Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel García-Margallo, a affirmé mardi dernier devant le Sénat (Chambre haute du Parlement) que, dans l'affaire du Sahara occidental, son pays ne soutiendra nulle solution qui ne soit négociée et acceptée par le Maroc et le Front populaire de Libération de la Saguia el Hamra et du Rio de Oro (Polisario).
Le responsable espagnol a fait cette déclaration en réponse à une question d'Urko Aiartza, sénateur du parti nationaliste basque, Amaiur, sur les initiatives que l'Espagne compte défendre pour débloquer la situation lorsqu'elle deviendra membre non permanent au sein du Conseil de sécurité l'année prochaine.
Selon l'Agence espagnole Europa Press, José Manuel García-Margallo a affirmé que la solution du dossier du Sahara occidental doit être politique, c'est-à-dire qu'elle «ne sera ni une solution militaire ni imposée par la force». De surcroît, elle doit être négociée et mutuellement acceptée, ce qui signifie que « les solutions décidées unilatéralement ou imposées sans le consentement des deux parties, à savoir le Maroc et le Polisario » seront tout bonnement exclues.
Pour El Hassan Bouqentar, professeur des relations internationales à l'Université de Rabat, la position de l'Espagne n'est pas nouvelle, puisqu'il s'agit de la même position défendue par le Conseil de sécurité qui prône une solution dans le cadre du chapitre 6 de la Charte de l'ONU concernant le règlement pacifique des différends.
Cette solution passe soit par voie de négociation, d'enquête, de médiation, de conciliation, d'arbitrage, de règlement judiciaire, de recours aux organismes ou accords régionaux, soit par d'autres moyens pacifiques choisis par les parties en conflit.
Apanew 18.12.2014
.
Le responsable espagnol a fait cette déclaration en réponse à une question d'Urko Aiartza, sénateur du parti nationaliste basque, Amaiur, sur les initiatives que l'Espagne compte défendre pour débloquer la situation lorsqu'elle deviendra membre non permanent au sein du Conseil de sécurité l'année prochaine.
Selon l'Agence espagnole Europa Press, José Manuel García-Margallo a affirmé que la solution du dossier du Sahara occidental doit être politique, c'est-à-dire qu'elle «ne sera ni une solution militaire ni imposée par la force». De surcroît, elle doit être négociée et mutuellement acceptée, ce qui signifie que « les solutions décidées unilatéralement ou imposées sans le consentement des deux parties, à savoir le Maroc et le Polisario » seront tout bonnement exclues.
Pour El Hassan Bouqentar, professeur des relations internationales à l'Université de Rabat, la position de l'Espagne n'est pas nouvelle, puisqu'il s'agit de la même position défendue par le Conseil de sécurité qui prône une solution dans le cadre du chapitre 6 de la Charte de l'ONU concernant le règlement pacifique des différends.
Cette solution passe soit par voie de négociation, d'enquête, de médiation, de conciliation, d'arbitrage, de règlement judiciaire, de recours aux organismes ou accords régionaux, soit par d'autres moyens pacifiques choisis par les parties en conflit.
Apanew 18.12.2014
.
Commentaire