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L'imam salafiste du regime algerien

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  • L'imam salafiste du regime algerien

    L'IMAM SALAFISTE DU REGIME ALGERIEN ET L'ECRIVAIN CAMUSIEN

    Fausse polémique et vraie manipulation

    Algeria-Watch, 21 décembre 2014

    Le 16 décembre dernier à Alger, un certain Abdelfatah Hamadache, qui se dit imam et chef d’un mouvement salafiste non agréé, le Front de la Sahwa (éveil) islamique libre, publiait sur sa page Facebook (1) un appel à l’exécution par l’État du journaliste-écrivain algérien Kamel Daoud, auteur du roman Meursault, contre-enquête, largement salué par la presse française et finaliste du prix Goncourt. Qualifiant Kamel Daoud d’« apostat » et d’« ennemi de la religion » qui insulte « Allah et le Coran et combat l’islam », l’imam salafiste écrivait notamment : « Si la charia islamique était appliquée en Algérie, le châtiment contre lui aurait été la mort pour apostasie et hérésie. […] Nous appelons le régime algérien à appliquer la charia et à le condamner à mort en le tuant publiquement pour la guerre qu’il mène contre Dieu et le Prophète. »

    Ces déclarations ont suscité de vives réactions, en Algérie comme en France. De nombreuses voix se sont élevées à juste titre pour considérer cet écrit comme un appel au meurtre et le condamner en conséquence. Curieusement, Hamadache n’a pas cité les déclarations qu’il reprochait à Kamel Daoud. Alors que le journaliste s’est souvent exprimé ces dernières semaines, notamment dans l’émission de France 2 « On n’est pas couché » du 13 décembre 2014, où il expliquait son point de vue sur la colonisation, l’arabité et les printemps arabes. Et où il critiquait le rapport des musulmans à leur religion, considérant en substance que « la religion, c’est le mal du monde arabe ».

    Abdelfatah Hamadache, « salafiste des services »
    Des sources fiables ont confirmé à Algeria-Watch que le prétendu imam salafiste est en réalité de longue date un agent du DRS (Département du renseignement et de la sécurité), la police politique secrète du régime algérien. Lors de la « sale guerre » des années 1990, l’agent undercover Abdelfatah Hamadache activait dans les rangs islamistes sous la fausse identité d’Abdelfatah Berriche, dit aussi « Abou Souleiman ». Des précisions décisives ont été apportées sur ce personnage par le capitaine Ahmed Chouchane, ancien officier des forces spéciales qui avait été arrêté en mars 1992 pour ses sympathies islamistes (mais qui avait récusé le recours à la lutte armée) (2). Dans son livre publié sur Internet en 2012 (3), le capitaine Chouchane relate de façon détaillée le rôle joué par Hamadache – il avait découvert sa véritable identité – dans la mutinerie manipulée des détenus de la prison de Berrouaghia, dont la terrible répression fit plus de cinquante morts le 13 novembre 1994 (4). L’objectif de cette opération était de justifier l’élimination extrajudiciaire de nombreux cadres du Front islamique du salut (FIS) qui y étaient incarcérés. Chouchane, qui y était alors détenu, raconte comment ces cadres (enseignants, médecins, intellectuels) avaient fait de la prison une sorte d’école, apprenant à lire et à écrire aux quelque 1 200 prisonniers politiques qu’elle comptait à l’époque. Et comment, quelques semaines avant le drame, le DRS avait transféré à Berrouaghia plusieurs détenus d’autres prisons comme Serkadji et Lambèse, parmi lesquels Hamadache, tandis que la direction de la prison était remplacée.

