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Le Problème de traduction des ouvrages scientifiques.

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  • Le Problème de traduction des ouvrages scientifiques.

    La disponibilité d’ouvrages n’est pas suffisante sans la possibilité de traduction…Le cas se présente a Oran…Mais, cela touche tte l’Algérie (entre instituts, libraires .… ).

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    Les ouvrages scientifiques cherchent traduction à Oran


    Malgré l’existence d’un institut de traduction et d’interprétariat à Oran, le problème de traduction se pose avec acuité. L’institut qui date des années 1980 n’a pas encore réussi à proposer mieux en matière d’ouvrages ni à satisfaire la demande locale sous ses différentes formes. Ainsi, mis à part les cellules de recherche universitaires restreintes, les travaux de traduction restent marginaux et presque inexistants.
    Principaux clients des travaux des laboratoires de recherches universitaires, les librairies des Offices de publications universitaires (OPU) qui fournissent des ouvrages plus ou moins satisfaisants. Sur un autre registre, ce sont les librairies qui font ressentir ce manque en matière d’ouvrages traduits de différentes langues. Ceux disponibles sur les étals de ces dernières restent incomplets ou d’une qualité qui laisse à désirer. «Ce sont les dictionnaires de poche et ceux de bureaux qui comportent le plus d’erreurs et de malfaçons dans leurs présentations. Ça se voit qu’il s’agit de travaux effectués par des maisons d’édition non spécialisées, qui font appel à de jeunes étudiants en fin de cursus pour effectuer la traduction ou l’élaboration d’un dictionnaire», note un jeune libraire. D’autres libraires que nous avons interrogés posent le problème de la rareté des ouvrages traduits de certaines langues, comme de l’anglais vers le français et l’arabe, du russe vers le français et l’arabe, de l’allemand vers le français et l’arabe ou vice versa. Des ouvrages écrits en arabe ou en français font, également, l’objet d’une forte demande en d’autres langues comme l’allemand, l’espagnol, l’anglais ou le russe.
    Ce sont les ouvrages scientifiques, à leur tête, les livres médicaux et informatiques, qui reçoivent une forte demande.
    «Nous avons des demandes de livres qui existent en anglais ou en allemand, mais ne sont pas disponibles en langue nationale ou en français», note un libraire, et d’ajouter : «Ce sont les étudiants en médecine ou en informatique qui sollicitent des ouvrages traduits en arabe ou en français, hélas non disponibles sur le marché.» Sur un autre registre, les étudiants et les chercheurs universitaires sont les premiers à solliciter ces ouvrages traduits pour leurs thèses ou leurs produits de recherche. Parallèlement, les recommandations des ateliers de réflexion et de recherche autour des perspectives de la traduction, en tant qu’instrument de transfert de technologies et de civilisations en Algérie, déplorent le non-appui d’une politique nationale dans ce contexte, à même de restructurer un secteur en mal de repères.

    - La Tribune

  • #2
    c'est un triste constat et un vrai problème ! il faut que l'état mette un peu d'argent dans ce genre d'iniatives, mais malheureusemnt nos dirigeant regardent dans une autre direction.

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