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L'Algérie aspire à faire de l'Italie son premier partenaire économique

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  • L'Algérie aspire à faire de l'Italie son premier partenaire économique

    Salam


    Aprés les USA et La france , l'algerie pense à l'italie comme un partenaire strategique !
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    Aps 15/11/06] Alger -

    Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé mercredi à Alger que l'Algérie aspire à faire de l'Italie son premier partenaire économique, "alors qu'il est déjà son premier client européen et son second dans le monde". "L'Algérie, qui tient à un développement soutenu de ses relations avec l'Italie, (...) aspire à faire de ce pays son premier partenaire économique, alors qu'il est déjà son premier client européen et son second dans le monde", a souligné le président Bouteflika, dans un toast prononcé à l'occasion d'un déjeuner qu'il a offert en l'honneur de Romano Prodi, président du Conseil des ministres de la République italienne.
    "Cet objectif est tout à fait réalisable" puisque, a-t-il dit, "avec le deuxième gazoduc dit 'Galsi' qui, d'ici quatre ans, va relier directement l'Algérie à la Sardaigne puis à la Toscane, l'Italie reprendra sa place naturelle de premier client mondial de l'Algérie et sera ainsi, une deuxième fois, reliée de façon ombilicale", a ajouté le chef de l'Etat.

    Il a en outre indiqué que l'Algérie est entrée, ces dernières années, dans "une phase de stabilisation" qui lui a permis d'approfondir les réformes économiques structurelles et de parvenir à des résultats "qui augurent d'un avenir prometteur".

    "Nos réserves de change, de leur côté, se situent autour de soixante dix milliards de dollars, soit une couverture de plus de trois années d'importation", a souligné le chef de l'Etat qui a rappelé, par ailleurs, qu'en 2005, l'économie algérienne a enregistré un taux de croissance de plus de 5 %, après avoir culminé à 6,8 % en 2003, ce qui nous place en tête de tous les Etats du bassin méditerranéen.

    Dans le même contexte, le président Bouteflika a affirmé que "ce succès nous a conduit à lancer, dès 2005, un nouveau plan de soutien à la croissance", précisant qu'à ce plan, doté d'un financement s'élevant à 55 milliards de dollars sur cinq années, sont venus s'ajouter "un plan spécial pour le Sud et un autre pour les Hauts Plateaux portant la dotation globale à près de 100 milliards de dollars".

    Il a exprimé, à cet effet, son souhait de voir la présence des entreprises italiennes en Algérie se renforcer, s'accroître et se diversifier "pour le bien commun de nos deux économies". "Ce serait-là un moyen pour les entreprises italiennes, encore assez timidement présentes sur le marché algérien, de s'impliquer dans notre économie, que tous les experts s'accordent à reconnaître comme l'une des économies du bassin méditerranéen au potentiel le plus élevé", a-t-il dit.

    Il a indiqué que le moment est venu de faire "pleinement jouer aux secteurs, autres que l'énergie, un rôle plus important dans la croissance" des relations économiques entre les deux pays.

  • #2
    L'Italie veut donner "ampleur et interdépendance" aux relations avec l'Algérie

    L'Italie veut donner "ampleur et interdépendance" aux relations avec l'Algérie

    Alger - L'Italie veut donner à l'ensemble de ses relations avec l'Algérie l'ampleur et l'interdépendance qui caractérisent celles que les deux pays entretiennent dans le domaine énergétique, a déclaré mercredi à Alger le président du Conseil des ministres de la République italienne, M. Romano Prodi: "Nous sommes convenus d'oeuvrer pour réimpulser nos relations avec l'Algérie et convoquer rapidement une rencontre au sommet prévue par le traité d'amitié et de bon voisinage en vigueur entre les deux pays", a ajouté M. Prodi dans un toast prononcé lors d'un déjeuner offert en son honneur par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.

    Dans cette perspective, a indiqué M. Prodi, "nous nous sommes proposés d'être concrets".

    "L'entente, dont les contenus sont d'ores et déjà établis et qui sera signée prochainement par nos ministres chargés de la collaboration dans le domaine des petites et moyennes entreprises, ne se limitera pas au volet institutionnel,

    mais indiquera également les instruments que nos deux gouvernements entendent mettre en oeuvre pour la réaliser", a-t-il dit.

    "De même, l'engagement que j'ai pris envers vous de rendre la collaboration italo-algérienne en matière de cadastre opérationnelle tout de suite après ma visite montre bien à quel point notre approche veut être concrète", a-t-il poursuivi.

    Concernant l'accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne, l'ex-président de la Commission européenne a indiqué que cela "nous amène, aujourd'hui, à réaffirmer notre engagement de revitaliser et rendre de plus en plus concrètes les politiques qui nous unissent déjà, à savoir le processus de Barcelone".

    M. Prodi est arrivé mardi à Alger pour une visite de travail de deux jours en Algérie à l'invitation du président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, rappelle-t-on.

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    • #3
      M. Prodi : l'engagement du Président Bouteflika envers les questions de la méditerranée "ne date pas d'hier"

      Alger - Le président du Conseil des ministres de la République italienne, M. Romano Prodi, a souligné mercredi à Alger que "l'engagement du Président Bouteflika envers les questions de la méditerranée ne date pas d'hier et se poursuit toujours" et "constitue une action permanente pour une politique durable et forte en direction de l'Europe".

      Dans une déclaration à la presse à l'issue de son entretien avec le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, M. Prodi a indiqué que l'Algérie et l'Italie "sont liées par une politique commune forte", en l'occurrence "la politique d'appartenance à la Méditerranée" où, a-t-il souligné, "l'Islam et le Christianisme se rencontrent dans la paix et la sécurité".

