Les Echos | Le 16/12 à 14:55, mis à jour à 18:19
La volatilité est de retour sur les marchés financiers et avec elle, l’aversion au risque. En cause : la chute des cours de l’or noir et le chaos russe. Le baril de Brent a en effet franchi à la baisse le seuil symbolique de 60 dollars. Par ailleurs, la débâcle du rouble s’accélère, malgré l’intervention musclée de la banque centrale russe , qui a monté ses taux directeurs de 650 points de base à 17%. Le spectre de la crise russe de 1998 est dans tous les esprits.
Le titre Société Générale sous pression
Résultat, les Bourses européennes ont évolué en dents de scie mardi. A Paris, le CAC 40 a échappé de peu à sa septième séance de baisse d’affilée. L’indice est passé sous la barre des 4000 points, avant de rebondir pour finalement clôturer en hausse de 2,19 % à 4.093 points. La veille, il avait décroché de 2,52%. Le titre Société Générale a lâché plus de 5% mais a finalement clôturé en baisse de 0,5 % juste devant Renault (-0,83%) et Alcatel (-0,19%). A Francfort, le Dax a gagné 2,46 % et l’indice européen Euro Stoxx a pris 2,25 %.
Taux allemand et français au plus bas
Autre signe de l’inquiétude des investisseurs, ceux-ci se sont rués sur les actifs les plus sûrs, comme les dettes des Etats. Le taux allemand à 10 ans a ainsi touché son plus bas historique, à 0,58%. Le rendement des emprunts français à 10 ans a aussi reculé à un plus bas de 0,86%. La baisse des cours pétroliers fait pression sur l’inflation et la plupart des économistes anticipent un indice des prix pour la zone euro en territoire négatif en début d’année prochaine. Une situation qui devrait pousser la Banque centrale européenne à être plus offensive : le scénario d’un programme d’achats de dette publique dans les marchés se renforce.
La volatilité est de retour sur les marchés financiers et avec elle, l’aversion au risque. En cause : la chute des cours de l’or noir et le chaos russe. Le baril de Brent a en effet franchi à la baisse le seuil symbolique de 60 dollars. Par ailleurs, la débâcle du rouble s’accélère, malgré l’intervention musclée de la banque centrale russe , qui a monté ses taux directeurs de 650 points de base à 17%. Le spectre de la crise russe de 1998 est dans tous les esprits.
Le titre Société Générale sous pression
Résultat, les Bourses européennes ont évolué en dents de scie mardi. A Paris, le CAC 40 a échappé de peu à sa septième séance de baisse d’affilée. L’indice est passé sous la barre des 4000 points, avant de rebondir pour finalement clôturer en hausse de 2,19 % à 4.093 points. La veille, il avait décroché de 2,52%. Le titre Société Générale a lâché plus de 5% mais a finalement clôturé en baisse de 0,5 % juste devant Renault (-0,83%) et Alcatel (-0,19%). A Francfort, le Dax a gagné 2,46 % et l’indice européen Euro Stoxx a pris 2,25 %.
Taux allemand et français au plus bas
Autre signe de l’inquiétude des investisseurs, ceux-ci se sont rués sur les actifs les plus sûrs, comme les dettes des Etats. Le taux allemand à 10 ans a ainsi touché son plus bas historique, à 0,58%. Le rendement des emprunts français à 10 ans a aussi reculé à un plus bas de 0,86%. La baisse des cours pétroliers fait pression sur l’inflation et la plupart des économistes anticipent un indice des prix pour la zone euro en territoire négatif en début d’année prochaine. Une situation qui devrait pousser la Banque centrale européenne à être plus offensive : le scénario d’un programme d’achats de dette publique dans les marchés se renforce.