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Tunis, enquête judiciaire ouverte contre le Président

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    par Henri Diacono





    Le ministère public a ordonné, vendredi, à Tunis l’ouverture d’une enquête pour affaire criminelle contre le président provisoire actuel Moncef Marzouki, candidat à sa succession lors du deuxième tour des élections présidentielles. Son directeur de cabinet, Adnèn Manser est également poursuivi pour le même motif.
    L’enquête, citée vendredi, par le site tunisien Tunisie Numérique a été ordonnée sur « … la tentative d’assassinat présumée contre le président de Nidaa Tounès, Béji Caïd Essebsi, il y a plusieurs jours » Le fils de celui-ci avait été informé du projet lors d’une réunion avec le directeur du cabinet présidentiel. Les deux dirigeants poursuivis sont inculpés « de rétention d’informations en vertu de l’article 18 de la loi anti-terroriste. »



    Beji Essebssi, dont le parti qu’il dirige, Nida Tounès, (centre droit) avait remporté les élections législatives, a terminé en tête du premier tour des présidentielles. Soutenu par le Front populaire (gauche) et plusieurs autres formations de moindre importance, il sera l’adversaire de l’actuel Président sortant. Ce dernier chahuté au cours de toutes ses réunions publiques, ne semble plus devoir avoir, comme au premier tour, le soutien massif du parti islamiste dur Ennhada dont la direction vient de subir un sérieux revers avec la démission de son secrétaire général, l’un des fondateurs de la branche tunisienne des « Frères musulmans ».
    Toujours selon les sites tunisiens Kapitalis et Tunisie Numérique, le gouvernement actuel (il sera démissionné après l’élection présidentielle) a fait rapidement voter le budget de la Tunisie pour l’année 2015 par l’asemblée des élus du peuple nouvellement installés. Deux axes inédits dans ce budget. Tout d’abord environ 68 secteurs seront exclus, dès début 2015, du régime fiscal forfaitaire affiliés (60% des contribuables), qui ne contribue que de 0,2% aux recettes de la fiscalité du pays. « Parmi ces secteurs figurent le prêt-à-porter, les produits de textile, la parfumerie et produits de beauté, les articles de bijouteries, les équipements médicaux et scientifiques, le commerce des lunettes optiques, les produits paramédicaux, la vente des motos, le commerce du bois et dérivés, les meubles et ameublement, les activités de thermalisme (stations thermales), la location de voitures et l’exploitation des salles de fêtes. »
    D’autre part, l’’impôt (10%) sur les sociétés off-shore en 2015, le ministre de l’Economie et des Finances, a annoncé, jeudi 11 décembre 2014, « que le taux d’imposition de 10%, qui va entrer en vigueur l’année prochaine, est « provisoire,car, explique-t-il, on va aller vers une convergence » entre les régimes off-shore et on-shore. »
    « Dans trois ou quatre ans, vous serez amenés à payer le même impôt que les sociétés locales », a-t-il dit aux responsables de sociétés off-shore françaises lors d’un déjeuner-débat. Il passerait ainsi au cours de quelques années à 20%.Il se situerait ainsi au niveau de celui des sociétés locales (30%, l’impôt sur les sociétés locales étant appelé à baisser au cours du même calendrier.
    Il faut noter que les sociétés françaises sont très nombreuses dans le pays, dont certaines de dimension internationale, bénéficiant jusque d’une exonération fiscale totale et d’une main d’œuvre à très bon marché.
    Sur le plan sécuritaire cette fois, une importante cellule terroriste a été a été mise hors de nuire à Kasserine par la Garde Nationale et l’armée. Dans ce groupe de dix hommes, trois d’entre eux étaient chargés de récolter des fonds dans la région, trois autres s’étaient spécialisés dans le recrutement pour le jihad en Syrie et l’Irak, les autres s’apprêtant à rejoindre leurs combattant toujours terrés dans les montagnes proches de la frontière algérienne.
    Enfin toute une filière de contrebandiers qui introduisaient de l’essence algérienne et libyenne (toutes deux d’un prix très bas) pour les revendre en Tunisie avec un très large bénéfice, a été complètement démantelée. Cette contrebande aurait coûté plus d’un milliard de dinars (près de 500 millions d’euros) au trésor tunisien.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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