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Université de Oujda: Pourquoi ça a dérapé

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  • Université de Oujda: Pourquoi ça a dérapé

    • Une centaine de blessés dans les services de l’ordre, pas de chiffres côté étudiants
    • Des étudiants n’ayant pas réussi le concours des masters remettent en cause le système
    • L’université plongée dans des troubles sans précédent



    Scènes de désolation, dégâts matériels considérables, fourgons de police endommagés, policiers, étudiants, auxiliaires, corps d’intervention rapide blessés. Leur nombre avoisinerait la centaine, dont 62 mokhazni (agents des Forces auxiliaires), selon une source fiable. Concernant les blessés, les informations qui ressortent font état de nombreux admis du côté des forces de l’ordre, à l’hopital El Farabi de Oujda, certains pour des blessures légères, d’autres pour des plus graves ainsi que des admissions directes en soins intensifs. Quant au nombre de blessés chez les étudiants, il est difficile d’avancer des chiffres car ces derniers refusent de se faire soigner dans les hôpitaux de la ville, de peur d’être arrêtés. Selon des sources estudiantines, quatre étudiants auraient été grièvement touchés et des centaines d’autres ont fui la cité universitaire ne s’y sentant pas en sécurité.

    Ces multiples échauffourées, obstacles de pierres, pneus et poubelles incendiés ont fait plonger, lundi 22 décembre, l’Université Mohammed Premier (UMP) dans un désordre sans précédent, à tel point qu’un fourgon plein de policiers a été pris d’assaut par des étudiants en colère. Ils ont tenté de le renverser pour prendre en otages les policiers. Fort à propos, certains étudiants ont refusé la manœuvre et les renforts sont arrivés à temps. «Les forces de l’ordre qui devaient contenir les émeutes ont été encerclés et attaqués de tous bords. Ils avaient mal estimé la gravité de la situation et étaient en nombre insuffisant. Or, ceux qui ont déclenché l’émeute étaient préparés. Une erreur d’estimation qui a viré au pugilat», rapportent plusieurs témoins oculaires.

    Pour disperser les manifestants, qui ont transformé l’université et les quartiers avoisinants en champs d’émeute, la police a utilisé des canons à eau et des bombes lacrymogènes. Elle a aussi répliqué par jet de pierre. Ces affrontements ont duré plus de 5 heures ininterrompues.

    Les causes remontent à plus d’un mois. Lorsque des étudiants, n’ayant pas réussi le test d’inscription aux masters, ont remis en cause l’impartialité et la probité des enseignants qui cadrent les sept nouveaux masters créés au niveau de la faculté de droit. Un master comprend 40 étudiants à Oujda. Le maximum accordé par le ministère de l’Enseignement supérieur. C’est ce que réfutent les protestataires qui réclament soixante étudiants par master. «Le nombre des accréditations et des masters dépend de la capacité des enseignants à cadrer des formations qui ont besoin de plus de suivi, de ressources humaines, pédagogiques et matérielles mises à la disposition des facultés.

    Des contraintes objectives qui ne permettent pas aux doyens d’assurer des formations qui dépassent leurs capacités», a confié à L’Économiste Mohammed Legssyer, doyen de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales. C’est ce qui a été expliqué lors des différentes réunions tenues avec les étudiants. Et pour répondre aux revendications pédagogiques, la faculté s’est procuré une grande quantité de livres recommandés et a allégé les procédures d’emprunt de livres. De même, la bibliothèque reste ouverte toute la journée. Quant aux revendications qui se rapportent aux bourses et au transport, elles ne dépendent pas des facultés.

    De notre correspondant, Ali KHARROUB

    Dernière modification par jawzia, 24 décembre 2014, 19h29.

  • #2
    Les causes remontent à plus d’un mois. Lorsque des étudiants, n’ayant pas réussi le test d’inscription aux masters, ont remis en cause l’impartialité et la probité des enseignants qui cadrent les sept nouveaux masters créés au niveau de la faculté de droit. Un master comprend 40 étudiants à Oujda. Le maximum accordé par le ministère de l’Enseignement supérieur. C’est ce que réfutent les protestataires qui réclament soixante étudiants par master. «Le nombre des accréditations et des masters dépend de la capacité des enseignants à cadrer des formations qui ont besoin de plus de suivi, de ressources humaines, pédagogiques et matérielles mises à la disposition des facultés.
    C'est de la connerie lol, il y a certains profs "connus" des étudiants qui font le business dans les postes du master. Ils font fonctionner le piston ou vendre des postes carrement pour des moins méritants au niveau du dossier et du cv, c'est normal que ça dérape. L'enseignement sup aux facultés au maroc est très pourri sur ce niveau la, les médias officiels n'osent l'avouer ...

