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Chute des prix du pétrole Les députés s'alarment

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  • Chute des prix du pétrole Les députés s'alarment

    Hier, des députés algériens se sont alarmés de la persistance de la baisse des cours du pétrole dans un pays où l'économie dépend à 97% de ses exportations d'hydrocarbures, lors d'un débat à l'Assemblée nationale. “Le peuple algérien ne va rien trouver à manger si les prix du pétrole continuent à chuter”, a lancé le député indépendant Habib Zegad, alors que la fiscalité pétrolière constitue 60% du budget de l'État.

    Le député du Rassemblement algérien (RA) s'est parallèlement élevé contre la hausse continue de la facture des importations qui va s'établir à 65 milliards de dollars en 2015, dénonçant une “dilapidation” des deniers publics.

    Le pétrole a plongé de plus de 100 dollars le baril au début de l'année à 60 dollars actuellement, en raison notamment d'une baisse de la demande dans une économie mondiale atone, une forte hausse de la production des hydrocarbures de schiste et d'autres sources non conventionnelles.

    Les réserves de changes, qui s'élèvent à près de 200 milliards de dollars et pouvant couvrir 35 mois d'importation, “permettent à l'Algérie de faire face aux chocs à court terme”, a tenté de rassurer le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci. Mais, a-t-il averti aussitôt, “cette capacité à résister aux chocs se dissipera vite si les cours du pétrole restaient à des niveaux bas pendant longtemps”.

    “Certes, l'Algérie a préservé sa stabilité monétaire et financière en dépit des faibles performances de sa balance des paiements extérieurs et de la persistance du déficit budgétaire, mais il n'en reste pas moins que la question de la fragilité de l'économie algérienne à l'égard des hydrocarbures et donc des prix du pétrole se pose avec acuité”, a-t-il ajouté.

    Une cellule de suivi et d'évaluation a été mise en place par le Conseil économique et social (Cnes) pour suivre la situation suite à la chute des prix du pétrole, a indiqué son président, Mohamed-Seghir Babes.

    Selon les analystes, l'Algérie va devoir puiser abondamment dans le Fonds de régulation des recettes (FRR) qui disposait, fin juin, de plus de 55 mds de dollars, pour faire face à la baisse des prix de l'or noir.

    Depuis des années, l'Algérie calcule son budget sur la base d'un baril à 37 dollars. Le surplus va au FRR qui finance le déficit et toutes les mesures urgentes du gouvernement.

    Liberté
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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