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Affaire Sonatrach : Chakib Khellil, Farid Bejaoui et consorts

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  • Affaire Sonatrach : Chakib Khellil, Farid Bejaoui et consorts

    Il s'agit d'un article publié par El Watan :


    Farid Bedjaoui visé par la justice française


    Farid Bedjaoui — bras financier de l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil — est dans le collimateur de la justice française. Le parquet national financier (institution spécialisée dans les affaires de corruption et de grande fraude fiscale) a ouvert une information judiciaire visant Farid Bedjaoui, suspecté pour une affaire de blanchiment d’argent. L’affaire a été lancée depuis quelques mois déjà suite à une enquête menée par la police française.


    Deux juges – et pas des moindres, Renaud Van Ruymbeke et Sophie Clément – sont chargés par le parquet financier de se pencher sur le cas de celui qui est réclamé par les justices algérienne et italienne, car il fait objet d’un mandat d’arrêt international pour «association de malfaiteurs» dans le scandale de corruption de Sonatrach. Selon nos informations, les biens immobiliers et un bateau appartenant à Farid Bedjaoui et à son associé ont été saisis par le parquet national financier. Ses avoirs en France sont également gelés.

    Le montant de ces biens s’élèverait à plusieurs millions d’euros. Nous sources, proches du dossier, indiquent également que pour l’instant, les deux juges ont engagé une procédure de mise en examen de Farid Bedjaoui et de son associé. Agé de 44 ans, détenteur des nationalités algérienne, canadienne et française, proche parent de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui, Farid Bedjaoui est en cavale depuis qu’il a été accusé d’être mêlé au scandale de corruption lié à des contrats signés entre la compagnie pétrolière italienne Saipem et Sonatrach. Le parquet national financier mis en place par le président François Hollande, au début de l’année en cours, s’intéresse aux «affaires sensibles».

    Le champ d’action du parquet est large : il a compétence spécifique pour les délits boursiers et a une compétence concurrente pour les délits de corruption d’agents publics étrangers, de corruption privée et de toutes les atteintes à la probité, prise illégale d’intérêts, escroquerie à la TVA, fraude fiscale et blanchiment.

    La nomination d’un magistrat, célèbre pour avoir instruit des affaires qui ont irrité le pouvoir politique en France, pour prendre en charge cette nouvelle affaire qui épingle Farid Bedjaoui est signe qu’il s’agit d’un dossier lourd. Renaud van Ruymbeke, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est un juge rompu aux affaires financières particulièrement sensibles qui ont déstabilisé de hauts dirigeants politiques parisiens.

    Il a longtemps occupé la scène politico-judiciaire, notamment sur les affaires Elf, Kerviel et surtout des frégates de Taïwan. En 2010, il secoue également le monde politique en décidant d’enquêter sur une plainte des familles de victimes de l’attentat de Karachi en 2002, dénonçant un financement illicite de la campagne d’Edouard Balladur avec le produit de rétrocommissions sur la vente de sous-marins au Pakistan.

    Avec le cas Farid Bedjaoui, Renaud van Ruymbeke ajoute à son palmarès judiciaire une autre affaire aux ramifications internationales impliquant plusieurs dirigeants de groupes pétroliers et des hommes politiques, notamment en Algérie. Farid Bedjaoui est considéré comme l’homme de main de l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, lui aussi sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par le parquet d’Alger.

    Ce dernier, qui a dans un premier temps affiché sa «volonté» d’aller au bout de cette affaire pour faire éclater la vérité, a fini par se murer dans un silence aussi intrigant qu’incompréhensible. Cette affaire aux implications politiques, qui a fortement déstabilisé le clan présidentiel, risque d’être étouffée. Sinon comment expliquer que Chakib Khelil et son acolyte Farid Bedjaoui coulent des jours tranquilles, le premier aux Etats-Unis, le second aux Emirats arabes unis ?

    Pour rappel, Farid Bedjaoui avait riposté en menaçant de «tout déballer» dans le cas où il serait «rattrapé par la justice algérienne». Un chantage à peine voilé fait aux dignitaires du régime qui seraient mêlés au scandale de corruption qui a dynamité la compagnie pétrolière nationale. Un accusé gênant, que certains puissants du régime ne souhaiteraient pas voir dans le box des accusés. L’ancien ministre de la Justice, Mohamed Charfi, en poste lors l’émission du mandat d’arrêt contre Khelil et Bedjaoui, avait révélé, à la veille de l’élection présidentielle d’avril 2014, comment le patron du FLN, Amar Saadani, lui a été envoyé pour «sortir Khelil du dossier».



