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Forum international paix et securite en afrique dakar 2014

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  • Forum international paix et securite en afrique dakar 2014

    La première édition du Forum international de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique qui a ouvert ses portes hier, dans la capitale sénégalaise, connaît un succès d'affluence et de prestige, avec plus de 350 participants dont des officiels souvent de haut niveau venus d'une quarantaine de pays. Organisée à l'initiative de la France et du Sénégal, cette rencontre a pour ambition de devenir un rendez-vous annuel et de contribuer à la « création d'une culture de sécurité en Afrique ».

    « Je déclare ouvert le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique », c’est par ces mots que le Premier ministre sénégalais Mahammed Dionne a inauguré le lundi 15 décembre, dans la salle des conférences du Hôtel King Fahd de Dakar, la première rencontre internationale autour des questions de sécurisation du continent.

    Les mots de bienvenue du Premier ministre ont été précédés par des propos liminaires prononcés tour à tour par l’Algérien Smaïl Chergui, commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine et Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense.

    Si le nombre d’intervenants à cette séance inaugurale a été limité à trois, c’est sans doute pour une raison pratique, celle de permettre aux participants d’entrer rapidement dans le vif des débats. Pour le symbole aussi, car alors que le Premier ministre Dionne représentait le pays hôte à la cérémonie d’ouverture, la présence à la tribune des deux autres orateurs rappelait avec intelligence que si la sécurité en Afrique était une question avant tout africaine, revendication dont l’Union africaine s’est faite un défenseur acharné, elle concerne aussi les acteurs extérieurs compte tenu de l’inscription de l’Afrique aujourd’hui dans la globalisation.

    Enfin, le choix de donner la parole en premier à Smaïl Chergui de l’organisation pan-africaine n’était peut-être pas complètement innocent. La presse sénégalaise s’est faite l'interprète ces derniers jours de rumeurs selon lesquelles l’Union africaine ne voulait pas de ce Forum, estimant qu’il empiétait sur ses prérogatives. Il a fallu tout le talent des organisateurs franco-sénégalais pour convaincre les décideurs de l’UA de l’aspect informel et intellectuel de la rencontre dakaroise.

    « Il n’a jamais été question pour nous de faire de ce forum un substitut au travail que fait l’UA dans ce domaine, mais nous voulions tout simplement promouvoir le dialogue en mettant autour de la table tous les « stakeholders », les chercheurs, les journalistes, les entrepreneurs, les représentants des ONGs qui ne se rencontreraient pas en circonstances normales », explique Camille Grand, directeur de la Fondation pour la recherche stratégique, un think tank parisien qui a collaboré avec l’Institut panafricain de stratégies (IPS) que dirige l'ancien ministre des affaires étrangères du Sénégal Cheikh Tidiane Gadio, pour concrétiser l’initiative. En invitant l’UA à prendre la parole dès la séance d’ouverture, les organisateurs ont désamorcé la tension.



    Dakaractu





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