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Cuba-Etats-Unis : la diaspora cubaine amère sur le rapprochement avec La Havane

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  • Cuba-Etats-Unis : la diaspora cubaine amère sur le rapprochement avec La Havane

    Surprise par l'annonce de la reprise des relations diplomatiques entre Cuba et les Etats-Unis, la diaspora cubaine en Floride n'en a pas moins accueilli la décision de Barack Obama avec scepticisme et sévérité.
    A Miami, « devenue la capitale de l'exil cubain, la nouvelle a été accueillie avec euphorie, chagrin, colère, suspicion et prudence », écrit le Miami Herald. Tous ne sont pas comme Vivian Mannerud, défenseure du droit à voyager librement à Cuba, qui réclamait de meilleures relations avec La Havane et célébrait ce qui était pour elle « la véritable fin de la guerre froide ».

    PAS D'AVANCÉES DÉMOCRATIQUES

    Un des premiers à s'élever contre la décision du président américain, alors que beaucoup se réjouissaient de la possible levée d'un embargo vieux de plus de cinquante ans, fut le sénateur républicain Marco Rubio, dont les parents ont quitté Cuba pour s'installer aux Etats-Unis. Selon lui, M. Obama « a donné au gouvernement cubain tout ce qu'il voulait, et n'a reçu aucune assurance ni avancée en matière de démocratie et de liberté », rapporte le Tampa Bay Times.
    Pour lui comme pour d'autres républicains, explique le SunSentinel, « le plan du président pour normaliser les relations avec Cuba risque de mettre en péril toute tentative d'établir la démocratie et les droits de l'homme à Cuba ».
    « Les Cubains n'auront toujours pas le droit de voter, de s'exprimer, de se rassembler, de choisir leur avenir économique. Que vont-ils avoir ? Une situation économique un tout petit peu meilleure », raconte au New York Times Alex Rodriguer, 63 ans, l'un de ces Cubains qui ont accueilli avec « amertume » la décision d'Obama.
    « QUE LE JEU EN VAILLE LA CHANDELLE »

    Dans son éditorial, le Miami Herald pèse en huit points le bon et le moins bon de l'accord. Dès le deuxième, il insiste :
    « L'ouverture offerte à Cuba par Obama ne change pas la donne comme beaucoup l'ont affirmé. La donne ne changera pas véritablement tant que Cuba n'avancera pas de manière effective pour mettre en place des réformes démocratiques. »
    Avant de poursuivre :
    « Il n'est pas question de douter de l'importance historique de la décision du président. Celle-ci nécessitait beaucoup de courage, elle représente la fin d'une ère et le début d'une nouvelle. [...] Mais tous ceux qui espèrent voir un jour Cuba libre ne peuvent qu'espérer que le jeu en vaille la chandelle. »
    Voix discordante dans le pessimisme ambiant, l'éditorial de John Torres dans Florida Today se veut lui beaucoup plus pragmatique et rappelle que cet accord, loin de « récompenser un régime tyrannique et brutal » est important pour des raisons « humanitaires », et d'évoquer pour appuyer son propos une anecdote sur le papier-toilette.

    « Je me souviens avoir vu à la télévision un reportage sur un joueur de baseball cubain qui était parti depuis de longues années aux Etats-Unis [...]. Le jour où sa femme a vu des supporteurs à New York lancer du papier-toilette à travers les fenêtres en signe de joie elle a failli éclater en sanglots. Elle racontait que le papier-toilette était un luxe sur l'île. Voilà les vraies conséquences de l'embargo et de l'isolement, rien de cela n'a apporté un changement de régime ou des avancées démocratiques. »

    Alors oui, conclut-il, « il faudra traiter certaines amertumes. Il faudra apporter réparation pour les droits de l'homme qui sont bafoués. Mais en fin de compte, tout ceci, cela concerne bien des hommes, pas les gouvernements ni leurs idéologies. Ce sont juste des hommes en souffrance sous un régime qui les accable et qui se réjouiraient de petites choses basiques que nous tenons, nous, pour acquises : de la nourriture, une maison, des médicaments et même du papier-toilette ».

    le monde

  • #2
    L'embargo injuste imposé à Cuba est un énième exemple de la diplomatie criminelle des terroristes américains qui profitent de leur puissance économique et militaire pour pratiquer le terrorisme économique contre les petits pays.

    Autrement, ce sont sans surprises essentiellement les républicains qui ont dénoncé la décision d'Obama de normaliser les relations avec Cuba.

    Le déchet républicain Marco Rubio, né de parents cubains, a d'ailleurs été l'un des critiques les plus sévères. Ce minable "harki" qui est un ultra sioniste qui se déchaîne à longueur d'année pour défendre et engraisser Israel avec des milliards $ d'argent public américain, défend farouchement l'embargo contre Cuba alors que les principales victimes de cet embargo criminel sont les citoyens cubains!

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