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    • #3
      Université de Oujda: Pourquoi ça a dérapé
      @

      Tous les étudiants ont eu la promesse d'avoir une bourse

      Parmi les principales causes, ils n'ont pas encore reçu les indemnités de leurs bourses qui ne sont pas encore prêtes et que les mises au point sont en cours

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      • #4
        Et si tu commençait par lire l'article aghbal ?!!

        Les causes remontent à plus d’un mois. Lorsque des étudiants, n’ayant pas réussi le test d’inscription aux masters, ont remis en cause l’impartialité et la probité des enseignants qui cadrent les sept nouveaux masters créés au niveau de la faculté de droit.

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        • #5
          Qu'ils demandent les grilles de notation (très difficiles à obtenir même à Paris).

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          • #6
            OUJDA : 23 Décembre 2014

            Avant les affrontements :


            Pendant les affrontements :


            Dernière modification par absent, 24 décembre 2014, 21h37.

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            • #7
              Dernière modification par absent, 24 décembre 2014, 21h34.

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              • #8
                Daoudi s'est exprimé sur ces événements ou pas encore?

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                • #9
                  Pas encore je crois, l'année passée il a signé avec le ministère de l’intérieur un accord de coopération qui permet à l’intérieur d'entrer dans les universités et faire le ménage. C'est ce qu'ils ont voulu faire à l'univ oujda, ce qui a causé autant de dégâts. Des disaines de flics gravement blessés, et des disaines qui étaient à deux doigts de se faire tuer sans l'intervention miraculeuse de quelques étudiants ...

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                  • #10
                    Pendant ce temps, silence radio de mr Dawdi ,bizarre bizarre .
                    Se sont des accusations graves quand même ?connaissant le ministre, ça peut pas passer comme ca , il faut attendre les prochains jours pour se prononcer .

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                    • #11
                      Moi ce qui me sidére; c la retenue des forces de l'ordre ....... il fut un temps où des manifestations comme ça finissaient dans un bain de fractures de tibia et des bras et des contusions sur tout le corps pour les manifestants.

                      Est ce la volonté du makhzen de ne pas se créer un bou3zizi? ??

                      Bizzare ......

                      Sinon pour le fond du sujet; rien d'étonnant ; ça ne fait que confirmer mes critiques sur l'enseignement au Maroc .
                      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                      • #12
                        *ça se passe à Oujda ???
                        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                        • #13
                          Salam

                          Ils ont raison oeilfermé
                          De se faire entendre de la sorte
                          Rwina et corruption au sein des Universités Marocaine
                          Rale bol

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                          • #14
                            Ils doivent continuer à faire pression sur les corrompus partout où ils sont...

                            Wullah ça fait chaud au coeur de voir que plus personne au maroc ne veux se faire marche dessus...

                            Même les fellah vont à l'administration avec leur fourche ahahaha

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                            • #15
                              Violences estudiantines: 11 condamnations à Kénitra

                              Crée le : 25 décembre 2014
                              L'économiste

                              Onze étudiants* de l'université Ibn Tofail de Kénitra ont été condamnés à des peines allant jusqu'à 10 mois de prison pour des violences envers les forces de l'ordre. Ils avaient été interpellés en novembre lors d'une* manifestation contre la hausse du prix des transports urbains qui avait dégénéré en affrontements avec la police.

                              Cinq étudiants ont écopé de peines allant de deux à dix mois de prison* ferme, et six autres ont été condamnés à deux mois de prison avec sursis et à* verser des amendes.

                              Depuis le décès d'un jeune islamiste au printemps dernier dans des affrontements* entre factions étudiantes à Fès, les forces de l'ordre ont été* autorisées à prendre l'initiative d'intervenir --en accord avec les* responsables universitaires-- sur les campus "en cas de menace à la sécurité ou* à l'ordre public".

                              * Un projet de loi prévoit une peine d'un an à cinq ans de* prison et plusieurs milliers de dirhams d'amende pour "violences" mais aussi* "participation à des manifestations au sein des universités et cités* universitaires".

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