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Auntie Fee, la cuisinière trash star de YouTube

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  • Auntie Fee, la cuisinière trash star de YouTube

    Des plats peu ragoûtants concoctés avec force jurons : c’est la recette de cette matrone noire américaine, devenue la figure populaire de l'art culinaire.

    Elle cuisine comme elle jure et elle jure comme elle respire. Filmée avec un smartphone par son fils – qu’elle insulte copieusement tout au long de la prise de vues –, elle prépare des plats de « junk food » à base d’ingrédients bas de gamme, très bon marché ou recyclés, souvent peu ragoûtants. Les vidéos sont bancales, parfois floues. La cuisinière ne donne aucune précision technique et semble faire aussi peu de cas de l’hygiène alimentaire que de son vocabulaire. Pourtant, Felicia O’Dell, alias Auntie Fee, est la « sensation YouTube » de l’année . Un phénomène aussi fulgurant qu’« inexplicable », selon le site gastronomique Eater.com.

    RÉGULIÈREMENT INVITÉE DANS LES TALK-SHOWS

    En quelques semaines, au début de l’été, cette quinquagénaire noire du quartier mal famé de South Central, à Los Angeles, est devenue une superstar de la foodosphère américaine régulièrement invitée dans les talk-shows (Jimmy Kimmel, Steve Harvey). Dans sa première vidéo virale, vue plus de 2,5 millions de fois, la chouchoute des réseaux sociaux outre-Atlantique prépare des « gâteries sucrées pour ces putains de mômes » (« Sweet treats for the f***ing kids ») : de rudimentaires chaussons aux raisins secs, beurre et sucre, confectionnés avec de la pâte à biscuits industrielle et longuement frits dans un bain d’huile Crisco – un emblème de la malbouffe à l’américaine.

    Auntie Fee et ses « gâteries sucrées »



    D’ailleurs, Auntie Fee adore la friture : tout y passe, du poulet au brocoli, en passant par les saucisses ou le pain… Sur sa chaîne YouTube, qui compte à ce jour une cinquantaine de recettes en vidéo et plus de 250 000 abonnés, les commentaires fusent par milliers. Si certains sont choqués par son langage de charretier et ses méthodes peu orthodoxes, la plupart des internautes la portent aux nues : « Auntie Fee, tu es la meilleure », « On t’adore comme tu es », « Tu mérites ton émission de cuisine sur une chaîne nationale », « On veut tous une Auntie Fee chez nous ».
    Comment expliquer le charisme de cette ménagère mal fagotée, au visage durci par des années d’addiction au crack (elle l’a confié dans l’une de ses vidéos) ? Tout d’abord, elle fait rire, et elle aime ça. Lorsqu’elle lave des ailerons de poulet congelés à même son évier, avant de les malaxer à pleines mains avec un mélange indistinct d’épices et de farine, ou lorsqu’elle s’énerve contre les interventions de Tavis, son fils improvisé cameraman, nul doute que Felicia O’Dell est consciente du potentiel comique de la situation.

    EGÉRIE D'UNE CLASSE PAUVRE MAIS FIÈRE

    Ce rapport mère-fils, bienveillant sous des apparences tyranniques (elle ne cesse de défendre son rejeton dans ses réponses aux commentateurs), est aussi ce qui fait la force de ces vidéos faites maison. Si Auntie Fee incarne, à son insu, le malaise de la société américaine contemporaine et sa dépendance à la malbouffe, elle est surtout l’égérie d’une classe pauvre mais fière, qui sait garder son sens de l’humour et de l’autodérision. Sans un battement de cils, elle confectionne des « croquettes de saumon » avec du maquereau en boîte (« ça a le même goût et, putain, c’est moins cher ») ou cuisine un plat à 3,35 dollars pour sept personnes en détournant des nouilles ramen instantanées. « Elle est drôle, sympathique et authentique, estime le chef et blogueur américain David Lebovitz. Elle assume pleinement sa condition de femme noire, sa culture et sa manière très personnelle de cuisiner. »

    Enracinée dans le réel, décomplexée et humble à la fois, Auntie Fee parle droit au cœur de son public. Surfant sur le succès monstre des émissions culinaires, elle représente l’autre facette d’un univers dominé par des présentatrices pomponnées, des chefs concentrés et des assiettes raffinées. Une réappropriation de la cuisine par les couches populaires, celles-là mêmes qui jusqu’ici se contrefichaient (ou n’avaient pas les moyens de se soucier) de ce qu’elles ingurgitaient. Auntie Fee, c’est soit le début de la fin, soit le début d’autre chose. C’est, en tout cas, le triomphe momentané de l’antigastronomie.

    Camille Labro
    Journaliste au Monde

  • #2
    mdrrrrrrrrr

    j'adore cette femme ...mais je ne bouffrais pas c' plats
    "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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    • #3
      ma3founa elle étale la pâte sur l'évier ...en plus elle les a brûlé

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      • #4
        hahahahah elle lui a dit '' no neger !! ''

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        • #5
          La graisse colle grave dans sa cuisnière

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          • #6
            ja i remarqué ça aussi fakhito

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            • #7
              Ellisar

              Si j'étais dans le jury, j'aurai direct appuyer sur le bouton pour disqualifier héhé.

              La pate, on met de la farine sur le plan de pour que ça colle pas

              On ne fait pas les choses à moitié.

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              • #8
                Salam LIXUS

                Choumicha bat fekess ila chafet la vidéo
                Kelna lwil
                Et en plus lfor ma nki
                LIXUS ach adik tbakha mnin jaboha
                Dernière modification par fadwasoussya, 23 décembre 2014, 01h33.

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                • #9
                  elle a le mérite d'etre sans superflue , tel qu'elle
                  ¸.¤*¨¨*¤.¸¸...¸.
                  \¸.♥ ALGERIE ♥.¸¸.
                  .\¸.¤*¨¨*¤.¸¸.¸.¤
                  ..\

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