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Les aiguilles, injections …même les grands on en peur....Alors si on pourrait s'en passer de l'aiguille 
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Pas d’aiguille afin de vacciner le plus de gens en un minimum de temps
Si la vue d’une aiguille vous fait tourner de l’œil, si vous supportez mal les cris de votre enfant lorsqu’il se fait vacciner, voici une nouvelle qui va vous rassurer.
Une entreprise américaine travaille à la mise au point d’un nouveau type de vaccin ne nécessitant aucune aiguille pour être administré. Vous appliquez un simple patch sur la peau et vous voilà immunisé !
Ce n’est pas seulement pour éviter les souffrances que l’entreprise Iomai Corporation installée à Gaithersburg, dans le Maryland étudie ce concept. Mais aussi dans le but d’immuniser le plus grand nombre de personnes en un minimum de temps en cas d’épidémie de grippe aviaire ou d’anthrax. Car ce patch pourrait être envoyé par la Poste à des millions d’exemplaires et être appliqué par soi-même sans l’aide d’un médecin ou d’une infirmière.
C’est en constatant que l’injection de très petites doses de vaccin dans la peau avait souvent autant d’efficacité qu’une grosse dose injectée dans le muscle que les chercheurs de l’Iomai Corporation ont eu l’idée d’un « vaccin-patch ». Les systèmes de patch sont utilisés depuis longtemps pour administrer dans l’organisme des substances telles que la nicotine, la progestérone ou les œstrogènes (patchs contraceptifs). Le problème avec les vaccins, c’est que le principe actif est une molécule trop grosse pour diffuser à travers la peau et atteindre la circulation sanguine.
Pas d’aiguille afin de vacciner le plus de gens en un minimum de temps (suite)
Il existe cependant au niveau de la peau, sous la première couche de cellules mortes, des cellules spécialisées contenues dans l’épiderme, que l’on appelle cellules de Langherans. Elles sont capables de reconnaître un agent pathogène et de transmettre l’information au système immunitaire via le système lymphatique. Les chercheurs de l’entreprise américaine ont eu l’idée d’éliminer la couche de cellules mortes supérieure en frottant la peau avec une petite lime avant d’appliquer le patch durant plusieurs heures directement au contact de l’épiderme où se trouvent les cellules de Langherans.
« Nous n’avons rien inventé ! Nous exposons simplement l’organisme aux substances du vaccin par la même voie via laquelle les humains sont exposés aux agents pathogènes toute leur vie explique Stanley Erck, un des scientifiques travaillant sur le projet.
Le mois dernier, les chercheurs ont commencé à tester un vaccin-patch contre la grippe sur 270 volontaires. Ils comptent évaluer l’innocuité du système ainsi que son efficacité par rapport au vaccin traditionnel. Un autre essai concernant un patch contre la diarrhée du voyageur, orienté spécifiquement contre une souche de la bactérie E.Coli responsable de cette affection, va également être mené sur 300 personnes. Ce vaccin pourrait également être utilisé pour rebooster l’effet des vaccinations contre la grippe chez les personnes âgées.
- e-Santé
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Pas d’aiguille afin de vacciner le plus de gens en un minimum de temps
Si la vue d’une aiguille vous fait tourner de l’œil, si vous supportez mal les cris de votre enfant lorsqu’il se fait vacciner, voici une nouvelle qui va vous rassurer.
Une entreprise américaine travaille à la mise au point d’un nouveau type de vaccin ne nécessitant aucune aiguille pour être administré. Vous appliquez un simple patch sur la peau et vous voilà immunisé !
Ce n’est pas seulement pour éviter les souffrances que l’entreprise Iomai Corporation installée à Gaithersburg, dans le Maryland étudie ce concept. Mais aussi dans le but d’immuniser le plus grand nombre de personnes en un minimum de temps en cas d’épidémie de grippe aviaire ou d’anthrax. Car ce patch pourrait être envoyé par la Poste à des millions d’exemplaires et être appliqué par soi-même sans l’aide d’un médecin ou d’une infirmière.
C’est en constatant que l’injection de très petites doses de vaccin dans la peau avait souvent autant d’efficacité qu’une grosse dose injectée dans le muscle que les chercheurs de l’Iomai Corporation ont eu l’idée d’un « vaccin-patch ». Les systèmes de patch sont utilisés depuis longtemps pour administrer dans l’organisme des substances telles que la nicotine, la progestérone ou les œstrogènes (patchs contraceptifs). Le problème avec les vaccins, c’est que le principe actif est une molécule trop grosse pour diffuser à travers la peau et atteindre la circulation sanguine.
Pas d’aiguille afin de vacciner le plus de gens en un minimum de temps (suite)
Il existe cependant au niveau de la peau, sous la première couche de cellules mortes, des cellules spécialisées contenues dans l’épiderme, que l’on appelle cellules de Langherans. Elles sont capables de reconnaître un agent pathogène et de transmettre l’information au système immunitaire via le système lymphatique. Les chercheurs de l’entreprise américaine ont eu l’idée d’éliminer la couche de cellules mortes supérieure en frottant la peau avec une petite lime avant d’appliquer le patch durant plusieurs heures directement au contact de l’épiderme où se trouvent les cellules de Langherans.
« Nous n’avons rien inventé ! Nous exposons simplement l’organisme aux substances du vaccin par la même voie via laquelle les humains sont exposés aux agents pathogènes toute leur vie explique Stanley Erck, un des scientifiques travaillant sur le projet.
Le mois dernier, les chercheurs ont commencé à tester un vaccin-patch contre la grippe sur 270 volontaires. Ils comptent évaluer l’innocuité du système ainsi que son efficacité par rapport au vaccin traditionnel. Un autre essai concernant un patch contre la diarrhée du voyageur, orienté spécifiquement contre une souche de la bactérie E.Coli responsable de cette affection, va également être mené sur 300 personnes. Ce vaccin pourrait également être utilisé pour rebooster l’effet des vaccinations contre la grippe chez les personnes âgées.
- e-Santé