    « Les premiers à subir les effets de ces bouleversements à l’intérieur de la prison, explique Ahmed Chouchane, ont été les enseignants et les cadres qui ont été diabolisés ; puis, sous l’ordre de la nouvelle direction, de nouveaux leaders arrivés avec le dernier transfert ont pris l’ascendant sur les anciens et ont pris le contrôle avec l’aide des gardiens... Certains des nouveaux détenus, qui avaient même des relations personnelles avec le directeur de la prison, […] étaient vraiment des agents transférés dans le seul but d’exécuter des cadres du FIS. » Ces agents, se présentant comme des islamistes radicaux, ont constitué au sein de la prison un « émirat », dont Hamadache a été désigné « imam ». Ils ont alors entrepris d’embrigader de jeunes détenus fragilisés par la torture pour organiser une évasion. Le capitaine Chouchane rapporte en détail le déroulement des faits et l’épouvantable répression par les forces de sécurité, en précisant : « Toutes ces informations m’ont été données par les jeunes victimes des bourreaux après l’échec de l’évasion et ont confirmé une manipulation des services de renseignement. […] Quant à Abdelfatah Hamadache, il a été le premier à être exfiltré en nous disant qu’il avait été blessé par balle dans sa tentative d’évasion. »

    Vingt ans après ce drame, l’agent infiltré a retrouvé son patronyme et refait surface sous les spots des studios de télévision. Depuis quelques années, le prédicateur salafiste Hamadache est en effet invité sur les plateaux des nouvelles chaînes algériennes « privées » pour prêcher la haine en toute impunité. Ses discours incendiaires, qui ont d’ailleurs peu d’écho dans la population, ne lui valent aucun rappel à l’ordre ni poursuite, ni interdiction d’antenne. Dans un pays bâillonné et dont les médias sont tous étroitement contrôlés par le DRS, cette tolérance est révélatrice tant des protections dont il bénéficie que du rôle qui lui est assigné sur la scène médiatique.

    Jusque-là, la réputation de ce personnage équivoque ne dépassait pas les cercles spécialisés : le « salafiste des services » n’était connu que de ceux qui observent avec attention le théâtre des marionnettes médiatiques algériennes. Mais son appel au « régime algérien à appliquer la charia […] en exécutant publiquement » Kamel Daoud a valu à Abdelfatah Hamadache une notoriété dépassant les frontières de son pays. Il faut dans ce contexte relever l’opinion d’Ali Belhadj, l’ex-numéro deux du FIS – qui continue à ce jour d’être poursuivi par les autorités algériennes –, demandant à Hamadache immédiatement après sa sortie « de s’expliquer et de dire en quelle qualité il pouvait juger (5) ». Il ajoutait que « s’il est possible de rappeler les principes religieux, par contre, personne ne peut juger » : selon Belhadj, « il n’appartient qu’au seul Dieu de juger qui est musulman et qui ne l’est pas ». Il désavouait ainsi clairement les propos de l’imam salafiste.

    Ce prédicateur obscurantiste brutalement surgi des limbes par un discours très provocateur a en tout cas efficacement refocalisé l’attention des médias à l’étranger et en Algérie sur la « menace islamiste ». Tous les éléments d’une opération de guerre psychologique étaient ainsi réunis. Une intrigue mince, mais un procédé efficace. L’acteur principal, un obscur imam sans écho ni audience qui attaque un auteur francophone et laïque, complètement inconnu de ses ouailles potentielles, mais relativement célèbre en France. Le scénario est éprouvé et porte la signature du DRS. Pourquoi, avec ce type d’initiative, ce service a-t-il entrepris aujourd’hui de renouer avec des modes de désinformation et d’« action psychologique » déployés dans les années 1990 pour mener à huis clos, mais avec de puissants relais étrangers, sa guerre d’« éradication » de la « menace islamiste » et de la démocratie ?

  • #2
    ’enjeu, cette fois, n’est pas de masquer un coup d’État et une guerre civile derrière une prétendue menace millénariste : il s’agit plus trivialement de créer les conditions les plus propices à la transition qui se prépare à Alger. Le pays est en effet à la veille de recompositions complexes et d’inévitables changements, inhérents à la nature même d’un régime politique usé dont les principaux dirigeants – pour la plupart très âgés – ne sont plus en état de tenir les commandes. La paralysie durable de la vie politique, aggravée par l’ossification du système dans un contexte global peu favorable – la chute des prix pétroliers est un facteur négatif de plus –, inquiète les principaux alliés extérieurs du régime, avant tout désireux d’éviter des ruptures brutales préjudiciables à leurs intérêts économiques mais également sécuritaires. Un potentiel de tensions et de déséquilibres exacerbé par l’état de santé du chef de l’État, très affaibli après son énième hospitalisation en urgence à Paris, le 16 décembre 2014.

