Tweet
En France, ils ont le raciste Eric Zemmour, juif français d’origine algérienne, en Algérie on se paie Abdelafatah Ziraoui Hamadache, ancien du GIA, chef du Front de la Sahwa, et ses petits amis.
Kamel Daoud menacé de mort par un imam de service.
En France, Eric Zemmour, oubliant que des millions de juifs ont été déportés par train et gazés par les nazis, propose de déporter six millions de "musulmans". Six millions, ça ne vous dit rien, ça ne vous rappelle rien ? Bien sur que si. C’est exactement le nombre d’européens de confession juive qui ont été gazés à Auschwitz et ailleurs en Europe centrale.
En Algérie, Hammadache, un des bénéficiaires de la loi dite de réconciliation nationale, qui lui permet aujourd’hui de menacer librement quiconque ne partage pas son projet de société mortifère, a décidé de condamner à mort un journaliste-écrivain, Kamel Daoud. Comme le faisait hier, le GIA à l’endroit des journalistes, les progressistes, les syndicalistes et des acteurs de la société civile et politique. Ce Hammadache, qui se dit amazigh, est en fait devenu une figure médiatique grâce à certaines chaînes de télé privées tolérées par le pouvoir politique et qui diffusent la pensée salafiste à tout va. Il y a un an, ou plus, ce même Hammadache s’était d’ailleurs adressé à ses "frères" amazighs pour leur demander de renoncer à leur identité ancestrale, au profit d’une idéologie importée du pays où il aurait fait ses "études" (l’Arabie saoudite) qui a pour nom le salafisme wahhabite. Encouragé sans doute par le laxisme de l’Etat, lequel est plus prompt à interdire de manifestation et de parole ceux qui portent une alternative démocratique et moderniste rompant avec un système générateur de corruption et de violence, que de le rappeler à l’ordre, Abdelafatah Ziraoui Hammadache s’est mis en tête de prendre sa revanche contre ceux qui se sont opposés au GIA dont il faisait partie dans les années 1990, et contre ceux qui, aujourd’hui, poursuivent le combat pour la démocratie et la citoyenneté. C’est le cas de Kamel Daoud, figure emblématique, dont le tort, aux yeux de Hammadache et consort, est sans doute d’avoir tiré un trait sur son passé islamiste. Un renégat quoi !
Abdelfattah Ziraoui Hamadache, un imam de service.
Abdelfattah Ziraoui Hamadache, un imam de service.
L’imam autoproclamé, ce monsieur «la vertu», version salafiste wahhabite années 2000, qui a osé s’attaquer à Adonis, le plus grand poète arabe contemporain, s’est fait rappeler à l’ordre par ce dernier. Le syrien Adonis lui avait alors conseillé d’apprendre la langue arabe avant de prétendre parler au nom de l’Islam. Et toc ! Autrement dit, Hammadache ne maitrise même pas la langue du Coran. Un analphabète. Cela étant, qu’attendre d’un crétin pareil, qui passe son temps à lancer des appels aux Algériens – comme s’il n’y avait pas d’Etat - à se mobiliser pour fermer des bars et des débits d’alcool comme si l’Algérie était l’Ecosse, ou à vouloir interdire le bikini comme si, en ces temps de machisme islamo-conservateur, toutes les Algériennes en portent dès lors que le soleil pointe son nez.
Et que dire de ces médias, oublieux de ce qui s’est passé en Algérie (200 000 morts), de ce qui se passe en Libye, en Syrie et en Irak, qui remettent en selle et médiatisent jusqu’à l’absurde des individus aussi médiocres et porteurs de haine et de violence (de fitna si on veut) – c’est le cas de Hammadache - un peu comme ces medias (pas tous) en France, oublieux que leur pays a été occupé par les nazis entre 1939-44, qui se sont pris de sympathie pour Zemmour et l’extrême droite, médiatisant à outrance leurs thèses racistes afin de détourner la colère des français, non pas contre les marchés financiers, premiers responsables de leurs problèmes, mais contre les immigrés. Ça a marché dans les années trente contre la minorité juive, pourquoi pas dans les années 2000 contre les immigrés africains et maghrébins…
Par Hassane Zerrouky
Kamel Daoud menacé de mort par un imam de service.