    Hacen Ouali

  • #2
    Il est intéressant de lire les avis : il y en a 2 qui sont très intéressants

    Avis 1 :

    omar lesaits le 20.12.14 | 10h56
    je suis témoin!
    La justice française avec son tracfin...à la tête du MCAF, je me suis déplacé à Milan pour rencontré le procureur en charge du scandale Sonatrach Mr Fabio Depasqualles m'avait reçu à 2 reprises, il m'a dit une chose que j'ai très bien retenue ! " Je suis le procureur de la république italienne " il m'a signifié qu'il défendait les intérêts de son employeurs ! Et son employeur n'est que la république italienne ! Alors pour ceux qui attendent de la justice italienne à ce qu'elle s'occupe de nos problèmes, se trompent ! La corruption ne peut être combattue que par nous même et seule la justice algérienne pourra le faire !

    Bref, naïvement, j'ai fais fonctionner la justice française à mon arrivée à Paris, c'est moi même qui avais déposé une plainte pour récupérer les biens des personnes impliqués dans le scandale révélé par Milan ! Un juge d’instruction est nommé vite fait et j'ai été convoqué" par le pole financier à Nanterre...

    J'ai fini par comprendre une chose, ces policiers français ne seraient les derniers à savoir et connaitre la vérité ! oui, ils m'ont fait savoir que deux immeubles et des effets personnels de Bedjaoui sont trouvés avenue d'Iena à Paris 146e... Tout comme les biens achetés par certains à Paris ! Mais comment sont rentrés ces fonds, ces millions !!!!??? Au final, tout est bon pour faire pression sur l'Algérie en tant qu’État !!! Et c'est bien nos richesses naturelles qui sont convoitées !!!

    Je compte déposer une plainte contre la passivité du tracfin et du pole financier à Paris pour nous expliquer comment ils nous révèlent que ce qui les intéressent !!!

    Je souhaite que la justice algérienne prenne des initiatives et anticiper les choses, rien ne viendrait d'ailleurs! C'est à nous de faire!

    Omar AIT MOKHTAR

    tel: 05 52 82 64 33

    Alger, le 20/12/2014
    Avis 2 :

    citoyen karim le 20.12.14 | 11h56
    Mafia du XXIème siècle
    - Bonjour, je viens pour voir monsieur Berradja

    Le réceptionniste :

    - Vous avez un rendez-vous ? (en tenant d’une main le combiné du téléphone)
    - Non…

    Etonné, il repose le combiné:

    - Pourquoi voulez-vous le voir ? Qui êtes-vous ?

    Je tire de mon gros classeur un quotidien à la page ou on peut lire :
    Crédibilité de la magistrature, Berradja répond à Ksentini. Le premier président de la Cour suprême défie les personnes doutant de la justice d’apporter des preuves.
    Je montre le papier au réceptionniste en lui disant :

    - Je suis un citoyen, j’apporte avec moi, dans ce classeur que vous voyez, des preuves formelles et tangibles, au premier président de la Cour suprême, attestant que la justice algérienne est une justice aux ordres, que celle-ci n’est rien d’autre qu’illusion…

    Le visage du réceptionniste deviens brusquement pâle et me dis :

    - Ce que vous dites est grave, je suis désoler je ne peux pas vous signaler…

    Avec un air faussement surpris, j’insiste en lui disant que c’est au concerné de décider de me recevoir ou non, et là il me dit :

    - Si j’appelle pour seulement vous annoncer, je vais avoir des problèmes par la suite, c’est certain. Comprenez-moi. Je suis désolé…

    Juste un fait ordinaire dans une conjoncture extraordinaire…

    Alger, Cour suprême, 19 décembre 2012

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    • #3
      il m'a signifié qu'il défendait les intérêts de son employeurs ! Et son employeur n'est que la république italienne ! Alors pour ceux qui attendent de la justice italienne à ce qu'elle s'occupe de nos problèmes, se trompent !
      Je compte déposer une plainte contre la passivité du tracfin et du pole financier à Paris pour nous expliquer comment ils nous révèlent que ce qui les intéressent !!!
      Pour dire que même dans les pays qu'on dit tous vraiment démocratiques, l'indépendance de la Justice n'est qu'une chimère !

      Il n'y a que la volonté du peuple qui peut exiger LA vérité, et une VRAIE justice.

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      • #4
        Pour dire que même dans les pays qu'on dit tous vraiment démocratiques, l'indépendance de la Justice n'est qu'une chimère !
        C'est pour ça que tu conclus que celle de ton pays est plus indépendant !
        Pour ne citer que l'exemple de "l'ennemi" de tes dirigeants, Chirac et Sarkozy, deux anciens présidents de la république, ont été traduits et ont comparus devant les tribunaux !
        Cite moi un qualificatif qui puisse un tant soit peu qualifier la Justice de ton pays !

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        • #5
          Non asservie à des intérets étrangers, et à des calendriers dictés par des desseins sombres.