    L’image internationale du régime – qui a oublié la sale guerre des années 1990 ? –, pourtant servie au mieux par un extraordinaire silence médiatique et le bâillonnement de facto des voix discordantes, est désormais très atteinte. Publiquement « contraints dans leur expression » pour reprendre l’éloquent aveu d’un ancien Premier ministre français (Lionel Jospin en septembre 1997 (6)), nombre de responsables français et européens n’hésitent pas, en privé et off the record, à critiquer sévèrement leurs homologues algériens. Sans qualités reconnues, hors leurs capacités de nuisance, ces derniers apparaissent pour ce qu’ils sont : des partenaires par défaut dans la guerre éternelle contre le terrorisme. Sur ce terrain où la propagande est une arme de guerre, le DRS possède une expertise reconnue : les coups tordus sont une incontestable spécialité maison. Qui a oublié les « commandos médiatiques » des années 1990 débarquant en Europe pour prêcher la bonne parole des « démocrates-putschistes » d’Alger en guerre contre des islamistes barbares dirigés par d’étranges émirs, marchand de volaille ou carrossier automobile ? Qui a oublié les assassinats atroces d’intellectuels attribués « naturellement » à de sanguinaires djihadistes ? C’est souvent après coup que nombre de « spécialistes » ont réalisé, sans le reconnaître pour autant, que les auteurs de ces crimes abjects ne se recrutaient pas uniquement dans les rangs des fanatiques religieux et que les commanditaires restaient hors de portée. À ce jour, de troubles zones d’ombre recouvrent encore les meurtres que le journaliste Saïd Mekbel, lui aussi tué par des assassins anonymes en décembre 1994, attribuait au chef de la police politique secrète, le général-major Mohammed Médiène, dit « Toufik » ( 7).

    En décembre 2014, c’est pour occulter la réalité nue de son échec généralisé, économique, social et politique, que le régime réactive des extrémistes en réserve depuis des années. En témoigne notamment la réapparition médiatique de l’ancien chef de l’Armée islamique du salut (AIS), Madani Mezrag, autrefois considéré comme un terroriste, dont on apprend qu’il a été autorisé à organiser une « université d’été » dans le djebel en août 2014. Ainsi que, probablement, l’étrange assassinat en Kabylie du randonneur français Hervé Gourdel, le 24 septembre dernier. La remise au devant de la scène de cette mouvance islamiste sous contrat avec le DRS a pour but de signifier aux étrangers, mais aussi aux Algériens, que la seule alternative à la « barbarie islamiste » est le régime en place, garant exclusif de modération et d’équilibre.

    Comme dans les années 1990, des groupes islamistes supervisés par le DRS s’en prennent, pour l’instant verbalement, à des représentants des courants « laïques et modernistes » afin de créer un climat de tension et de distribuer les rôles dans une pièce où les enjeux réels de contrôle du pouvoir et la rente sont soigneusement dissimulés. La contradiction religieux/laïques est instrumentalisée et mise en scène pour faire diversion et leurrer l’opinion internationale. L’affaire Hamadache-Daoud participe très clairement de ce scénario.

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    • #3
      http://www.algerie-dz.com/forums/sho...8&postcount=66

      Bon réveil...
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        C'est tout de même le premier article ou je lis que la mort de l'alpiniste français ne se serait peut être pas déroulé selon le scénario établis par le pouvoir
        Pour avancer ce genre de sous entendu dont beaucoup se doutaient , il faut en avoir sous le coude quand on est journaliste

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        • #5
          Mon propos reste cantonné à l'affaire du salafiste...
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            Bon réveil...
            laisse les dormir,,,, allah ykattar men tnoha bach yaaicho l9afzine
            المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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            • #7
              Mon propos reste cantonné à l'affaire du salafiste.

              Mais c'est l'affaire gourdel qui pourrait secouer la France de manière brutale si on apprenait que les services français ont été au minimum complice dans une affaire qui visait a alimenter la peur de l'islam au niveau mondial
              Après les barbouzeries du drs, les pouvoirs au nord comme au sud ont des stratégies de manipulation de l'opinion publique .le hic ici, c'est que les méthodes grossières font plus penser au KGB roumain qu'à la CIA ou au Mossad...mais après tout ça marche , il n'y a qu'à voir le buzz que fait daoud sur ce forum

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              • #8
                Bon article, qui nous change de tous ces crétins qui s'égosillent sur le forum en faveur de l'un ou l'autre...
                Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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                • #9
                  Voici l'article en question de Ahmed Chouchane signé en 2010.