      "Cette journée témoigne de cette politique", car, a-t-il expliqué, "nous avons abordé, outre les questions bilatérales, celles qui concernent la région de la Méditerranée, notamment les projets ayant trait à la banque mixte méditerranéenne, les universités communes et plusieurs domaines de coopération dans la région".

      M. Prodi a rappelé dans ce contexte que notre "action dans ce domaine ne se limite pas à la seule coopération entre les pays du nord et ceux du sud mais englobe également la coopération entre les pays du nord entre eux et les pays du sud entre eux".

      Par ailleurs, le président du conseil des ministres italien a évoqué les questions économiques bilatérales du "point de vue italien sur la balance commerciale italienne qui souffre d'un grand déséquilibre".

      "Nous avons également abordé le besoin pour l'économie algérienne de diversifier ses exportations hors hydrocarbures", a-t-il ajouté.

      Pour M. Prodi, l'Algérie "n'a pas besoin d'énergie mais de la présence de sociétés italiennes pour l'aider à lutter contre le chômage", annonçant à ce propos, "l'organisation prochaine d'une rencontre avec les hommes d'affaires italiens en vue d'étudier les domaines dans lesquels l'Algérie a besoin d'investissements".

      "Le gouvernement algérien s'est engagé à inscrire les compagnies italiennes dans le vaste plan de relance de l'économie algérienne, et je tiens pour cette raison, à témoigner toute ma reconnaissance à son excellence le Président Bouteflika", a affirmé M. Prodi.

      Pour le président du Conseil italien, la signature par Sonatrach des accords de vente de gaz naturel avec cinq sociétés italiennes est "un projet extrêmement important et d'une nature bien spécifique" car permettant "d'approvisionner l'Italie en cette matière vitale via la Sardaigne".

      C'est également "un lien fort" qui unit l'Algérie et l'Italie à même de "pallier le dysfonctionnement de la balance commerciale italienne", a-t-il renchéri.

      "Cette rencontre a nourrit davantage le sentiment d'amitié que je voue au Président Bouteflika et à l'Algérie", a déclaré M. Prodi ajoutant avoir relevé chez le Président Bouteflika "une grande volonté d'oeuvrer à la promotion du bassin méditerranéen, tout en tenant compte des mutations que connaît le monde, avec une vision claire et une approche fort optimiste de l'avenir".

      Evoquant la situation au Proche Orient, M. Prodi a indiqué avoir abordé avec le Président Bouteflika "le rôle que pourraient jouer l'Europe et l'Italie en vue de rapprocher les vues et d'instaurer une paix durable dans la région" soulignant que l'Italie "est fortement engagée dans ce sens" tout en se félicitant de la convergence de ses vues avec celles du Président Bouteflika.

      Plus explicite, M. Prodi a déclaré "j'ai tiré beaucoup d'enseignements de l'expérience du Président Bouteflika et nous sommes d'autant plus convaincus de l'impératif d'un dialogue et d'une nouvelle initiative au Proche Orient en faveur de la formation d'un gouvernement d'union nationale en Palestine" ajoutant qu'"il s'agit là d'un engagement italien commun avec l'UE".

      [Aps 15/11/06]

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      • #4
        Algérie-Italie: cinq accords de commercialisation du gaz naturel

        Algérie-Italie: cinq accords de commercialisation du gaz naturel


        Alger - Cinq accords de coopération dans le domaine énergétique portant sur la commercialisation du gaz naturel ont été signés mercredi à Alger par le PDG de la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach, Mohamed Meziane, et les représentants de cinq compagnies italiennes spécialisées dans la commercialisation du gaz, en présence du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et du président du Conseil des ministres italien, Romano Prodi.

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        • #5
          J'aime bien ces titres: "L'Algérie aspire à faire de l'Italie son premier partenaire économique"

          Il ne faut pas se leurrer, c’est le gaz (gazoduc Galsi) qui intéresse l’Italie.
          Rien n’est fait sérieusement pour attirer les investissements hors hydrocarbures.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #6
            Bonjour shadok

            mes connaissances en économie et au niveau de la strategie economique sont limitées , j'avoue qu'ils sont limitées juste sur ces dêpeches de presse ,j'ai pas de formation acadamique pour assurer une analyse propre à moi
            et je vois que tu es branché dans ce domain , et c'est pour cela que je voulais juste te poser une question si ça te deranges pas biensur
            consernant la comparaison du poids des relations economiques entre l'espagne et l'italie vis-à vis d'algerie ,
            quel est le pays le plus proche economiquement ??
            espagne ou italie ?

            merci

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            • #7
              Bonjour sensib,

              Même moi je ne suis pas un spécialiste des questions économiques mais je me documente à ce sujet. Concernant la comparaison du poids des relations économiques entre l'Espagne et l'Italie vis-à vis de l'Algérie, il faut regarder les volumes d’échanges économiques entre l’Algérie et ces 2 pays.
              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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              • #8
                merci beaucoup shadok
                je vais me documenter sur les échanges algeriens

                juste pour sharing
                il y a quotidien algerien d'economie je le trouve interessant , d'instaurer une culture économique au sein de notre société


                lemaghrebdz.com

                bonne journée

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                • #9
                  Le Maghreb est un magazine très intéressant. Il y aussi l'hébdo Le Point Economique.
                  Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                  • #10
                    Plus grand partenaire??
                    Tous les pays viennent ici pour vendre leur gadgets à deux balles, et acheter notre gaz.
                    Donnez moi le nom d'un seul pays qui a investit dans un centre recherche et développement? ou dans une vraie industrie digne de ce nom.
                    Anti-conformiste mais pas forcément anarchiste.

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