60 milliards de dollars : L’énorme montant de l’évasion fiscale en Algérie

[zek]

Les créances fiscales que les entreprises et administrations algériennes doivent à l’État s'élèvent à 60 milliards de dollars, soit l'équivalent d'une année entière de recettes pétrolières,

[zek]

[mekssa]

Pour le moment on est sur la traque de Kamel Daoud !!

[maghnia13]

j ai un amie taxi agree qui n as pas paye ces impots depuis plus de 7 ans vive l algerie bled l kheire!!

[jawzia]

Ce sont des impayés d'impots, des 4 dernières années, qui seront probablement recouvré.

Le plus inquietant reste la fraude fiscale puisque difficile à identifier, traquer, et recuperer.

[prenpalatete]

Mekssa,
Pour le moment on est sur la traque de Kamel Daoud !!

l'ennemi number one

[Bachi]

Ce sont des impayés d'impots, des 4 dernières années, qui seront probablement recouvré.

Bonsoir Jawzia,
Je te trouve fichtrement optimiste.

[mouhtchipa]

L Algerie reste le pays de cocagne , le pays où les milliardaires comme moi qui changent des voitures de 50000 euros comme on change des chemises ne payent rien , et d'autres qui touchent 20000 sont taxés , le pays ou tu peux faire une fortune en quelques mois , le pays ou tout se vent même les pierres , j'invite toute opportuniste de venir faire fortune de ce pays vive no s dirigeants et longue vie à notre président .

[Diamond]

le pays où les milliardaires comme moi qui changent des voitures de 50000 euros comme on change des chemises ne payent rien

Tu portes bien ton nom oeilfermé

[Fouad]

l'evasion fiscale est visible de tous !!

La creance fiscale est une chose et l'evasion fiscale en est une autre !
Pour ce qui est de l'evasion fiscale, je pense qu'elle est visible partout et tous les jours!!
Il suffit de comparer le train de vie des gens par rapport a leur revenus fiscaux declares pour comprendre.

[jawzia]

@ Fouad

Le présent article d'El satan me semble plus précis et identifie bien ce dont il s'agit

Créances fiscales : L’Etat peine à recouvrer 5000 milliards de dinars

le 22.12.14 | 10h00 3 réactions
Le rapport annuel de la Cour des comptes évoquait près de 8000 milliards de dinars à fin 2011 (l’équivalent de plus de 100 milliards de dollars) de recettes fiscales non recouvrées.


Le cumul de la fiscalité non recouvrée s’élève à 5000 milliards de dinars. Ce montant astronomique a été révélé, hier, par le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Khelil Mahi. S’exprimant sur les ondes de la Chaîne III de la radio publique, M. Mahi a plaidé en faveur de l’élargissement de l’assiette fiscale en «encadrant» le circuit informel qui, selon lui, occupe plusieurs millions de jeunes. «C’est une masse d’impôts qui pourrait renflouer les caisses du Trésor. Il faut que le recouvrement se fasse de manière beaucoup plus efficace au niveau des arriérés de ces quatre dernières années. Cela permettra de suppléer un petit peu la baisse des prix du pétrole», a recommandé le ministre.

Le montant de la fiscalité non recouvrée avancé par le ministre a été étrangement revu à la baisse*; le rapport annuel de la Cour des comptes évoquait, quant à lui, près de 8000 milliards de dinars à fin 2011 (l’équivalent de plus de 100 milliards de dollars) de recettes fiscales non recouvrées. La Cour des comptes avait fait état de «lacunes» dans les procédures de recouvrement. «Des lacunes dans les procédures de recouvrement amiable et forcé par rapport au cadre légal et réglementaire ont entraîné d’importants restes à recouvrer (RAR) qui ont cumulé 7937 milliards de dinars», révélait le rapport la Cour des comptes sur l’exécution du budget 2011.

A l’époque, l’ancien ministre des Finances, Karim Djoudi, avait reconnu les difficultés, pour l’administration fiscale, à recouvrer les 8000 milliards de dinars de créances détenues sur des entreprises assainies ou dissoutes. Ce montant représentait les créances pendantes sur des entreprises dissoutes ou liquidées, dont 5000 milliards représentant l’amende judiciaire de la banque privée liquidée BCIA. Les 8000 milliards de dinars sont une créance difficilement recouvrable, expliquait l’ancien ministre, actuellement conseiller à la présidence de la République. Celui-ci avait laissé entendre que cette somme était perdue en raison de l’inexistence d’actifs en mesure d’être récupérés par les liquidateurs.
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Hocine Lamriben