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Maroc : le projet portuaire Nador West Med entre en phase active en 2015

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  • Maroc : le projet portuaire Nador West Med entre en phase active en 2015

    Le Maroc se prépare à se doter d'un port à 1 milliard d'euros sur sa côte méditerranéenne. La remise des dossiers de préqualification pour les appels d'offres sur ce projet Nador West med est fixée au 15 janvier 2015. Objectif : mise en service en 2019.

    Phase active. Les premières consultations pour la réalisation du projet portuaire Nador West-Med au Maroc vont débuter en 2015.
    L’avis international de candidature pour préqualification avait été émis le 5 novembre. Les entreprises qui souhaitent postuler peuvent déposer leur candidature jusqu’au 16 janvier 2015, le délai initial prévu fixé au 22 décembre ayant été repoussé par Nador West Med (NWM), la société chargée de la gestion de ce port.
    Les travaux de la première phase de ce projet devraient s'achever au second semestre 2018 pour une mise en service de l'infrastructure en principe en 2019.

    DANS LE SILLAGE DE TANGER MED

    Nador West Med sera un port de transbordement en grande partie énergétique. Il sera construit dans la baie de Betoya à 30 km à l'ouest de Nador, dans le Rif oriental, au nord-est du Maroc. C'est un projet majeur pour le pays qui se situe dans le prolongement du port Tanger Med né en 2007 qui a fortement amélioré la connectivité maritime du royaume.

    L'objectif est de capter une part du transit énergétique en Méditerranée.
    La réalisation de ce "complexe industriel et portuaire intégré" devrait être effectuée en plusieurs phases. Il offrira des infrastructures portuaires en zone franche, une plateforme industrielle franche sur une superficie de 1 500 hectares et une zone de développement en dehors de la zone franche sur une superficie d’environ 2 500 hectares.

    Le port dans sa première phase sera articulé autour d'une digue principale de protection d’environ 4 200 mètres et d’une contre digue de 1200 mètres.
    Il comprendra un terminal hydrocarbure doté de 3 postes pétroliers (-20 mètres de profondeur) et un terminal charbonnier avec un quai de 360 mètres et une profondeur de 20 mètres.

    À cela s'ajoutent un terminal divers, un poste roulier et un quai de service.
    Il est également prévu un terminal à conteneurs avec un quai de 1 520 mètres (profondeur de 18 mètres) et un terre-plein de 76 ha avec la possibilité d’ajout d’un quai de 1200 mètres pour conteneurs.

    Le lancement effectif de cette partie reste sujet à caution à court terme, elle concurrencerait directement le port voisin de TangerMed. Encore en phase de montée en puissance, celui-ci n'est même pas encore parvenu à concéder l'un de ses nouveaux terminaux de sa phase II. Mais, les autorités plaident sur la complémentarité entre les deux ports.

    En terme de capacités annuelles, Nador permettra de traiter 25 millions de tonnes d’hydrocarbures, 7 millions de tonnes de charbon et 3 millions de marchandises diverses. Pour la partie conteneur, la projection est de 3 millions de conteneurs EVP avec possibilité d’augmentation de 2 millions supplémentaires<

    UN MILLIARD D'EUROS

    Le coût prévu du projet est de 9,9 milliards de dirhams (environ un milliard d’euros) selon les documents publiés dans le cadre de la loi de finances 2015.
    Le financement sur fonds propres est estimé à 4,6 milliards de dirhams dont 2,24 milliards de dirhams par l’État, un milliard par le Fonds Hassan II, 800 millions par l’Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA) et 550 millions par l’Agence nationale des ports (ANP).
    Des emprunts de 5,3 milliards de dirhams auprès de bailleurs de fonds internationaux sont anticipés. Le Maroc négocie notamment déjà avec la Berd un prêt de 200 millions d’euros.

    Quant aux entreprises de travaux, ce projet devrait attirer les convoitises d’entreprises marocaines et internationales.
    Pour rappel, l’extension du port de Tanger, dit Tanged Med II actuellement en phase finale a été réalisée par un groupement d’entreprises comprenant Bouygues (24,12 %), sa filiale marocaine Bymaro (24,12%), l’italien Saipem (24.12%) et enfin le belge Besix et le marocain Somagec pour 13,82%. Le tout sous maîtrise d’ouvrage de TM2SA, entité dépendant de l'Agence Spéciale Tanger Méditerranée.

    Nul doute aussi que le débat actuel au Maroc sur la participation des PME et industriels nationaux aux grands projets du royaume va prendre de la vigueur à l'occasion du lancement de Nador West Med. La Fédération marocaine du BTP s'en est d'ailleurs déjà émue auprès du gouvernement.


    usine nouvelle

  • #2
    un port en grande partie énergétique dans la zone la plus menacé de seisme au maroc?



    tiré de l'economiste selon une etude avec la banque mondiale qui n'a pas vu venir les inondation du sud

    Édition N° 4062 du 2013/06/27
    CATASTROPHES NATURELLES
    LES MENACES QUI PLANENT SUR LE MAROC

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