Pour une première visite au sud de la Méditerranée, le Commissaire européen chargé de la Politique de voisinage Johannes Hahn a choisi le Maroc. «Un signal fort du rôle pionnier que joue le Royaume dans ce domaine», est-il souligné par le Commissaire lui-même. Lors de cette mission qui s’est déroulée les 11 et 12 décembre, le responsable européen devait rencontrer plusieurs membres du gouvernement. A l’ordre du jour, l’état d’avancement des réformes engagées par le Maroc et les défis sécuritaires dans la région du Maghreb.
Concernant le volet réformes, le Commissaire a réitéré l’engagement de l’UE d’accompagner le pays dans ce processus.
Parallèlement aux discussions avec les responsables officiels, Hahn devait également rencontrer plusieurs acteurs de la société civile marocaine. Histoire de recueillir les avis sur la Politique européenne de voisinage. Celle-ci est accompagnée par des instruments financiers dont le principal est la Facilité d’Investissement Voisinage (FIV). Lancé en 2008 pour les pays du bassin méditerranéen, cet instrument complète les prêts des institutions européennes (AFD, BEI, BERD.
) par des dons de l’UE. Le Maroc est actuellement le premier bénéficiaire de la région voisinage Sud. Les secteurs concernés par la FIV sont le transport (Tramway de Rabat), les routes rurales, l’éducation, l’assainissement, l’eau potable, l’énergie solaire et le réseau électrique.
Depuis 2002, la BEI a financé pour 2,6 milliards d’euros différents projets dans des secteurs clés comme l’énergie, l’industrie, le transport, et le capital investissement. Sans oublier les infrastructures routières et l’assainissement. De son côté, depuis septembre 2012, la Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD) a aussi développé ses investissements au Maroc. Dans ses relations avec les pays du sud de la Méditerranée, l’UE attache de plus en plus d’importance à l’approche «more for more». L’idée est d’augmenter le soutien aux partenaires qui se sont lancés résolument dans des réformes politiques et économiques. Il s’agit donc de «primer les résultats en lien avec les objectifs du projet européen notamment dans les domaines de l’intégration économique et de la mobilité des personnes.
«Le Maroc est l’un des pays pour lequel ce nouvel aspect de la Politique européenne de voisinage a le mieux fonctionné», avait souligné à Bruxelles le Commissaire européen, la veille de son déplacement à Rabat. Pour preuve, il cite l’appui financier apporté au Maroc sur la période 2014-2017 : 890 millions d’euros. Un montant qui s’inscrit en hausse de 15% par rapport à la période précédente.
10 milliards de DH sur 4 ans
C’est le montant des subventions consenties par l’UE dans le Cadre unique d’appui pour la période 2014-2017. L’aide sera investie dans des projets jugés prioritaires par le Maroc. Ils ont été établis en étroite concertation avec les autorités marocaines, la société civile, les États membres de l’UE et d’autres parties prenantes concernées. Ces priorités concordent aussi avec les objectifs des accords politiques notamment le Statut avancé et son plan de mise en œuvre signé en décembre 2013. La dotation indicative pour la période 2014-2017 est comprise entre 8 et 10 milliards de DH. Elle sera répartie à raison de 30% pour l’accès équitable aux services sociaux de base. Le soutien à la gouvernance démocratique, à l’Etat de droit et à la mobilité se taillera le quart de l’enveloppe et autant pour l’emploi et la croissance durable et inclusive. Et le reste sera distribué comme supplément au plan et la société civile.
-
l'économiste
Concernant le volet réformes, le Commissaire a réitéré l’engagement de l’UE d’accompagner le pays dans ce processus.
Parallèlement aux discussions avec les responsables officiels, Hahn devait également rencontrer plusieurs acteurs de la société civile marocaine. Histoire de recueillir les avis sur la Politique européenne de voisinage. Celle-ci est accompagnée par des instruments financiers dont le principal est la Facilité d’Investissement Voisinage (FIV). Lancé en 2008 pour les pays du bassin méditerranéen, cet instrument complète les prêts des institutions européennes (AFD, BEI, BERD.
) par des dons de l’UE. Le Maroc est actuellement le premier bénéficiaire de la région voisinage Sud. Les secteurs concernés par la FIV sont le transport (Tramway de Rabat), les routes rurales, l’éducation, l’assainissement, l’eau potable, l’énergie solaire et le réseau électrique.
Depuis 2002, la BEI a financé pour 2,6 milliards d’euros différents projets dans des secteurs clés comme l’énergie, l’industrie, le transport, et le capital investissement. Sans oublier les infrastructures routières et l’assainissement. De son côté, depuis septembre 2012, la Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD) a aussi développé ses investissements au Maroc. Dans ses relations avec les pays du sud de la Méditerranée, l’UE attache de plus en plus d’importance à l’approche «more for more». L’idée est d’augmenter le soutien aux partenaires qui se sont lancés résolument dans des réformes politiques et économiques. Il s’agit donc de «primer les résultats en lien avec les objectifs du projet européen notamment dans les domaines de l’intégration économique et de la mobilité des personnes.
«Le Maroc est l’un des pays pour lequel ce nouvel aspect de la Politique européenne de voisinage a le mieux fonctionné», avait souligné à Bruxelles le Commissaire européen, la veille de son déplacement à Rabat. Pour preuve, il cite l’appui financier apporté au Maroc sur la période 2014-2017 : 890 millions d’euros. Un montant qui s’inscrit en hausse de 15% par rapport à la période précédente.
10 milliards de DH sur 4 ans
C’est le montant des subventions consenties par l’UE dans le Cadre unique d’appui pour la période 2014-2017. L’aide sera investie dans des projets jugés prioritaires par le Maroc. Ils ont été établis en étroite concertation avec les autorités marocaines, la société civile, les États membres de l’UE et d’autres parties prenantes concernées. Ces priorités concordent aussi avec les objectifs des accords politiques notamment le Statut avancé et son plan de mise en œuvre signé en décembre 2013. La dotation indicative pour la période 2014-2017 est comprise entre 8 et 10 milliards de DH. Elle sera répartie à raison de 30% pour l’accès équitable aux services sociaux de base. Le soutien à la gouvernance démocratique, à l’Etat de droit et à la mobilité se taillera le quart de l’enveloppe et autant pour l’emploi et la croissance durable et inclusive. Et le reste sera distribué comme supplément au plan et la société civile.
-
l'économiste
Commentaire