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Maroc : Le ministère de l’Intérieur a repris les interdictions des activités d’ONG des droits de l’Homme

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  • Maroc : Le ministère de l’Intérieur a repris les interdictions des activités d’ONG des droits de l’Homme

    Maroc : Le ministère de l’Intérieur a repris les interdictions des activités d’ONG des droits de l’Homme

    En l’espace de trois jours, le ministère de l’Intérieur a interdit des réunions organisées à Rabat et Tanger, par des associations des droits de l’Homme.

    La parenthèse du Forum mondial des droits de l’Homme à Marrakech est terminée. Le ministère de l’Intérieur a repris ses interdictions des activités de certaines ONG marocaines. Une politique sélective qui épargne, par miracle, les associations proches du PJD. Preuve en est la conférence organisée ce samedi à Rabat, par l'association Mountada Al Karama présidée par Abdelali Hamieddine, membre du secrétariat général de la Lampe et proche de Mustapha Ramid, sur l'état des lieux des libertés au Maroc.

    L’Intérieur a sévi à Rabat et Tanger

    Vendredi après-midi, les services de Mohamed Hassad ont brandi le carton rouge devant une session de formation au profit des membres de l’AMDH, qui était prévue au siège du club des œuvres sociales du ministère de l'Agriculture et de la Pêche à Rabat, et ce malgré l’autorisation des gérants du lieu.

    Le lendemain à Tanger, une rencontre subira le même sort, à l'occasion de la célébrantion du 66ème anniversaire de la proclamation de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, animée par Khadija Ryadi de l’AMDH et Mohamed Zehari, président de la Ligue marocaine de défense des droits de l’Homme (émanation de l’Istiqlal). Là aussi les portes de la grande salle des réunions de la Chambre de commerce et d'industrie de Tanger étaient fermées sans pour autant donner la moindre explication aux organisateurs. Ces derniers n’ont rebroussé chemin qu’après la tenue d’un sit-in de protestation devant le siège de la chambre, ponctué par des allocutions de quelques intervenants.

    Enfin, le dimanche 14 décembre à Rabat, le ministère de l’Intérieur a interdit une marche de solidarité avec les victimes des dernières inondations programmée par la Ligue marocaine de la citoyenneté et des droits de l’Homme. Pire encore, les forces de l’ordre, présentes en nombre, ont dispersé les manifestants à coups de matraques et procédé à plusieurs arrestations.

    ya biladi
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Comment Mohammed VI «offre» les terres de ses sujets contre les «dons» du Golfe



