Selon la chaine de télévision Nessma TV, Béji Caïd Essebsi, 88 ans, aurait remporté l’élection présidentielle tunisienne. Bien plus qu’un simple scrutin, ce dimanche parachève la « Révolution de Jasmin » qui a débuté en 2010.
Selon plusieurs médias tunisiens, Béji Caïd Essebsi, aurait remporté le second tour de l’élection présidentielle. Si pour l’instant les résultats qui fuitent sont à prendre avec beaucoup de précautions, certains annoncent que l’avance du candidat de Nidaa Tounes, pourrait atteindre les huit points. Néanmoins en l’absence de propos officiels émanant des autorités chargées du scrutin, personne n’est en mesure de préciser avec exactitude quel pourcentage est acquis par chacun des deux candidats finalistes.
Au premier tour Beji Caïd Essebsi avait récolté 39,46% des suffrages devant le président sortant Moncef Marzouki (33, 43%). La présence de Marzouki au second tour avait longtemps été une hypothèse farfelue. Il y a encore quelques mois personne, ni les instituts de sondages, ni les spécialistes, n’avaient anticipé cette fulgurante progression. Il n’en reste pas moins que malgré la mobilisation de son camp, le chef de l’Etat sortant n’a pas réussi à atteindre la barre des 50%. L’entre deux tours a été marqué par de multiples attaques verbales des deux camps. Ainsi l’équipe de Moncef Marzouki a mis en avant le fait que son rival avait servi sous Habib Bourguiba ou Zine El Abidine Ben Ali et qu’il représentait de facto l’ancien régime, celui avec lequel les tunisiens ont rompu il y a désormais quatre ans. Dans le camp de Béji Caïd Essebsi, le chef de l’État a été pointé du doigt comme étant celui qui a dirigé avec les islamistes d’Ennahda. Il est par, la même occasion, considéré comme comptable des résultats catastrophiques, notamment en terme économique, obtenus par ces derniers.
La « Révolution de Jasmin » prend fin aujourd’hui
Jamais dans l’Histoire de la Tunisie, le moment n’aura été si solennel. Si comme pour tout second tour de scrutin présidentiel, deux candidats se sont affrontés, il s’agissait de clore la longue transition qui a fait suite à la « Révolution de Jasmin » ayant embrasé le pays à la fin de l’année 2010. Personne n’aurait pu imaginer il y a quatre ans, que l’immolation de Mohamed Bouazizi aurait provoqué l’effondrement du régime de Ben Ali et l’avènement de la démocratie.
Après des années de blocages, de rebondissements dans la vie politique, la Tunisie devrait retrouver le chemin de la stabilité, si ce n’est économique dans un premier temps, au moins institutionnelle. Si certains craignent un retour à l’ancien régime, il faudra attendre quelques mois pour savoir si cette peur était justifiée. Plus de cinq millions d’électeurs étaient appelés aux urnes après des législatives dont le caractère démocratique a été salué de façon unanime par la communauté internationale et qui a déjà vu arriver Nidaa Tounes en tête des suffrages.
Cette présidentielle vient par ailleurs réaffirmer la place particulière de la Tunisie parmi les pays arabes ayant fait leur révolution ces dernières années. C’est en effet le seul pays dans lequel la transition politique a abouti à un véritable régime démocratique. Une chose est certaine, la Tunisie a réussi là où beaucoup d’autres ont échoué.
Afriqueinside
Selon plusieurs médias tunisiens, Béji Caïd Essebsi, aurait remporté le second tour de l’élection présidentielle. Si pour l’instant les résultats qui fuitent sont à prendre avec beaucoup de précautions, certains annoncent que l’avance du candidat de Nidaa Tounes, pourrait atteindre les huit points. Néanmoins en l’absence de propos officiels émanant des autorités chargées du scrutin, personne n’est en mesure de préciser avec exactitude quel pourcentage est acquis par chacun des deux candidats finalistes.
Au premier tour Beji Caïd Essebsi avait récolté 39,46% des suffrages devant le président sortant Moncef Marzouki (33, 43%). La présence de Marzouki au second tour avait longtemps été une hypothèse farfelue. Il y a encore quelques mois personne, ni les instituts de sondages, ni les spécialistes, n’avaient anticipé cette fulgurante progression. Il n’en reste pas moins que malgré la mobilisation de son camp, le chef de l’Etat sortant n’a pas réussi à atteindre la barre des 50%. L’entre deux tours a été marqué par de multiples attaques verbales des deux camps. Ainsi l’équipe de Moncef Marzouki a mis en avant le fait que son rival avait servi sous Habib Bourguiba ou Zine El Abidine Ben Ali et qu’il représentait de facto l’ancien régime, celui avec lequel les tunisiens ont rompu il y a désormais quatre ans. Dans le camp de Béji Caïd Essebsi, le chef de l’État a été pointé du doigt comme étant celui qui a dirigé avec les islamistes d’Ennahda. Il est par, la même occasion, considéré comme comptable des résultats catastrophiques, notamment en terme économique, obtenus par ces derniers.
La « Révolution de Jasmin » prend fin aujourd’hui
Jamais dans l’Histoire de la Tunisie, le moment n’aura été si solennel. Si comme pour tout second tour de scrutin présidentiel, deux candidats se sont affrontés, il s’agissait de clore la longue transition qui a fait suite à la « Révolution de Jasmin » ayant embrasé le pays à la fin de l’année 2010. Personne n’aurait pu imaginer il y a quatre ans, que l’immolation de Mohamed Bouazizi aurait provoqué l’effondrement du régime de Ben Ali et l’avènement de la démocratie.
Après des années de blocages, de rebondissements dans la vie politique, la Tunisie devrait retrouver le chemin de la stabilité, si ce n’est économique dans un premier temps, au moins institutionnelle. Si certains craignent un retour à l’ancien régime, il faudra attendre quelques mois pour savoir si cette peur était justifiée. Plus de cinq millions d’électeurs étaient appelés aux urnes après des législatives dont le caractère démocratique a été salué de façon unanime par la communauté internationale et qui a déjà vu arriver Nidaa Tounes en tête des suffrages.
Cette présidentielle vient par ailleurs réaffirmer la place particulière de la Tunisie parmi les pays arabes ayant fait leur révolution ces dernières années. C’est en effet le seul pays dans lequel la transition politique a abouti à un véritable régime démocratique. Une chose est certaine, la Tunisie a réussi là où beaucoup d’autres ont échoué.
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