                  حيققة عبد الفتاح زراوي حمداش
                  أحمد شوشان وقصة عبد الفتاح حمداش
                  مقال أحمد شوشان فيما يخص المدعو عبد الفتاح حمداش
                  تصحيح خطأ في الإسم ونصيحة
                  أحمد شوشان | 12 يناير 2010
                  ورد اسم بريش عبد الفتاح في شهادتي على أحداث البرواقية – الفصل الثالث الجزء الثاني- و قد كنت أعرف الشخص المذكور بهذا الإسم إلى أن اكتشفت أن اسمه الكامل الصحيح هو عبد الفتاح زراوي حمداش من خلال الموقع الذي يشرف عليه و الذي استغربت لما ورد فيه من التمجيد لهذا الشخص خاصة من خلال الترجمة التي وضعها لنفسه في صفحة خاصة من الموقع المسمى ميراث السنة.
                  و أنا لا أريد الطعن في حال هذا الشخص ولا التشكيك فيه ولا في غيره ولكن واجب الوفاء لدين الإسلام وضحايا المأساة الجزائرية يلزمني بوضع النقاط على الحروف عندما يتعلق الأمر بالمسؤولين عن سفك الدماء في هذه المأساة سواء كانوا من السلطة الحاكمة أو من خارجها ليعرف كل إنسان قدر نفسه ويعلم الناس ما يجري حولهم فيهلك من هلك عن بينة ويحيا من حيي عن بينة.
                  أولا: هذا الشخص كان يزعم في السجن أنه كان الضابط الشرعي لأمير الجماعة الاسلامية محمد علال (موح ليفيي) وكان على رأس المجموعة التي تم تحويلها من سجن سركاجي إلى سجن البرواقية سنة 1994 وكان يعتبر نفسه إمامهم الذي لا يقطع أمر بدون مشورته. وقد كون داخل السجن فرقة من ذوي السوابق العدلية المتأسلمين من أجل إقامة الحدود على المساجين كما بلغ به الغرور إلى درجة إعلان الخلافة داخل السجن وتعيين عبد الكريم صفصافي خليفة وتعيين مراد الأفغاني أميرا للحرب وتعيين آخر أميرا للحسبة … وأبقى لنفسه على لقب الإمام الذي ترجع إليه الكلمة الأخيرة…. ويقع جزء كبير من مسؤولية أحداث البرواقية وماترتب عنها من مفاسد (51 قتيلا) عليه شخصيا خاصة ما تعلق بذبح أحد أتباعه على يد اثنين من شبابه الأساطين كما يسميهم على مرأى ومسمع من المساجين في سجن البرواقية. وفي شهادتي على الأحداث وصفته ومن معه بالسفهاء وقلت أن نصيبهم من المسؤولية عن هذه الاحداث لا ينقص من مسؤولية النظام عن المجزرة الرهيبة شيئا. كما أشرت إلى خروجه من السجن رغم كل هذا واستفادته من جواز سفر وتجوله في منطقة الخليج في الوقت الذي يلاحق فيه الأبرياء من الجزائريين الذين كان يتهمهم بكل البدع الدينية والدنيوية من طرف الانتربول ووزارات الداخلية العربية.
                  ثانيا: استغربت من إشادته بالشيخ محمد السعيد ومحفوظ نحناح رحمهما الله وغيرهما من الإسلاميين الذين لم يكن يتحرج في تكفيرهم علانية. بل إنه كان يشيع هو ومن معه الشبهات حول كثير من الدعاة المخلصين في السجن فقط لأنهم لم يخضعوا لشهوة الزعامة التي لم تكن خافية على أحد فيه مما اضطرني إلى مطالبته هو ومن معه بمناظرة مخالفيهم وجها لوجه لتخفيف التوتر الذي تسببوا فيه داخل السجن منذ قدومهم من سركاجي. و قد أعلنوا في هذا اللقاء الذي جرى في القاعة (أ) تكفيرهم لجماعة الجزأرة و كل من يخالف منهجهم السلفي المزعوم صراحة ودون خجل وطلبوا التوبة من بعض الحاضرين المنتمين إلى تيار البناء الحضاري رغم انتفاء الشبهة عنه دون أن يقدموا أي دليل شرعي معتبر يستوجب ذلك.