    Des organisations marocaines des droits de l'Homme dénoncent l’intensification par le ministère marocain de l’Intérieur des opérations d’expropriation de terres pour répondre à la demande croissante en foncier des pays du Golfe. Des opérations menées en force, puisqu’elles n’ont, d’après ces ONG, aucun fondement juridique. Ces ONG marocaines s’élèvent en effet contre de récentes réunions organisées par le ministère de l’Intérieur pour «lancer un dialogue national sur le thème des terres collectives et tribales dans le but de réformer le cadre législatif et d’améliorer les procédures de gestion de ces terres collectives par les acteurs sociaux et politiques qui soient crédibles». Pour ces ONG, c’est une duperie, puisque les invités à ces réunions sont désignés par ce même département ministériel qui est la source du problème en sa qualité de «meneur» des expropriations à tout-va, dépossédant les Marocains de leurs terres pour assouvir les désirs des monarques du Golfe. «C’est ce ministère qui complique encore plus la gestion de ces terres et qui porte sérieusement atteinte à la cohésion sociale des communautés soulaliyates, et, par conséquent, nuit aux intérêts des ayants droit qu’il pousse à plus d’exode rural», fulminent ces organisations qui font état d’une superficie de presque 15 millions d’hectares visée par ces expropriations. Une superficie énorme qui renseigne sur la considération et le respect que les dirigeants marocains ont pour leur peuple. Pour mieux étayer leurs propos, ces ONG marocaines mettent en avant le cas d’une extrême gravité de Mme Halima Idrissi, représentante de la tribu Aït Lahcen, dans la province de Khémisset. «Convoquée par le gouverneur de sa province afin d’essayer de jouer le rôle d’intermédiaire pour faciliter la résolution d’un problème de leur terrain inscrit à la propriété foncière sous le numéro 4367, celle-ci, travaillant dans une autre ville, en venant chez elle, s’est retrouvée au cœur d’un tabassage organisé de la part de la gendarmerie, d’une tentative de viol et au centre d’un procès judiciaire contre elle, avec une condamnation à un an et demi de prison après avoir été réprimée sévèrement et déshabillée devant les membres de sa tribu afin de la déshonorer publiquement», ont relevé ces organisations de défense des droits de l’Homme, consternées. Les cas de Marocains expropriés de leurs terres de manière violente sont nombreux. Pour ces ONG marocaines, le ministère de l’Intérieur applique la «loi de la terreur» pour étouffer toute velléité de résistance à ses décisions arbitraires. «Les nouveaux gouvernants et les notables ruraux ont continué l’œuvre de la colonisation en expropriant de plus en plus les terrains collectifs», ont-elles conclu. Ainsi, après avoir vendu les entreprises et donné les marchés aux puissances étrangères et à ses amitiés, le roi Mohammed VI est en train de vendre les terres de son pays et entasse son peuple dans des gourbis, dans des conditions souvent inhumaines. Au rythme où vont les choses, bientôt les Marocains n’auront plus de terres dans leur propre pays. Cela, pendant que les dirigeants de ce pays multiplient les acquisitions foncières et immobilières en Occident au profit de leurs progénitures.
    R M pour A.P

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    • #3
      Pour confirmation, leftissi, voici un article de ya biladi

      Rabat : Les habitants du Guich Oudaya expulsés par un promoteur
      Immobilier

      | Brève | Publié le 15.12.2014 à 19h49 |

      Les habitants du Douar Ouled Dlim (sur les terres du Guich Oudaya près de Hay Ryad) ont jusqu’au jeudi 18 décembre pour libérer leurs habitats. En effet, ils ont reçu un avis de destruction de leurs maisons.

      En 2003 un accord avait été signé entre une société immobilière et le ministère de l’Intérieur, permettant à l’entreprise de racheter à bas prix les terres des habitants du Guich, révèlent ces derniers. Un prix ne leur permettant pas de se reloger dignement ailleurs.

      Et pourtant, ces terres servent à faire construire des logements de haut standing. Les habitants qui n’avaient pas accepté la transaction avant, se sont retrouvés avec une faible compensation. Aujourd’hui ils font appel à la solidarité des citoyens pour tenter de stopper la destruction de ce jeudi.
      Il y a une vidéo qui va avec .
      " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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      • #4
        Il y a une vidéo qui va avec .
        http://youtu.be/xrLJC8QnF9k?t=3m19s

        les terres guichs :

        Le terme de tribu guich est utilisé au Maroc pour désigner des tribus mettant leur force militaire au service de l'État marocain (le Makhzen). En échange, le souverain leur confiait des terres à charge pour eux de les coloniser. Il en a résulté un statut foncier particulier.

        Statut foncier
        Selon Abderrahim El Bouhmidi (professeur d'université spécialiste du droit rural, université Hassan II), « Les terres guich, suivant la définition jurisprudentielle, relèvent du domaine éminent du Souverain, eu égard à la relation directe entre la tribu et le sultan. (...) Les tribus guich ont un droit d'usufruit perpétuel sur les terrains qui leur ont été attribués en compensation du service militaire rendu. L’exemple le plus connu de ces terres est le guich des Oudaya de Rabat (plus de 400 ha) sur lequel le nouveau quartier Ryad a été édifié. »2

        Wikipidia

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