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Selon hamid kerboua, p-dg de K'Air
“Air Algérie a payé 2 millions de dollars sans obtenir la mainlevée”
Air Algérie a fini par payer les deux millions de dollars réclamés par la société K’Air BV appartenant à Hamid Kerboua. Le paiement de cette somme n’est pas synonyme de mainlevée puisque l’avion est toujours bloqué sur le tarmac de l’aéroport bruxellois.
Contacté hier, M. Kerboua a confirmé que l’argent a bel et bien été reçu sur le compte de l’huissier de justice, mais “l’avion ne décollera pas de sitôt”, a-t-il dit. Et pour cause, le responsable de K’Air BV refuse les conditions posées par les autorités algériennes, à savoir se présenter aujourd’hui devant le juge du tribunal d’Alger.
Un procès est prévu, en effet, aujourd’hui à Alger, pour traiter cette affaire. “Une chose est très importante pour nous, disait-il, K’Air BV a été jugée, hier, par le ministre des Transports, M. Ghoul, en disant que l’affaire va connaître son épilogue, et ce, en faveur d’Air Algérie.” La déclaration du ministre des Transports n’est pas du goût de M. Kerboua qui dit, par ailleurs, que “je n’ai aucune confiance en la justice algérienne surtout car sa décision ne sera pas neutre”. “Jusqu’à hier matin, j’avais encore confiance en cette institution, mais depuis, non”, a-t-il encore ajouté, en affirmant qu’il ne se présentera pas devant le juge. “Je ne viendrai pas puisqu’ils m’ont déjà jugé. Je ne vais pas prendre le risque de venir me présenter alors que le verdict est déjà rendu”, a-t-il souligné, indiquant, au passage, qu’il n’a reçu aucune convocation. “C’est une affaire commerciale qu’ils veulent politiser”, a encore dénoncé Hamid Kerboua, qui se dit être dans son plein droit puisque, soutient-il, “je détiens un verdict international rendu en notre faveur”. “Ici la loi est claire. Elle dit très clairement qu’ils doivent payer, reprendre leur avion sans aucune condition”, renchérit encore M. Kerboua, qui menace, par ailleurs, que “si les autorités algériennes font encore la sourde oreille en continuant à ignorer un verdict d’une Chambre de commerce internationale, l’affaire prendra d’autres tournures”. “Je vais ester en justice non seulement Air Algérie, mais aussi l’État algérien”, a-t-il averti. Interrogé sur la genèse de l’affaire, M. Kerboua a souligné que la documentation concernant les avions réformés en était la cause principale. Il a ajouté que ces mêmes avions ont été “vendus au kilogramme en tant que tas de ferraille”. Il a qualifié les responsables d’Air Algérie “d’arrogants” qui ne voulaient pas “de solution à l’amiable”. “J’ai attendu deux années pour trouver une solution à l’amiable, mais sans résultat”, a-t-il insisté, précisant bien qu’il n’a jamais été contacté par les responsables d’Air Algérie depuis le début de l’affaire.
Liberté-
“Air Algérie a payé 2 millions de dollars sans obtenir la mainlevée”
Air Algérie a fini par payer les deux millions de dollars réclamés par la société K’Air BV appartenant à Hamid Kerboua. Le paiement de cette somme n’est pas synonyme de mainlevée puisque l’avion est toujours bloqué sur le tarmac de l’aéroport bruxellois.
Contacté hier, M. Kerboua a confirmé que l’argent a bel et bien été reçu sur le compte de l’huissier de justice, mais “l’avion ne décollera pas de sitôt”, a-t-il dit. Et pour cause, le responsable de K’Air BV refuse les conditions posées par les autorités algériennes, à savoir se présenter aujourd’hui devant le juge du tribunal d’Alger.
Un procès est prévu, en effet, aujourd’hui à Alger, pour traiter cette affaire. “Une chose est très importante pour nous, disait-il, K’Air BV a été jugée, hier, par le ministre des Transports, M. Ghoul, en disant que l’affaire va connaître son épilogue, et ce, en faveur d’Air Algérie.” La déclaration du ministre des Transports n’est pas du goût de M. Kerboua qui dit, par ailleurs, que “je n’ai aucune confiance en la justice algérienne surtout car sa décision ne sera pas neutre”. “Jusqu’à hier matin, j’avais encore confiance en cette institution, mais depuis, non”, a-t-il encore ajouté, en affirmant qu’il ne se présentera pas devant le juge. “Je ne viendrai pas puisqu’ils m’ont déjà jugé. Je ne vais pas prendre le risque de venir me présenter alors que le verdict est déjà rendu”, a-t-il souligné, indiquant, au passage, qu’il n’a reçu aucune convocation. “C’est une affaire commerciale qu’ils veulent politiser”, a encore dénoncé Hamid Kerboua, qui se dit être dans son plein droit puisque, soutient-il, “je détiens un verdict international rendu en notre faveur”. “Ici la loi est claire. Elle dit très clairement qu’ils doivent payer, reprendre leur avion sans aucune condition”, renchérit encore M. Kerboua, qui menace, par ailleurs, que “si les autorités algériennes font encore la sourde oreille en continuant à ignorer un verdict d’une Chambre de commerce internationale, l’affaire prendra d’autres tournures”. “Je vais ester en justice non seulement Air Algérie, mais aussi l’État algérien”, a-t-il averti. Interrogé sur la genèse de l’affaire, M. Kerboua a souligné que la documentation concernant les avions réformés en était la cause principale. Il a ajouté que ces mêmes avions ont été “vendus au kilogramme en tant que tas de ferraille”. Il a qualifié les responsables d’Air Algérie “d’arrogants” qui ne voulaient pas “de solution à l’amiable”. “J’ai attendu deux années pour trouver une solution à l’amiable, mais sans résultat”, a-t-il insisté, précisant bien qu’il n’a jamais été contacté par les responsables d’Air Algérie depuis le début de l’affaire.
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