points. Son indice était sous pression du secteur de l'énergie qui reculait de 9,3 %, suivi par ceux de l'immobilier et des banques. Le marché saoudien, le plus grand du monde arabe, a reculé de 3,3 %, à 8,119.08 points, un plus bas en 12 mois. La Bourse de Koweït a chuté de 2,9 %, à 6.274,75 points, atteignant un plus bas en 22 mois, malgré la cotation pour la première fois de VIVA Telecom, troisième opérateur de téléphonie mobile, détenu à hauteur de 26 % par Saudi Telecom. Enfin, la petite Bourse de Mascate a lâché 3,2 %, à 5.623,65 points, alors que celle de Bahreïn a baissé de 0,6 %.

    190 millions de dollars envolés

    A l'exception du Qatar et de Bahreïn, tous les marchés boursiers des monarchies du Golfe sont désormais au dessous de leurs niveaux de clôture de l'an dernier. Depuis septembre, la capitalisation des sept bourses de la région a baissé d'environ 190 milliards de dollars, à 980 milliards de dollars, selon le Fonds monétaire arabe.

    Assommés par la surabondance de l'offre mondiale face à des perspectives de demande peu vigoureuses, les prix du brut coté à New York, le WTI, ont reculé vendredi à des niveaux plus vus depuis cinq ans et demi, sous les 58 dollars. Le baril a perdu près de la moitié (46 %) de sa valeur depuis son dernier pic de la mi-juin.

    la tribune

  • #2

    Commentaire


    • #3
      Vivement un baril a 20 dollars ...... Et que le CO2 règne en maître .
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #4
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