                  ثالثا: إن هذا الشخص لم يتورع عن وصف الشيخ ناصر الدين الألباني رحمه الله – بالديوث ـ أمام المساجين وأقسم لو مكنه الله منه ومن الشيخ بن باز رحمه الله لتقرب بذبحهما إلى الله وذلك لما صدرت عنهما فتوى بحرمة دماء الشعب الجزائري الذي استباحته الجماعة الإسلامية المسلحة سنة 1994. وقد نزلت شخصيا رغم مرضي مع الأخ مصطفى معيز إلى ساحة السجن ووبخناه هو ومن معه وجزرنا المساجين الذين كانوا مجتمعين حولهم وفرقناهم. ومما قلته لهم في تلك المناسبة: ألا يكفيكم ما أنتم فيه من الإبتلاء حتى تستنزلوا مزيدا من سخط الله عليكم باستماعكم لهؤلاء السفهاء… ألم يزعموا أن هؤلاء المشائخ أئمتهم منذ أسابيع ليستمدوا منهم شرعية الانتماء للسلفية؟… فتفرق الجمع بين مستنكر وحيران وهم يعلمون أنني لست ممن يقدس البشر ولا ممن يدعي السلفية او يتمسح بها.
                  وأنا أعجب لحال المشائخ المنسوبين للسلفية في السعودية كيف لم يتعظوا من تجربتهم الطويلة في الدعوة إلى الله ويوفقوا إلى فعل شيء إيجابي يساعد إخوانهم في الجزائر لتجاوز أزمتهم. فبدعوى الولاء للسلفية في بداية التسعينات استدرجوا إلى دعم جهال الجماعة الاسلامية المسلحة التي أتلفت ثمرة عقود من الإصلاح والجهاد والدعوة إلى الله في الجزائر على حساب المقاومة المسلحة المشروعة التي تبناها أصحاب السابقة في الدعوة إلى الله في الجزائر. وبدعوى الولاء للسلفية أيضا في السنوات الأخيرة يتهافتون على مباركة نظام فاسد يعمل على توطيد أركان الطرقية والشعوذة في بلاد كان شعبها كله إلى وقت قريب لا يعرف غير السنة منهجا وشريعة. في الوقت الذي لم يتلق منهم السلفيون الجزائريون الحقيقيون شيئا يخدم الدين عبر عقود من الزمن غير كتيبات ومناشير لا تستجيب لحاجة الدعوة الضرورية في الزمان والمكان.
                  ولذلك نرجو من المشائخ الكرام في السعودية أن يتوقفوا عن توزيع التزكيات الجزافية لغير مواطنيهم لأن ذلك لا يخدم منهج السلف في شيء وأنصحهم بأن لا يجيزوا أحدا في العلم إلا أن يكون طالب علم منتظم لديهم قدم بحثا علميا أكاديميا وناقشه أمام لجنة من الدكاترة المحلفين المتخصصين في الشرع. كما أطالب أبناء وبنات الشعب الجزائري أن يأخذوا دينهم من أهل الإختصاص المتخرجين من كليات الشريعة الإسلامية المعتمدة وردها لأصحاب المؤهلات العلمية العليا عند الحاجة ولا يعترفوا بفتاوى المشعوذين والمتطفلين حتى ولو زكاهم كل شيوخ العالم أو تم تعيينهم رسميا من طرف وزارات الأديان في منصب الإفتاء.
                  أما السيد عبد الفتاح زراوي حمداش ـ و من كان في حكمه ـ إن كان قد اعتبر بما مر به من تجارب فإني أنصحه من موقع الأخوة في الدين وفي الوطن أن يمسك عليه لسانه وليسعه بيته وليبك على خطيئته. وليعلم أن العبرة ليست بتغيير المواقف وتبديل الأتباع والأشياع ولكن بتغيير النفوس فإن الله قال في كتابه الكريم: “إن الله لا يغير ما بقوم حتى يغيروا ما بأنفسهم”. فإن لم يصبر على لزوم بيته فلا أقل من أن ينأى بنفسه عن الشأن العام باسم الإسلام فإن ذلك أسلم له وأصلح لغيره.
                  و الله من وراء القصد و هو الهادي إلى سواء السبيل

