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Après la libération d'un citoyen américain emprisonné sur l'île depuis cinq ans, les Etats-Unis vont ouvrir des négociations avec La Havane pour restaurer pleinement les relations diplomatiques.
"Des libérations de prisonniers pourraient annoncer un dégel dans la plus longue des guerres froides", titre le site du New York Times ce 17 décembre. Selon des responsables américains, les Etats-Unis vont ouvrir des négociations avec Cuba "visant à restaurer de pleines relations diplomatiques et à ouvrir une ambassade à La Havane pour la première fois depuis plus d'un demi-siècle, après la libération d'un contractuel américain en prison depuis cinq ans", rapporte le quotidien américain.
The New York Times avait pris parti à plusieurs reprises ces dernières semaines pour une normalisation des relations entre Cuba et les Etats-Unis, notamment dans un long éditorial appelant à "mettre fin à l'embargo" imposé à Cuba. Il souligne que la captivité d'Alan Gross, condamné à 15 ans de prison à Cuba pour espionnage, "faisait obstacle de longue date au désir de Barack Obama de transformer les relations américaines avec le pays".
>> A lire aussi : Obama doit-il mettre fin à l’embargo contre Cuba ?
Le président Obama s'est exprimé à midi (heure locale, 18 heures à Paris) depuis la Maison-Blanche, entamant son allocution par : "Aujourd'hui, les Etats-Unis changent leur relation avec le peuple cubain (...). Nous allons mettre fin à une approche obsolète, qui a échoué à servir nos intérêts depuis des décennies". Pour The New York Times, les annonces d'aujourd'hui ouvrent la voie à "une initiative internationale de première importance, qui pourrait contribuer à asseoir son bilan dans ses deux dernières années de mandat". Pour The Washington Post, les libérations de prisonniers marquent "un moment important dans la vie politique du continent américain".
Les Etats-Unis ont de leur côté libéré "trois espions cubains arrêtés à Miami en 2001", poursuit The New York Times. Barack Obama a nié que ces prisonniers soient libérés en échange d'Alan Gross, expliquant qu'ils servaient de contrepartie à une autre libération, celle d'un agent de renseignement américain également prisonnier à Cuba.
Le président de Cuba Raul Castro devait s'exprimer au même moment dans une "allocution spéciale" sur les relations avec les Etats-Unis, rapporte sobrement le site du quotidien officiel cubain Granma.
COURRIER INTERNATIONAL | GABRIEL HAS
"Des libérations de prisonniers pourraient annoncer un dégel dans la plus longue des guerres froides", titre le site du New York Times ce 17 décembre. Selon des responsables américains, les Etats-Unis vont ouvrir des négociations avec Cuba "visant à restaurer de pleines relations diplomatiques et à ouvrir une ambassade à La Havane pour la première fois depuis plus d'un demi-siècle, après la libération d'un contractuel américain en prison depuis cinq ans", rapporte le quotidien américain.
The New York Times avait pris parti à plusieurs reprises ces dernières semaines pour une normalisation des relations entre Cuba et les Etats-Unis, notamment dans un long éditorial appelant à "mettre fin à l'embargo" imposé à Cuba. Il souligne que la captivité d'Alan Gross, condamné à 15 ans de prison à Cuba pour espionnage, "faisait obstacle de longue date au désir de Barack Obama de transformer les relations américaines avec le pays".
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Le président Obama s'est exprimé à midi (heure locale, 18 heures à Paris) depuis la Maison-Blanche, entamant son allocution par : "Aujourd'hui, les Etats-Unis changent leur relation avec le peuple cubain (...). Nous allons mettre fin à une approche obsolète, qui a échoué à servir nos intérêts depuis des décennies". Pour The New York Times, les annonces d'aujourd'hui ouvrent la voie à "une initiative internationale de première importance, qui pourrait contribuer à asseoir son bilan dans ses deux dernières années de mandat". Pour The Washington Post, les libérations de prisonniers marquent "un moment important dans la vie politique du continent américain".
Les Etats-Unis ont de leur côté libéré "trois espions cubains arrêtés à Miami en 2001", poursuit The New York Times. Barack Obama a nié que ces prisonniers soient libérés en échange d'Alan Gross, expliquant qu'ils servaient de contrepartie à une autre libération, celle d'un agent de renseignement américain également prisonnier à Cuba.
Le président de Cuba Raul Castro devait s'exprimer au même moment dans une "allocution spéciale" sur les relations avec les Etats-Unis, rapporte sobrement le site du quotidien officiel cubain Granma.
COURRIER INTERNATIONAL | GABRIEL HAS
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