Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Une "révolution" économique et énergétique pour le Maghreb

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Une "révolution" économique et énergétique pour le Maghreb

    par Gilles Bonafi (son site)
    lundi 15 décembre 2014

    Face à l'aggravation de la crise, le temps est venu d'agir et de proposer du concret. Il ne s'agira pas de rafistoler le système mais de changer de paradigme. Pour cela, j'ai choisi de mener le combat au Maghreb, une région qui est devenue un véritable laboratoire d'idées novatrices. La monnaie, l'énergie, la finance, le modèle économique, tout a été repensé et, à l'IEMEP (dont je suis vice-président), nous sommes désormais en mesure de proposer une vision holistique du futur Maghreb.

    En effet, la monnaie a été repensée en prenant en compte les erreurs de l’Europe mais surtout en intégrant à nos analyses les travaux les plus importants :
    - ceux de Robert Mundel qui démontrent qu’une monnaie unique ne peut exister qu’au sein d’une zone monétaire optimale, ce qui n’est pas le cas de l’Europe.
    - ceux de Bernard Lietaer, le "créateur" de l’euro qui explique qu’il ne faut surtout pas de monnaie unique.
    Le dinrham proposé par le Président de l’IEMEP Camille Sari devrait donc être une monnaie commune complémentaire. Panier de valeur des monnaies du Maghreb dans un premier temps, elle serait adossée à l’or et l’argent lorsque la zone serait intégrée ce qui résoudrait le problème structurel des monnaies actuelles.

    La finance doit être repensée et je propose la mise en place d’une finance complémentaire (un système parallèle) sociale, solidaire et participative en lien avec la finance islamique et fonctionnant donc sans le système des intérêts et de la spéculation. Cette finance serait au service de l’économie réelle car il est temps de revenir aux fondamentaux.

    Le modèle économique doit être repensé. Pour ceux qui suivent ce blog, les théories de la régulation sont la clé, à la condition qu’elles soient au service du peuple et non de quelques-uns.

    Le point crucial sera bien sûr celui de l’énergie. J’ai d’ailleurs annoncé à l’Assemblée Nationale, le 4 juillet 2014, la création d’une Communauté Economique Maghrébine de l’Energie et des Phosphates (CEMEP). Un Comité d’Experts est en place qui rendra son rapport cet été. Toute notre énergie s’est donc pour le moment concentrée sur l’Algérie, un pays au potentiel colossal et qui devrait être au cœur de la révolution énergétique à venir. Une étude réalisée au sein de l’IEMEP par Tewfik Hasni, Jean-Baptiste Hubert et moi-même intitulée La révolution énergétique algérienne : un modèle pour le Maghreb et publiée par l’excellent magazine Le Phare (diffusé au Maghreb) pose les bases de la future CEMEP.

    Cette étude sera présentée par Tewfik Hasni et moi-même au 3ème symposium sur les EnR et la finance sociale et solidaire à Agadir, un évènement exceptionnel présidé par Rachid Boutti (18-20 décembre 2014).
    Une série de vidéos présenteront le projet et l’étude, voici les deux premières.



    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Pour cela, j'ai choisi de mener le combat au Maghreb, une région qui est devenue un véritable laboratoire d'idées novatrices. La monnaie, l'énergie, la finance, le modèle économique, tout a été repensé et, à l'IEMEP (dont je suis vice-président), nous sommes désormais en mesure de proposer une vision holistique du futur Maghreb.
    Absurde :22:

    Commentaire


    • #3
      un modèle pour le Maghreb et publiée par l’excellent magazine Le Phare (diffusé au Maghreb)

      JE T INVITE A LE LIRE
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

      Commentaire


      • #4
        Très intéressant.

        Merci SOLAS !

        Commentaire


        • #5
          En cherchant un peu sur le gaz torché, j'ai un article très interessant qui parle d'une société algérienne qui a mis en place une solution permettant de récupérer ce gaz issue des torches des nos installations de pompage des gisements de Gaz dans le grand SUD.

          Résultat : la récupération du gaz brulé par une seule torche permet de faire fonctionner la centrale életrique d'El Hamma pendant 5 mois.

          --------------------------

          2 gigawatts d'électricité partent en fumée
          :
          Vers une solution de récupération du Gaz Torché


          Le gaz torché présente un sérieux problème environnemental dans les régions du Sud, notamment dans les périmètres et les installations situés à la périphérie des ensembles urbains.

          C'est le cas notamment de la ville de Hassi Messaoud, où les points se sont multipliés suivant l'évolution de l'exploitation des différents gisements. Pour pouvoir récupérer quelques points et les transformer en électricité, l'entreprise EMI (Electromécanique industries) a proposé une solution à Sonatrach, laquelle a accepté d'entamer des essais sur quelques points.

          Le responsable Algérie de cette entité, M. Kamel Kaid Youcef, nous a affirmé qu'il s'agit d'une opportunité importante pour la production d'électricité à travers ce gaz torché.

          Ce gaz est torché dans différents endroits. «Il y a des points qui sont récupérables et d'autres ou c'est pratiquement impossible», a-t-il indiqué.

          Pour ceux qui sont récupérables l'entreprise a proposé une solution qui permettra de transformer ces gaz en électricité. «Il faudrait qu'il y ait un peu de volonté politique parce que dans la valorisation du gaz torchés, hormis l'aspect environnemental, il n'a pas de rentabilité économique», a-t-il précisé. «On sait qu'actuellement, l'Algérie essaye de trouver les meilleures solutions pour récupérer ces gaz torchés et nous essayons de développer ce prototype ou cette solution.»

          Concrètement, selon le même responsable, l'entreprise va installer ses machines et le faire gratuitement pour Sonatrach. «On a approché le management de Sonatrach et il est favorable.

          Il s'agit de technologies nouvelles, donc ils nous ont donné une torche à 40 Km de la ville de Hassi Messaoud. Nous sommes en train d'étudier le projet, on va installer nos machines pour une démonstration et Sonatrach va évaluer le projet et, par la suite, elle pourrait l'adopter et le généraliser à d'autres points récupérables», explique notre locuteur.

          Pour lui, c'est un équipement d'une très haute technologie et autonome, en d'autres termes les installations ne nécessitent pas une maintenance quotidienne. «Au contraire, ça nécessite uniquement 6 heures de maintenance par ans et une révision générale tous les 5 ans.»

          Pour le coût du projet, Kamel Kaid Youcef estime «qu'il y a des torches qui brûlent depuis 1960», donc «le coût ne représente rien par rapport à ce qu'on brûle depuis des années». Pour lui, «les machines peuvent être amorties au bout d'une petite période, voire une semaine d'activité». Selon les estimations du même responsable, on torche actuellement l'équivalent de 2 gigawatts, soit 5 mois d'activité d'une centrale électrique de la taille de celle d'El Hamma. Enfin, le responsable a indiqué que «la contribution financière de l'entreprise est évaluée à environ 20 millions de dinars».

          S. B.

          La tribune

          Commentaire

          Chargement...
          X