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                  • #10
                    Voici l'article en question de Ahmed Chouchane signé en 2010.
                    ouais si tu peux nous faire un résumé .. car l'écriture en pattes de mouche ça donne mal aux yeux et au crane merci
                    "Win yeččan tayazit' n Iflissen, iheggi-d tin-is"

                    Commentaire


                    • #11
                      Mais c'est l'affaire gourdel qui pourrait secouer la France de manière brutale si on apprenait que les services français ont été au minimum complice dans une affaire qui visait a alimenter la peur de l'islam au niveau mondial
                      Après les barbouzeries du drs, les pouvoirs au nord comme au sud ont des stratégies de manipulation de l'opinion publique .le hic ici, c'est que les méthodes grossières font plus penser au KGB roumain qu'à la CIA ou au Mossad...mais après tout ça marche , il n'y a qu'à voir le buzz que fait daoud sur ce forum
                      La video postée en un temps record sur internet laisse penser une opération bien préparée, DAECH n'est pas une machination française, les politesses échangées entre amelocs et gaulois, sur l'agent français en Iraq sont significatives...
                      Othmane BENZAGHOU

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                      • #12
                        Avec les révélations sur l'usage de la torture par la CIA, à quoi il faut ajouter Guantanamo, les ONG américaines feraient mieux de s'occuper des USA.

                        De plus les USA sont au bord de la guerre civile. Les hommes de couleur y sont abattus comme des bêtes malgré l'élection d'un président noir. Il se pourrait bien que la communauté noire prenne les armes.

