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Pour l'Iran, la chute des prix du pétrole est le fruit d'un "complot" des pétromonarchies arabes

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  • Pour l'Iran, la chute des prix du pétrole est le fruit d'un "complot" des pétromonarchies arabes

    En Iran, la religion des responsables est faite : l'actuelle plongée des prix ne s'explique pas par des raisons économiques mais par un complot politique menée par les pétromonarchies du Golfe et à leur tête l’Arabie Saoudite.

    Le président iranien Hassan Rohani n'y est pas allé par quatre chemins : " La chute des prix du pétrole est le résultat d'un complot contre les peuples de la région et l'ensemble des musulmans". Les peuples de la région, a-t-il averti, "n'oublieront jamais ce complot".
    L'Arabie Saoudite et les autres pétromonarchies ne sont pas directement citées mais elles sont clairement désignées. Et dans un discours de défi, pas forcément partagé par les économistes, le président iranien a assuré que son pays était en mesure de gérer la situation et que le contexte actuel de chute des prix était même une opportunité pour réduire la dépendance du budget à l'égard des recettes pétrolières.

    Le même discours est développé par le Secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale Ali Shamkhani qui a accusé "certains pays" d'avoir "artificiellement réduit le prix du pétrole brut dans le cadre d'un complot politique".

    "L'Iran soutient les efforts pour résoudre les problèmes des différents pays arabes, dont la Syrie, l'Irak et le Liban, ainsi que la bande de Gaza" a-t-il déclaré en prévenant que son pays "répondra de façon décisive à toute menace envers sa sécurité".
    L’Iran tiendra même si les "comploteurs" poussent le baril vers 40 dollars

    Le vice-président Eshagh jahangiri a déclaré lors d'une rencontre avec des responsables gouvernementaux à Hamadan que la chute des prix du pétrole n'était pas "naturelle" en insistant que le pays était en mesure de tenir même avec un baril à 40 dollars! Le projet de budget iranien est basé sur une projection d'un prix moyen du baril de 72 dollars.

    Dans un document écrit, cité le site al-monitor, Eshagh jahangiri, évoque le rôle des "Etats de la région" dans la chute des prix.

    "Les responsables de ces Etats ne doivent pas assombrir le climat de leur relations avec l'Iran qui est un Etat fort et influent dans la région car cela ne portera atteinte qu'à leurs intérêts" ajoutant que "même si les comploteurs poussent le prix du baril à 40 dollar nous gérerons correctement les affaires du pays".

    HuffpostAlgérie
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