Ce matin, j'ai rencontré une wahda na3rafha, ma tkouli, ma rahi mon amie, ma rahi djarti, na3rafha bark. Min na3raf'ha, je ne saurais le dire. Je ne sais pas non plus kifach hiya ta3rafni.
Ce n'est si important. El mouhim, quand on se croise dans la rue, on se reconnaît.
Quand je lui ai demandé, comme le veulent les convenances, wach rahi, elle m'a raconté un je-ne-sais-comment-le-qualifier aberrant.
Chez nous si on veut connaître la vie de quelqu'un ou ce qu'il a mangé la veille, on lui demande comment il va. Il nous débite toute sa vie et se lance dans une impasse philosophique pas possible ; que si la vie la fille du meilleur ami de l'homme est ingrate, que zman pareil et que les gens sont tous faux. Allez, leur faire comprendre que nous sommes tous le faux de quelqu'un !
Elle m'a dit qu'elle souffrait de migraines et qu'elle avait mal partout. J'allais lui dire que Djzaïr kamal migraineuse et qu'elle avait mal partout. Je me suis ravisée et lui ai sorti la formule classique: bcha 3lik, repose-toi, ça ira mieux sinon rouhi chouffi tbib.
Justement, elle a été chez le médecin, pas plus tard qu'avant-hier. Toujours par correction, je lui demande ce que lui a dit le médecin. Et là, elle me laisse bouche bée !
Elle me dit qu'après s'être lamentée sur son sort, enfin, elle a dit "koutlou wach yawj3ni", il lui a demandé d'enlever son manteau, ses chaussures et de se mettre à quatre pattes. Oui, c'est ce qu'il a lui demandé, et mazal ! Et de faire le tour de la pièce en toussant.
"A quatre pattes en toussant ? Oui qu'elle m'a répondu.
Non, c'est une blague ? Non, ce n'est pas une blague, le coeur n'y est pas.
Le comble, elle l'a fait ! Elle s'est mise à quatre pattes et a fait le tour de la pièce en toussant.
Khla dar bouya, comme dirait une autre personne que je connais.
Je reprends mes esprits et lui demande ce que le médecin faisait pendant qu'elle arpentait la pièce à quatre pattes. Il la suivait derrière, marchant sur ses deux pieds, s'il vous plaît.
No comment, dira Mary.
Et quel a été le diagnostic ? Ben qu'elle est stressée, qu'elle devrait se reposer et une prescription d'arrêt de travail de sept jours.
Nendabhoum !
Quand je lui ai dit que ce médecin s'était payé sa tête bien comme il faut, qu'elle devrait porter plainte, elle m'a répondu que je ne savais pas mieux que lui, que s'il n'était pas compétent, il n'aurait pas son cabinet de consultation.
Que lui dire ? Que le cabinet ne fait pas le médecin, que la blouse blanche n'est pas signe de clairvoyance et de sérieux ?
Je préfère nendeb hnaki.
Qui doit se faire soigner ici ? Je vous le demande !
Ce n'est si important. El mouhim, quand on se croise dans la rue, on se reconnaît.
Quand je lui ai demandé, comme le veulent les convenances, wach rahi, elle m'a raconté un je-ne-sais-comment-le-qualifier aberrant.
Chez nous si on veut connaître la vie de quelqu'un ou ce qu'il a mangé la veille, on lui demande comment il va. Il nous débite toute sa vie et se lance dans une impasse philosophique pas possible ; que si la vie la fille du meilleur ami de l'homme est ingrate, que zman pareil et que les gens sont tous faux. Allez, leur faire comprendre que nous sommes tous le faux de quelqu'un !
Elle m'a dit qu'elle souffrait de migraines et qu'elle avait mal partout. J'allais lui dire que Djzaïr kamal migraineuse et qu'elle avait mal partout. Je me suis ravisée et lui ai sorti la formule classique: bcha 3lik, repose-toi, ça ira mieux sinon rouhi chouffi tbib.
Justement, elle a été chez le médecin, pas plus tard qu'avant-hier. Toujours par correction, je lui demande ce que lui a dit le médecin. Et là, elle me laisse bouche bée !
Elle me dit qu'après s'être lamentée sur son sort, enfin, elle a dit "koutlou wach yawj3ni", il lui a demandé d'enlever son manteau, ses chaussures et de se mettre à quatre pattes. Oui, c'est ce qu'il a lui demandé, et mazal ! Et de faire le tour de la pièce en toussant.
"A quatre pattes en toussant ? Oui qu'elle m'a répondu.
Non, c'est une blague ? Non, ce n'est pas une blague, le coeur n'y est pas.
Le comble, elle l'a fait ! Elle s'est mise à quatre pattes et a fait le tour de la pièce en toussant.
Khla dar bouya, comme dirait une autre personne que je connais.
Je reprends mes esprits et lui demande ce que le médecin faisait pendant qu'elle arpentait la pièce à quatre pattes. Il la suivait derrière, marchant sur ses deux pieds, s'il vous plaît.
No comment, dira Mary.
Et quel a été le diagnostic ? Ben qu'elle est stressée, qu'elle devrait se reposer et une prescription d'arrêt de travail de sept jours.
Nendabhoum !
Quand je lui ai dit que ce médecin s'était payé sa tête bien comme il faut, qu'elle devrait porter plainte, elle m'a répondu que je ne savais pas mieux que lui, que s'il n'était pas compétent, il n'aurait pas son cabinet de consultation.
Que lui dire ? Que le cabinet ne fait pas le médecin, que la blouse blanche n'est pas signe de clairvoyance et de sérieux ?
Je préfère nendeb hnaki.
Qui doit se faire soigner ici ? Je vous le demande !
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