          L'indépendance de la justice est une vue d'esprit en France, par construction meme, où le parquet obéis à certaines injonctions, et le passage Sarkozy est très prolixe et signfiants de faits et d'exemples. On a eu le malheur en Algérie de calquer le modèle francais, et y ajoutant le poids de la corruption, et un étatisme exacerbé. La justice algérienne n'est pas pire que la justice de certains pays amis, cités en exemple par les chantre de la France Afrique.

          Nous algériens, prendront le temps qu'il nous faut pour amener les réformes nécessaires, dans le cadre des intérets suprémes des algériens, et non des intérets intermelés de groupuscules qui se sont trompés d'époque...
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            Gétule
            Pour ne citer que l'exemple de "l'ennemi" de tes dirigeants, Chirac et Sarkozy, deux anciens présidents de la république, ont été traduits et ont comparus devant les tribunaux !
            De cette pseudo justice, dit-moi, qu'est ce qui en sorti STP ???

            Ca a accouché de quoi à ton avis ces histoires de corruptions et argents détournés ?

            Tout ce remus ménage était juste une histoire de règlement de compte entre clans en France, et qui se sont fait la paix ensuite...
            Et leurs affaires continuent de plus belle !!!!! voilà voilà !

            Donc, je persiste et je signe : c'est une chimère !

            Gétule
            Cite moi un qualificatif qui puisse un tant soit peu qualifier la Justice de ton pays !
            Ca veut dire quoi ce mot, au juste???
            Dernière modification par absent, 20 décembre 2014, 20h47.

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            • #7
              Nous algériens, prendront le temps qu'il nous faut pour amener les réformes nécessaires, dans le cadre des intérets suprémes des algériens
              excuse moi de te dire que j'en doute !
              Une mafia s'est installé et s'attelle à piller le pays surtout depuis l'arrivée de Bouteflika !
              Les terres agricoles sont en train d'être chapardées en plein coeur de la mitidja avec la complicité de hauts cadres de l'Etat qui deviennent des intouchables !
              L'autorité de l'Etat se disloque au point que brûler les pneus sur la voie publique est devenue un moyen de communication qu'utilise les jeunes ....

              Tout ce remus ménage était juste une histoire de règlement de compte entre clans en France, et qui se sont fait la paix ensuite...
              Dans les pays occidentaux, que tu le veuilles ou non, même des présidents de la république sont interrogés et répondent de leurs actes devant le peuple par caméras interposées !
              Tu as vu comment Chakib Khellil s'est débiné vers son pays ? On continue à donner des postes importants à des hommes qui ne sont pas algériens ? Cela ne se fait dans aucun autre pays sauf dans les république bananières !

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              • #8
                La mafia en Algérie est bien moin importante que celle de pays du bloc communiste, qui a vu des pans entiers de l'économie passer aux mains d'apparitchiks...

                Quant au pouvoir des milieux d'affaire, recevoir des lecons de ceux qui ont eu des présidents assis sur des soutiens directs de milieux très identifiés et identifiables, jusqu'à leur devoir leurs ascensions, pire, dont la liste des ministres est validée par des milieux étrangers, à leur place, j'éviterais de faire le coq, sport favoris de certains affizionados des discours pompeux...
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  Chakib Khelil, lui aussi sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par le parquet d’Alger.
                  C'est vrai, ça?

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                  • #10
                    Dans 4 ou 5 ans, Saidani sera définitivement installé sur les abords de la Seine en laissant l'Algérie confrontée à des pulsions de la rue ne pouvant même pas assurer l'autosatisfaction alimentaire ! Bouteflika, à moins de lui greffer une autre âme, sera absent et le peuple pleurera sa "baraka" perdue !
                    ... faut que j'arrête de broyer du noir ; c'est pas bon pour ma santé !

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                    • #11
                      La santé mentale de certains est déjà atteinte, je dirais meme qu'elle a été traumatisé par la perte de l'Algérie francaise...
                      Othmane BENZAGHOU

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                      • #12
                        La France fait en effet l'objet de critiques récurrentes de la part de ces partenaires européens. Ces critiques concernent le système judiciaire où les parquets sont placés sous l'autorité du Garde des Sceaux (Ministre de la Justice). Les procureurs ne sont donc pas des magistrats indépendants à la différence des magistrats du siège (les juges). C'est le principal grief des européens à l'endroit des autorités françaises.

                        La justice, en France, est devenue un instrument de règlement de comptes politiques. C'est toujours mieux que la fiolle utilisée du temps des Médicis mais il faut bien reconnaître que la multiplicité des affaires démontre que les poursuites et autres scandales n'ont pas l'effet préventif que l'on pourrait attendre.

                        Ceci étant dit, dés lors qu'une plainte est déposée, le procureur transmet une demande d'information au juge indépendant. Il faut donc trouver des citoyens assez courageux pour déposer plainte.

                        Quant à l'Algérie, le problème est profond. Les différents clans se font un chantage mutuel car tous usent de procédés illégaux. C'est le statu-quo par l'équilibre de la peur en quelque sorte.

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