Atlantico Publié le 20 Décembre 2014
L'Etat islamique a une punition pour ses déserteurs : la mort. On avait appris en octobre qu'il avait fait prisonnier cinq Britanniques, trois Français, deux Allemands et deux Belges, qui voulaient rentrer dans leur pays d'origine. Cette fois, les victimes de la justice djihadiste seraient une centaine. Selon un activiste, qui témoigne sous couvert de l'anonymat et que le Financial Times dit "bien connaître", une centaine de combattants étrangers qui tentaient de quitter la ville syrienne de Raqqa auraient été exécutés.
Une police militaire a été créée pour s'occuper des combattants étrangers tentant de déserter les combats, donnant lieu à des dizaines de fouilles de domiciles des combattants et à autant d'arrestations, rapportent des militants syriens. Le journal dit avoir eu accès à un document détaillant de nouvelles restrictions à la liberté de mouvement des combattants. Des militants locaux ont affirmé qu'ils devaient désormais avoir des documents d'identification sur eux. "A Raqqa, ils ont arrêté 400 membres et imprimé des pièces d'identité pour les autres", affirme l'activiste.
Les militants présents sur place expliquent cette volonté de fuir par des tensions communautaires (par exemple, entre combattants tchétchènes et ouzbeks) ou par des divergences stratégiques. Certains estiment par exemple que la ville kurde de Kobané n'est pas assez stratégique pour justifier les lourdes pertes qu'y subit le groupe.
L'Etat islamique a une punition pour ses déserteurs : la mort. On avait appris en octobre qu'il avait fait prisonnier cinq Britanniques, trois Français, deux Allemands et deux Belges, qui voulaient rentrer dans leur pays d'origine. Cette fois, les victimes de la justice djihadiste seraient une centaine. Selon un activiste, qui témoigne sous couvert de l'anonymat et que le Financial Times dit "bien connaître", une centaine de combattants étrangers qui tentaient de quitter la ville syrienne de Raqqa auraient été exécutés.
Une police militaire a été créée pour s'occuper des combattants étrangers tentant de déserter les combats, donnant lieu à des dizaines de fouilles de domiciles des combattants et à autant d'arrestations, rapportent des militants syriens. Le journal dit avoir eu accès à un document détaillant de nouvelles restrictions à la liberté de mouvement des combattants. Des militants locaux ont affirmé qu'ils devaient désormais avoir des documents d'identification sur eux. "A Raqqa, ils ont arrêté 400 membres et imprimé des pièces d'identité pour les autres", affirme l'activiste.
Les militants présents sur place expliquent cette volonté de fuir par des tensions communautaires (par exemple, entre combattants tchétchènes et ouzbeks) ou par des divergences stratégiques. Certains estiment par exemple que la ville kurde de Kobané n'est pas assez stratégique pour justifier les lourdes pertes qu'y subit le groupe.
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