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                        • #13
                          Envoyé par Dingo"
                          ouais si tu peux nous faire un résumé .. car l'écriture en pattes de mouche ça donne mal aux yeux et au crane merci
                          An3am sidi.
                          Le voila en langue de Shakespeare:
                          Hikqh Abdel Fattah Zrawi Hmedash
                          Shushan and Ahmed Abdel Fattah story Hmedash
                          Ahmed Shushan article regarding Abd al-Fattah Hmedash
                          To correct an error in the name and advice
                          Ahmed Shushan | 12 يناير 2010
                          Parrish was named Abdel Fattah in my testimony on Berrouaghia events - Chapter III Part Two, and you may know this name mentioned to the person that I discovered that the full correct name is Abdel Fattah Zrawi Hmedash through the site, which is supervised by and who was amazed because of its glorification for that special person through translator developed by himself in a special website called legacy year page.
                          And I do not want to appeal if this person is not questioned nor the other, but the duty of loyalty to the religion of Islam and the victims of the Algerian tragedy, I need to put points on the characters when it comes to those responsible for the bloodshed in this tragedy, whether they are from the ruling authority or from outside to know everyone as the same people and he knows what is going on around them perish from perishing for him and live from shy about evidence.
                          First, this person was allegedly in prison that he was an officer of Forensic Prince of Jemaah Islamiah Mohammed Allal (suggestive of Avie) and was at the head of the group that has been converted from Serkadji prison to Berrouaghia prison in 1994, and he considered himself an imam who does not interrupt the order without his advice. The fact that inside the prison band with criminal record Almtaslim for border stay on the prisoners reached by vanity to the point of declaration of succession within the prison and the appointment of Abdul Karim Cefsafa Khalifa and set Murad Afghan prince of the war and the appointment of another prince of the calculation ... and kept for himself the title of Imam, who returns to the floor last .... It is a large part of the responsibility for the events Berrouaghia and consequent evils of them (51 dead) it personally especially attached to one of his followers to slaughter at the hands of two of his youth Alosatin as designated by the glare of the prisoners in Berrouaghia prison. In my testimony on the events described and his Bambasshae and said that their share of the responsibility for these events does not diminish the responsibility of the system for something horrible massacre. As I pointed out to his release from prison, despite all of this and benefit from passport and toured in the Gulf region at a time when innocent pursues the Algerians, who was accused by all the religious and secular heresies by Interpol and the Arab Interior ministries.
                          Second: AMAZED praising Sheikh Muhammad Saeed, Mahfouz NAHNAH mercy of God and other Islamists who did not shy away at the infidels publicly. But it was commonly is and his suspicions about many preachers loyal in prison just because they were not subjected to the lust of leadership that were not obvious to one in which what compelled me to claim he and his panel discussion Mkhaalafim face-to-face to ease the tension that caused it inside the prison since the arrival of Serkadji . And have declared in this meeting that took place in the hall (a) infidels group Djaz'ara and anyone who violates their approach Salafi alleged openly and without shame and demanded repentance from some attendees belonging to the cultural building stream, despite the absence of compromised him without providing any legitimate evidence considerable requires it.
                          Third, this person did not hesitate to describe Sheikh Nasiruddin Albani God's mercy - Baldyot in front of prisoners and I swear if God had enabled him and Sheikh Bin Baz, may Allah have mercy on him for nearly Bzbhama to God and that what made them the advisory opinion of the sanctity of the blood of the Algerian people who Astbaanh GIA years 1994. Although personally I got sick with brother Mustafa Maiz to the prison yard and Obouknah he and those with him and our islands prisoners who were gathered around them and Frguenahm. And what I said to them on that occasion: not enough about what you are in it from Infestations even Tstnzloa further wrath of God upon you Bastmaekm for those foolish ... Did not claim that these sheikhs imams weeks ago to derive them legitimacy of belonging to the Salafist? ... Vtafrq combine deprecated and Hiran and they know that I am not one to sanctifies human beings who do not claim the Salafist or Athompsh out.
                          I am impressed by the state of sheikhs Our Salafism in Saudi Arabia How long have not learned from their experience in the call to God and reconcile to do something positive help their brothers in Algeria to overcome their crisis. Fbdauy loyalty of Salafism in the early nineties lured to support the foolish things of the Armed Islamic Group, which damaged the fruit of decades of reform and the Jihad and the call to God in Algeria at the expense of the legitimate armed resistance adopted by the previous owners in the call to God in Algeria. And claiming allegiance to the Salafi also in recent years, flock to the blessing of a corrupt system that works on the consolidation of the road and sorcery in the country was all the people until recently did not know is the year approach and the law. At the time did not receive them Salafis Algerians leave something to serve the debt over the decades is manuals and saws do not respond to the need of the necessary call in time and space.
                          Therefore we esteemed sheikhs in Saudi Arabia to stop the distribution of testimonials arbitrary non compatriots because it does not serve the curriculum advances in something and I advise them not to Agizoa anyone in science can only be called a regular science have made a scientific research academically and discussed before a panel of doctors jury specialists in Islam . I also call on the sons and daughters of the Algerian people to take their religion specialists who graduates from the faculties of Islamic law adopted in response to the owners of the Supreme Qualifications when you need not recognize the fatwas of charlatans and hackers even Zakahm all the elders of the world or has been officially appointed by the Ministries of religion in the post-Ifta.
                          As Mr. Abdelfattah Zrawi Hmedash and who was in his reign that he had seen what went through the experience, I advise him of the site brothers in religion and in the nation to hold him to his tongue and Asah home and on your web sin. It teaches that lesson is not to change the attitudes and switch followers and Aloxiaa but change souls, God said in the Holy Qur'an: "Allah does not change the condition of a people until they change what is in themselves." If not stand for unnecessary home no less than to distance himself from public affairs in the name of Islam, that is better for him and for others the fittest.
                          And the God of the intent behind the Pacific and is to either way

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                          • #14
                            mais non l'ami, la langue de Shakespeare, c'est pas son dada.

                            lui c'est uniquement et exclusivement, la langue des maîtres de son maître ferhat le bougnoule de service.

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                            • #15
                              ce hamadache fait honte, elle devrait se cacher et ne plus parler s'il était sincere
                              Ils n'ont pas compris que kamel daoud a parlé d'un personnage dans une riwaya et non de ses propres opinions

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