En France, Eric Zemmour, oubliant que des millions de juifs ont été déportés par train et gazés par les nazis, propose de déporter six millions de "musulmans". Six millions, ça ne vous dit rien, ça ne vous rappelle rien ? Bien sur que si. C’est exactement le nombre d’européens de confession juive qui ont été gazés à Auschwitz et ailleurs en Europe centrale.
En Algérie, Hammadache, un des bénéficiaires de la loi dite de réconciliation nationale, qui lui permet aujourd’hui de menacer librement quiconque ne partage pas son projet de société mortifère, a décidé de condamner à mort un journaliste-écrivain, Kamel Daoud. Comme le faisait hier, le GIA à l’endroit des journalistes, les progressistes, les syndicalistes et des acteurs de la société civile et politique. Ce Hammadache, qui se dit amazigh, est en fait devenu une figure médiatique grâce à certaines chaînes de télé privées tolérées par le pouvoir politique et qui diffusent la pensée salafiste à tout va. Il y a un an, ou plus, ce même Hammadache s’était d’ailleurs adressé à ses "frères" amazighs pour leur demander de renoncer à leur identité ancestrale, au profit d’une idéologie importée du pays où il aurait fait ses "études" (l’Arabie saoudite) qui a pour nom le salafisme wahhabite. Encouragé sans doute par le laxisme de l’Etat, lequel est plus prompt à interdire de manifestation et de parole ceux qui portent une alternative démocratique et moderniste rompant avec un système générateur de corruption et de violence, que de le rappeler à l’ordre, Abdelafatah Ziraoui Hammadache s’est mis en tête de prendre sa revanche contre ceux qui se sont opposés au GIA dont il faisait partie dans les années 1990, et contre ceux qui, aujourd’hui, poursuivent le combat pour la démocratie et la citoyenneté. C’est le cas de Kamel Daoud, figure emblématique, dont le tort, aux yeux de Hammadache et consort, est sans doute d’avoir tiré un trait sur son passé islamiste. Un renégat quoi !
Abdelfattah Ziraoui Hamadache, un imam de service.
Abdelfattah Ziraoui Hamadache, un imam de service.
L’imam autoproclamé, ce monsieur «la vertu», version salafiste wahhabite années 2000, qui a osé s’attaquer à Adonis, le plus grand poète arabe contemporain, s’est fait rappeler à l’ordre par ce dernier. Le syrien Adonis lui avait alors conseillé d’apprendre la langue arabe avant de prétendre parler au nom de l’Islam. Et toc ! Autrement dit, Hammadache ne maitrise même pas la langue du Coran. Un analphabète. Cela étant, qu’attendre d’un crétin pareil, qui passe son temps à lancer des appels aux Algériens – comme s’il n’y avait pas d’Etat - à se mobiliser pour fermer des bars et des débits d’alcool comme si l’Algérie était l’Ecosse, ou à vouloir interdire le bikini comme si, en ces temps de machisme islamo-conservateur, toutes les Algériennes en portent dès lors que le soleil pointe son nez.
Et que dire de ces médias, oublieux de ce qui s’est passé en Algérie (200 000 morts), de ce qui se passe en Libye, en Syrie et en Irak, qui remettent en selle et médiatisent jusqu’à l’absurde des individus aussi médiocres et porteurs de haine et de violence (de fitna si on veut) – c’est le cas de Hammadache - un peu comme ces medias (pas tous) en France, oublieux que leur pays a été occupé par les nazis entre 1939-44, qui se sont pris de sympathie pour Zemmour et l’extrême droite, médiatisant à outrance leurs thèses racistes afin de détourner la colère des français, non pas contre les marchés financiers, premiers responsables de leurs problèmes, mais contre les immigrés. Ça a marché dans les années trente contre la minorité juive, pourquoi pas dans les années 2000 contre les immigrés africains et maghrébins…
Par Hassane Zerrouky