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Le gouvernement prend la mesure des effets de la chute durable des prix du pétrole

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  • Le gouvernement prend la mesure des effets de la chute durable des prix du pétrole

    Le gouvernement prend la mesure des effets de la chute durable des prix du pétrole
    Panique dans le sérail


    El Watan le 27.12.14 | 10h00 3 réactions



    Panique ! Le gouvernement reconnaît la «gravité» de la situation économique du pays, causée par la chute des prix du pétrole. «La surveillance du marché international des hydrocarbures démontre une dégringolade des prix qui risque de durer.


    Cela engendrera un grand amenuisement des ressources budgétaires et impactera négativement sur les équilibres interne et externe du pays», écrit le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans une note adressée, jeudi 25 décembre, aux ministres, aux walis et au directeur général de la Fonction publique.

    Estimant, que le pays «dispose de capacités lui permettant d’affronter un tel scénario», le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, affirme toutefois, que la situation exige «un comportement ferme et audacieux en matière des dépenses publiques». «Il faut que les membres du gouvernement adoptent impérativement ces décisions et fassent preuve d’une discipline gouvernementale cohérente», ajoute-t-il, avant d’énumérer toutes les mesures prises pour réduire certaines dépenses publiques.

    Ainsi, concernant les dépenses de gestion, le Premier ministre demande le gel des nouveaux recrutements, dans la limite des postes budgétaires disponibles, et ce, avec le recours, après accord du Premier ministère, à l’organisation des concours. «Il faut préférer, dans la mesure du possible, la redistribution des postes budgétaires existants», lit-on dans cette instruction, dont nous avons obtenu une copie. Abdelmalek Sellal demande également la limitation des déplacements à l’étranger qui ne devrait être maintenu que pour «les cas de représentations majeures».

    Toujours pour rationaliser les dépenses, le gouvernement exige aussi «la réduction des prises en charge des délégations étrangères en visite en Algérie, la limitation de l’organisation des rencontres et colloques ainsi que la création d’entreprises publiques à caractère administratif». S’agissant des dépenses d’équipement, le Premier ministère dresse sept mesures visant à réduire la consommation des budgets. Selon l’instruction de Sellal, la priorité devrait être accordée au parachèvement des projets en cours d’exécution.

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    Pour les nouveaux projets, le gouvernement décide de revoir sa politique. Il donne des instructions pour favoriser les projets à caractère social. Adelmalek Sellal demande aussi l’élimination des projets à caractère commercial et exigent, pour les promoteurs, d’utiliser les produits locaux et d’impliquer les entreprises nationales dans la réalisation des projets.

    Chercher de nouvelles recettes

    Afin de combler le déficit dû à la baisse des prix de l’or noir, le gouvernement tentent de chercher de nouvelles recettes. La solution préconisée pour améliorer les ressources financières est de fournir davantage d’efforts pour le recouvrement de la fiscalité ordinaire, l’intégration du secteur informel dans l’activité officielle, l’amélioration du recouvrement des différentes taxes et l’augmentation de la cadence d’exploration des hydrocarbures en vue de leur exploitation, y compris les énergies non conventionnelles. Concernant le financement de l’économie, l’Exécutif décide de changer de cap.

    Il veut d’abord mobiliser les banques et les institutions financières pour participer au financement de la machine économique. La même instruction prévoit aussi le développement du marché des capitaux pour substituer au budget de l’Etat dans le financement de l’économie. Parmi les décisions prises aussi, il y a celles relatives au développement des réseaux bancaires et l’activation de la réforme de ce secteur.

    Le gouvernement, lit-on dans le même document, décide de renforcer le contrôle sur le commerce extérieur et de lutter contre le transfert illégal de la devise, l’élaboration des dispositions encourageantes pour les investissements et les exportations. «Il faut aussi mettre en place une nomenclature des produits de consommation pour limiter les importations», ajoute-t-on. Par ailleurs, le Premier ministre recommande le renforcement du contrôle et la diversification de l’économie nationale hors hydrocarbures. 


    Madjid Makedhi
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Une batterie de mesures intéressantes qu'il aurait fallu prendre il y a quelques années, au lieux d'attendre la baisse des cours du pétrole. Enfin, il fallait un catalyseur...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Pékin, qui a lancé une vaste chasse à l’homme pour faire arrêter ses officiels corrompus à l'étranger et récupérer leur argent, a déjà obtenu l'extradition de plus d'une centaine d'entre eux.
      Les médias officiels chinois viennent d’annoncer que plus d’une centaine de personnes ont déjà été arrêtées dans 46 pays, dans le cadre d'une vaste chasse à l'homme destinée à récupérer l'argent de la corruption. La Suisse, qui est l'une des destinations pour ces officiels fugitifs, intéresse de près les autorités de Pékin.

      L’opération Lie Hu - la chasse au renard, en français - vise à débusquer les anciens fonctionnaires de haut rang corrompus, cachés à l’étranger. Quelque 10'800 personnes pourraient être impliquées, pour un montant qui avoisinerait les 130 milliards de francs.

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      • #4
        Comme quoi la navigation a vue,a de beau jour sous BOUTEFLIKA...

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        • #5
          On entend souvent certains slogans économiques, à la mode aujourd'hui, à l'aube d'une crise pétrolière, mais personne n'est capable de donner de la substance, à ces slogans. Il suffit de voir le vide des programmes économiques, de certains spécialistes de discours, pour se rendre compte de la qualité et de l'expertise de certaines contributions verbieuses.

          L'époque de l'industrie industrialisante, est révolue en Algérie, sauf dans la tête confuse de certains politiciens, qui confondent réserves de change, avec épargne.

          Je n'ai pas lu ces derniers jours, de changement de cap, mais de diversification de sources de financement, et de reports de projets d'infrastructure, jugés non prioritaires. Il y a des transferts sociaux faramineux, que certains évaluent à 60 milliards d'euros, qu'il faudra tout aussi rationaliser...
          Dernière modification par ott, 27 décembre 2014, 15h32.
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            Le jour où la France nous laissera choisir nos décideurs on s'en sortira même sans pétrole..
            Pas à la tique ..

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            • #7
              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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              • #8
                La meilleure mesure : Le gouvernement fout le camp avec le vieillard en carrosse, élections anticipées et place aux connaisseurs (Benbitour, Benouari ....).
                وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                • #9
                  Panique ! Le gouvernement reconnaît la «gravité» de la situation économique du pays,

                  Estimant, que le pays «dispose de capacités lui permettant d’affronter un tel scénario», le Premier ministre,
                  Bon la situation est grave ou pas ........
                  " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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